Année : 2018

  • Une EcoMatin N° 209 actuellement en kiosque

     

    A la une:

    –  Bourse : Alios Finance Cameroun dépasse de plus de 700 millions son objectif

    Banques et Finances

    Crédits: SNI, Crédit foncier,SRCSociété de recouvrement,…plus chers que les banques classiques
    Banque : qui est Marème Mbaye Ndiaye, DG de Société générale Cameroun ?

    Business

    Energie électrique : fin du divorce entre Eneo et Victoria Oil & Gas
    Promotion des investissements :La liste des entreprises bénéficiaires des incitations se rallonge
    Banque :Ecobank se refinance à hauteur de près de 110 milliards de FCFA

    Politiques publiques

    Régime financier de l’Etat : une nouvelle ère sur les finances publiques en 2019

    Conjoncture 

    Communauté urbaine de Douala : budget  en baisse  de plus de 2 milliards de FCFA
    Développement local : L’afflux des réfugiés perturbe l’équilibre des communes riveraines

    Filières

    Agro-industrie : 130 millions FCFA pour la transformation du manioc dans l’Est
    Riz-Sorgho : Des Indiens vont restructurer 10 000 hectares dans l’Extrême-Nord

     

  • Promotion des investissements: la liste des entreprises bénéficiaires des incitations se rallonge

    L’univers entrepreneurial camerounais est donc de plus en plus attrayant. Quatre nouvelles entreprises vont désormais bénéficier de la loi sur les incitations à l’investissement privé en République du Cameroun. Elles ont signé le 20 décembre dernier à Yaoundé, des agréments avec l’Etat du Cameroun, représenté par l’Agence de Promotion des Investissements (API). Parmi ces nouvelles entreprises, il y a Panafrican Pacific Plazza Sarl, Welcome Garden’s Sarl, opérant dans le secteur de l’hôtellerie, Catopco Sarl et Vernice Sarl investissant dans le secteur de la transformation du Tabac et de l’industrie chimique. Ces entreprises comptent investir environ 2,5 milliards de F pour leur déploiement pour une projection de 387 emplois. En paraphant les documents relatifs à ces agréments, Marthe Angeline Minja, DG de l’API a souligné que l’accompagnement institutionnel dont bénéficient les signataires témoigne de la volonté gouvernementale d’améliorer le climat des affaires tout en encourageant les initiatives porteuses de développement. D’où l’appel à une matérialisation immédiate de ces investissements de nature à consolider la visibilité de la destination Cameroun et à accroitre son économie.

    depuis que l’API est placée sous la tutelle directe de la présidence de la République, ce sont 34 conventions d’investissement qui ont été signées pour des investissements projetés de plus de 1 173 milliards de FCFA

    Tout comme d’autres signataires, Bienvenu Lonkeu Njouboussi, promoteur du complexe hôtelier Welcome Garden’s Sarl, a exprimé sa satisfaction quant à l’accompagnement dont sa société a bénéficié et à la célérité dans le traitement de sa demande, lui permettant d’achever les travaux de construction rendus à plus de 50% et d’être opérationnel au plus vite. En rappel, avant les dernières conventions du 20 décembre dernier, en quatre années de mise en œuvre effective de la loi du 12 juillet 2017 modifiant et complétant certaines dispositions de celle du 18 avril 2013 fixant les incitations à l’investissement privé en République du Cameroun fait des émules, ce sont 157 conventions qui avaient déjà été signées entre le gouvernement et le secteur privé, sous l’accompagnement de l’API. Ce, pour un volume global d’investissements projetés de plus de 3 424 milliards de FCFA et plus de 55 000 emplois directs projetés.
    Mais depuis que l’API est placée sous la tutelle directe de la présidence de la République, ce sont 34 conventions d’investissement qui ont été signées pour des investissements projetés de plus de 1 173 milliards de FCFA. Pour la directrice générale de l’API, Marthe Angéline Minja, ce nouveau dispositif incitatif à l’investissement privé permet d’assurer un accompagnement rapproché des investisseurs à travers un système simplifié et allégé des procédures administratives.

  • Qui est Marème Ndiaye, le nouveau Directeur Général de Société générale Cameroun ?

    C’est officiel. La sénégalaise Marème Mbaye Ndiaye, est désormais directrice générale de Société (DG) Générale Cameroun (SGC), au terme de la session ordinaire de son conseil d’administration le 20 décembre, à Douala. Selon un communiqué officiel de la filiale camerounaise de la Française Société Générale, la nomination de Marème Mbaye Ndiaye a pris effet le 24 décembre 2018. Ceci, sous réserve de la validation par les autorités de régulation compétentes, notamment celle de la Commission bancaire des Etats de l’Afrique centrale (Cobac).  La nouvelle DG présidera le Comité de direction de Société générale Cameroun assistée de directeurs généraux adjoints. Il s’agit d’Ezéchiel Passam Mukwade et Nicolas Pichou.


    >> Lire aussi – Les coulisses de la nomination de Mareme Ndiaye à la tête de la Sgc


    Mme Mbaye est présentée comme une experte dans le domaine de la banque après 17 années passées notamment au sein du Groupe Ecobank

    Titulaire d’un master en économie financière à Montréal, au Canada, Mme Mbaye est présentée comme une experte dans le domaine de la banque après 17 années passées notamment au sein du Groupe Ecobank. Dans ce Groupe, elle a, entre autres, occupée les fonctions de gestionnaire de comptes au du département de la clientèle institutionnelle, puis chef de service de la division des entreprises multinationales et régionales et directrice du département Grandes entreprises d’Ecobank Sénégal.  Ensuite, elle a occupé les fonctions de directrice générale d’Ecobank Gambie de mai à janvier 2015, puis de directrice générale d’Ecobanck Rwanda de février 2015 à mai 2016.


    >> Lire aussi – Société générale dame le pion à Afriland, Scb et Ecobank


    Depuis juillet 2016, elle était directrice de cabinet du directeur général du Groupe Ecobank, en charge de la stratégie et du business process management.

    Marème Mbaye Ndiaye prend la tête de SGC qui, selon la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac), est leader du marché de la distribution du crédit au Cameroun. Au cours du premier semestre 2018, avec 30,86% des parts de marché, suivie de la Camerounaise Afriland First Bank, avec 14,69 %. La Bicec (filiale de Bpce), la SCB (filiale d’Attijariwafa) et Ecobank Cameroun complètent ce classement avec respectivement ; 10,91%, 8,52% et 8,30%.


    >> Lire aussi – Qui est Sylviane Moudeke?


    Forte de 643 collaborateurs, 210 000 clients particuliers et 5600 clients entreprises, Société générale Cameroun est présente dans le pays depuis 1963.

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  • Riz-Sorgho: des Indiens vont restructurer 10 000 hectares dans l’Extrême-Nord

    Prévu dans le Plan d’urgence triennal engagé par le gouvernement camerounais il y a trois ans, le volet « aménagement de 120 000 hectares de périmètre hydro-agricole » vient de connaitre une légère avancée ce mois de décembre.


    >> Lire aussi – Financement: 21 milliards de FCFA pour les rizières du Logone et Chari


    Le ministre de l’Economie vient en effet de signer un mémorandum d’entente avec la société indienne Shapoorji Pallonji and company private limited, spécialisée dans l’irrigation. Il s’agira pour cette dernière de restructurer 10 000 hectares de terrain à Karam, dans le Logone-et-Chari, région de l’Extrême-nord du Cameroun.

    Les parcelles, une fois restructurées, seront restituées aux populations locales. Elles seront utilisées pour la culture des produits adaptés à cet environnement écologique comme le riz, le sorgho, le fonio et autres. L’objectif global étant de lutter contre la famine et d’appuyer, par le biais du développement agricole, la croissance économique du pays.


    >> Lire aussi – Production de riz: les promesses non tenues de l’Etat Camerounais


    Signalons que dans le Plan d’urgence, outre l’irrigation de 120 000 hectares, le domaine agropastoral devait s’attendre à la création d’agropoles à travers le pays, et la construction de grands espaces commerciaux de ravitaillement en denrées alimentaires afin de permettre l’écoulement des produits.

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  • Agro-industrie : 130 millions FCFA pour la transformation du manioc dans l’Est

    La société coopérative avec conseil d’administration des agriculteurs producteurs de manioc de Batouri (Coop CA Apmab), basée dans la région de l’Est au Cameroun, entend développer ses activités dès l’année 2019. Une volonté marquée par la signature d’une convention de financement entre cette coopération et le Projet d’investissement et de développement des marchés agricoles (Pidma). Ce dernier entend ainsi mettre à la disposition des agricultures quelque 91 millions FCFA, tandis qu’eux-mêmes devront apporter 39 millions FCFA, soit au total 130 millions FCFA.


    >> Lire aussi – Le manioc: un rendez-vous socio-économique


    Selon les explications du directeur général de l’Apmab, cette société coopérative entend passer à l’industrialisation de la culture du manioc, en introduisant notamment le volet transformation« Nous avons réalisé des études qui montrent que les techniques traditionnelles de trempage et de séchage du manioc pour sa transformation comporte des risques pour la santé des populations qui consomment la farine obtenue au final », indique Amidou Mbouombouo.

    Pour y parvenir, l’ambition est de produire annuellement un peu plus de 2 500 tonnes de manioc sur une superficie globale de 126 hectares (soit 20 tonnes par hectare),

    Dans ses explications, il indique que l’élaboration de ce projet vise également la réduction des importations et le positionnement du Cameroun en tant qu’acteur majeur de la production du manioc en Afrique. Pour y parvenir, l’ambition est de produire annuellement un peu plus de 2 500 tonnes de manioc sur une superficie globale de 126 hectares (soit 20 tonnes par hectare), en privilégiant les variétés de manioc à haut rendement et à faible teneur de cyanure.


    >> Lire aussi – 45 programmes anglophones crées au cours des cinq dernières années au Cameroun


    Depuis l’année 2006, le Cameroun a élaboré une stratégie visant à développer la filière manioc, avec pour principal objectif de fournir suffisamment son marché et d’aller à la conquête de l’Afrique où cet aliment et ses dérivés sont très prisés. La transformation du manioc est un volet important de cette stratégie, surtout qu’elle se fait encore de manière artisanale dans les différentes zones où la production est importante.

    D’où l’intervention du Pidma qui a pour objectif d’accroitre la production du maïs, du sorgho et du manioc, dans l’optique d’approvisionner les unités agro-industrielles locales. Le programme est financé à hauteur de 50 milliards FCFA par la Banque mondiale.

     

  • Emprunt obligataire: Alios Finance Cameroun dépasse de plus de 700 millions son objectif

    Alios Cameroun l’a fait. Le leader du crédit-bail au Cameroun a dépassé, le 13 décembre dernier, de plus de 700 millions de FCFA son objectif visé dans le cadre de son premier emprunt obligataire privé, sur la Douala Stock Exchange (DSX). Après la Société métropolitaine d’investissement de Douala (Smid), l’établissement financier Alios Finance Cameroun, en activité au Cameroun depuis 59 ans vient de réussir le marché financier pour un appel public à l’épargne de 8 milliards de FCFA.

    La Commission des marchés Financiers lui a accordé son visa (n° APE/18-002) le 19 novembre dernier sous la dénomination « Alios 01 5,75% Brut 2018-2023 » pour un montant de 8 milliards de FCFA, soit 800 000 obligations à FCFA 10 000 le titre. La période de souscription courait du 20 novembre au 11 décembre 2018. L’arrangeur de ce second appel public à l’épargne d’une institution privée en l’espace de quelques mois au Cameroun, une première, était le prestataire de services d’investissement (PSI) BGFIBank Cameroun.

    Seulement, plusieurs interrogations se posaient autour de cette opération financière privée qui intervenait tout juste après la demi-réussite de la Société métropolitaine d’investissement de Douala qui recherchait, il y a quelques mois, à peu près le même montant qu’Alios. En effet, EDC Investment Corp (EDC), chef de file de l’opération d’appel public à l’épargne en vue de la Constitution du capital de la Smid, avait informé qu’à la clôture, le 5 juillet, 541 719 actions ont été souscrites. Ce qui représente un montant de 5,414 milliards de FCFA soit, un peu plus de 50% des 10 milliards initialement visés.

    Toute la responsabilité au sujet de la réussite de cette opération de levée de fonds par Alios reposait sur la société BGFIBank Cameroun. Elle était tenue de transmettre à la CMF, de façon quotidienne et ce durant la période de souscription, l’état récapitulatif des souscriptions recueillies par chaque membre du syndicat de placement. Elle a veillé par ailleurs à la bonne mise en œuvre des mécanismes de «sûreté» décrits dans la présentation de l’opération. Elle a précisé également aux souscripteurs que les détachements de coupons et les amortissements du capital sont régis par les mécanismes de règlement/livraison de Douala Stock Exchange et de ses démembrements.

    Dans un délai maximum de 8 jours après la clôture des souscriptions, BGFIBank Cameroun transmettra à la Commission des Marchés Financiers, un compte rendu de l’opération qui comprendra, notamment toutes les informations sur le déroulement de l’opération tel que décrit dans la note d’information ainsi que les résultats définitifs en termes de volume, montants, nombre de souscripteurs et la répartition du placement des titres auprès des investisseurs.

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  • Crédits: SNI, Crédit foncier, SRC, Société de recouvrement,…plus chers que les banques classiques

    Le Cameroun compte à peu près une dizaine d’établissements de crédit. Il s’agit, entre autres, de la Société camerounaise d’équipement société camerounaise d’équipement, la SRC (Société de recouvrement des créances du Cameroun), la Société Camerounaise de Crédit Automobile contrôlée par Alios Cameroun, la Société Nationale d’Investissement (SNI), Africa Leasing Company (récemment absorbé par la maison-mère Afriland Group), le Crédit foncier, Campost, etc.

    Au cours du 1er semestre 2018, les taux débiteurs pratiqués par les établissements de crédit implantés au Cameroun ont globalement baissé. Selon la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) qui vient de publier un rapport sur ce secteur, les taux débiteurs au Cameroun s’établissent à 6,22 % au 1er semestre 2018 contre 6,85 % au semestre précédent.

    La Banque centrale note cependant que, les banques demeurent moins chères en termes de facturation du coût du crédit par rapport aux établissements financiers. C’est-à dire en termes clairs qu’un crédit octroyé par Alios Cameroun, la SNI ou la SRC, coûte plus cher qu’un prêt obtenu dans une banque ordinaire comme Crédit communautaire d’Afrique, Bicec, ou UBA.

    En effet, indique la Beac, l’analyse de la tarification du crédit par type de bénéficiaire montre qu’au Cameroun, les prêts aux particuliers et aux PME sont en moyenne les plus chers (respectivement à 12,36% et 8,50 % au niveau des banques, et 9,22 % et 16,60 % au niveau des établissements financiers). Les grandes entreprises qui bénéficient de la majorité des crédits enregistrent des taux débiteurs les plus faibles, situés en moyenne à 5,38 % au 1er semestre 2018.

    La Beac note également une disparité des coûts de crédit par durée entre les différents types de bénéficiaires. Ainsi, pour les particuliers et les PME, les taux débiteurs des crédits à court terme sont en moyenne plus élevés que ceux des crédits à long terme, mettant ainsi en exergue une structure des taux inversée pour ces types de bénéficiaires.

    Au cours de la période sous revue, indique la Beac, les établissements de crédits implantés au Cameroun ont traité 130 032 nouveaux dossiers de demandes de crédit, pour un montant total de 3 372,11 milliards FCFA. Cette enveloppe est en hausse de 8,37 % par rapport à celle du second semestre 2017 qui s’élevait à 3 111,78 milliards FCFA.

    Il ressort à l’examen des parts de marché, que la distribution du crédit au cours du premier semestre 2018, a été largement dominée par la Société Générale Cameroun, qui détient 30,86% des parts de marché, suivie de la Camerounaise Afriland First Bank, avec 14,69 %. La Bicec (filiale de Bpce), la SCB (filiale d’Attijariwafa) et Ecobank Cameroun complètent le peloton avec respectivement ; 10,91%, 8,52% et 8,30%.

    Un établissement financier effectue à titre de profession habituelle des opérations de banque. Les établissements de Crédit peuvent exister sous les formes suivantes : banque, banque mutualiste ou coopérative, caisse de crédit municipal- ou établissement de crédit spécialisé.

  • Par Xavier Messe
    -CNC : des sanctions à appliquer !

    Le 19 décembre dernier, le Conseil national de la communication (Cnc) a pris des sanctions contre certains hommes de médias et certains journalistes. Ces sanctions suspendent organes de presse et journalistes, alors que, quelques dirigeants de médias écopent des avertissements. Les médias sont saints dans leur existence. Ils sont nobles dans leurs missions. Mais, comme ils sont la création de la société, ils sont forcément produits par des femmes et des hommes. 

    Beaucoup de ces humains sont corrects, bien cultivés, bien instruits et dotés d’une solide formation professionnelle. Au plan de l’éthique et de la déontologie du journalisme, ils sont au-dessus de tout soupçon.Malheureusement, dans cet univers, on retrouve des incultes, des incompétents, des manipulés, des personnes sans formation ni morale. C’est cette dernière catégorie qui pollue les médias.
    Un journaliste respecte les personnes, les institutions et les personnes qui les incarnent. Il maîtrise les règles de sa profession. Béchir Ben Yahmed, le fondateur de Jeune Afrique avait coutume de nous rappeler que lorsque son journal est saisi dans un pays, ou qu’il perd un procès, c’est que l’auteur de l’article aura été un piètre journaliste. C’est une vérité !


    Les personnes que le Cnc vient de frapper, récidivistes pour certaines, ont des sérieuses lacunes dans le respect de la déontologie du journalisme.

    Ces personnes parlent ou écrivent pour dire la haine, pour justifier l’injustifiable, pour parader, pour diffuser ou publier n’importe quoi ! Malheureusement, dans cet univers, on retrouve des incultes, des incompétents, des manipulés, des personnes sans formation ni morale. C’est cette dernière catégorie qui pollue les médias.
    Un journaliste respecte les personnes, les institutions et les personnes qui les incarnent. Il maîtrise les règles de sa profession. Béchir Ben Yahmed, le fondateur de Jeune Afrique avait coutume de nous rappeler que lorsque son journal est saisi dans un pays, ou qu’il perd un procès, c’est que l’auteur de l’article aura été un piètre journaliste. C’est une vérité !
    Les personnes que le Cnc vient de frapper, récidivistes pour certaines, ont des sérieuses lacunes dans le respect de la déontologie du journalisme. Ces personnes parlent ou écrivent pour dire la haine, pour justifier l’injustifiable, pour parader, pour diffuser ou publier n’importe quoi ! Si ces personnes ne sont pas capitales de pratiquer le journalisme selon ses règles, il faudrait qu’elles se remettent humblement à l’apprentissage, ou alors qu’elles changent de métier. 
    Dans un pays où il existe des personnes civilisées, il faut que celles-ci commencent par respecter les lois de ce pays. Si ces lois s’avèrent mauvaises, alors se battre pour les faire changer. Le Conseil national de la communication est un organe de régulation des médias, créé par une loi, celle-ci mise en application par un décret du chef de l’Etat. Les médias et les hommes des médias qui chercheraient à affaiblir le CNC ne seront ni des légalistes, et encore moins 
    des patriotes. Si ces personnes ne sont pas capitales de pratiquer le journalisme selon ses règles, il faudrait qu’elles se remettent humblement à l’apprentissage, ou alors qu’elles changent de métier. 

    Dans un pays où il existe des personnes civilisées, il faut que celles-ci commencent par respecter les lois de ce pays. Si ces lois s’avèrent mauvaises, alors se battre pour les faire changer. Le Conseil national de la communication est un organe de régulation des médias, créé par une loi, celle-ci mise en application par un décret du chef de l’Etat. Les médias et les hommes des médias qui chercheraient à affaiblir le CNC ne seront ni des légalistes, et encore moins 
    des patriotes.

  • Dette: la Sgc, la Bicec et Ecobank réclament 6 milliards de FCFA à Hysacam

    Hysacam a finalement lâché le montant dû : 14 milliards de FCFA d’arriérés de factures publiques. Michel Ngapanou, le Directeur général de cette entreprise avait à peine dévoilé l’ardoise à recouvrer par Hysacam auprès de ses partenaires: « lorsqu’on prend l’ensemble des villes, Hysacam réclame l’équivalent de 7 mois d’arriérés« , avait-il révélé, le 4 décembre 2018. Face à la presse ce 14 décembre 2018, le staff de communication confirmera la tension de trésorerie aiguë entre des entités publiques et la société en charge de collecter les déchets solides produits par les ménages, le nettoiement, le balayage des rues, places et marchés et de l’ingénierie urbaine auprès des collectivités territoriales décentralisées. Premières redevables, les Collectivités territoriales décentralisées. Hysacam est en effet signataire de conventions de partenariat avec une vingtaine de villes camerounaises. Qui malheureusement tardent à apurer les factures des prestations fournies.  Autre mauvais payeur, le gouvernement camerounais.

    En 2017, dans une impasse totale Hysacam avait décidé de mettre la pression sur l’Etat du Cameroun dont  le montant total de la dette  s’élevait à plus de 14 milliards de FCFA, soit 25% de son chiffre d’affaires de l’entreprise. La situation alarmante obligera finalement Yaounde à débloquer, fin décembre 2017, la somme de 6 milliards de FCFA au profit d’Hysacam. Restant de la dette, 8 milliards de FCFA.

    Hysacam est confrontée à d’autres sérieux problèmes structurels et techniques : matériel bloqué au Port autonome de Douala, pièces de rechange coincées dans les soutes de bateaux

    Le 26 janvier 2018, Michel Ngapanou interpellait ses débiteurs sur la fragilité de ses finances : « si la totalité de la dette n’est pas payée, Hysacam risque de connaître les mêmes problèmes « . Presqu’un an jour pour jour après cette épisode, les mêmes faits ont produits les mêmes dettes. De nouveau 14 milliards de FCFA  de dette. Pis, Hysacam est confrontée à d’autres sérieux problèmes structurels et techniques : matériel bloqué au Port autonome de Douala, pièces de rechange coincées dans les soutes de bateaux, approvisionnement laborieux en carburant pour les véhicules de ramassage en rotation, mauvaise qualité des routes en zone d’intervention, vandalisme sur le matériel Hysacam, saturation des décharges etc… Conséquence, apprend-on de Garba Ahmadou, « Hysacam doit la bagatelle de 6 milliards de FCFA à des banques locales: la Société générale  du Cameroun (Sgc), la Banque internationale du Cameroun pour l’épargne et le crédit, et Ecobank’’, notamment « Hysacam  bénéficie de l’accompagnement de ses partenaires financiers, des banques, quicontinuent de lui faire confiance. Ce qui est la démonstration que l’entreprise, chaque fois qu’elle est à flot et que ses prestations sont payées dans les délais, exécute avec efficacité sa mission quotidienne de collecte, de transport et de traitement des ordures ménagères dans les villes ». A Hysacam, on reconnait néanmoins que « l’indisponibilité des ressources, le non règlement ou règlement tardif des factures handicapent fortement l’activité et le fonctionnement de l’entreprise qui supporte difficilement diverses charges, salaires, pièces détachées, carburant ».

    Rappelons que c’est dans ce contexte qu’en date du 25 janvier 2017, une correspondance de Ferdinand Ngoh Ngoh, le Secrétaire général de la Présidence de la République, adressée au Premier Ministre, instruisait de nouvelles orientations dans l’ «Organisation du ramassage des déchets dans les centres urbains ». Ouvrant  ainsi « la concurrence de l’activité de collecte et de traitement des ordures dans les centres urbains». Ce, «dans l’optique d’une meilleure gestion du secteur d’activités susvisé, et eu égard aux difficultés récurrentes rencontrées par la Société d’hygiène et de salubrité du Cameroun (Hysacam)« .

    Hysacam s’est doté de 211 nouveaux camions et 17 engins flambant neuf pour un montant total de 24,5 milliards de FCFA. Egalement, a renouvelé en juillet 2018, des contrats de partenariat avec plusieurs municipalités du Cameroun.

     

  • Experts comptables: le Bureau de l’Ordre déclaré illégal par le Tpi de Bonanjo

    Plusieurs procédures judiciaires, administratives et internes illustrent la tension entre le Bureau de l’Ordre national des experts comptables du Cameroun (Onecca) et  René Libong et Roger Tchokogue, respectivement anciens president et vice-président de l’Onecca: La plus récente, celle formulée en novembre 2018 par  René Libong et Roger Tchokogue contre leur convocation devant le Conseil de discipline et de déontologie de l’Onecca, le 20 novembre 2018. Le Tribunal de grande instance  du Wouri saisi, ordonnera après dire droit, à travers deux ordonnances, n°936 et 937, la « transmission des pièces et autres documents valant voies de recours et procédures diverses, à la Chambre d’appel de la Commission de discipline de l’ordre« , juridiction interne compétente pour connaître des oppositions ou récusations des procédures engagées contre ses membres.

    Ce jugement a été succédé par une quirielle d’autres décisions: il s’agit de la  saisine en référé du Tribunal de première instance de Douala-Bonanjo par Roger Tchokogue, qui obtiendra la suspension de l’Assemblée générale du 29 avril 2016, par Ordonnance du 28 avril 2016. L’interdiction par Jean Marc Ekoa Mbarga, le sous-Préfet de Douala 1er d’alors, de la tenue d’une réunion secrète et de diversion entre Marcel Dobill, le président de l’Assemblée générale de l’Onecca et certains experts comptables. Le rejet des défenses à exécution engagées par Leonard Ambassa, actuel président de l’Ordre, contre le jugement du Tribunal de première instance de Douala-Bonanjo. L’accord des défenses à exécution en faveur de Marcel Dobill par arrêt de la Cour d’appel du Littoral. L’intervention du Secrétaire général du Ministère de l’administration territoriale pour la tenue de cette Assemblée générale, finalement décidée pour le 9 mai 2016, en méconnaissance de la décision du juge des référés rendue le 29 avril 2016. La nouvelle assignation en nullité de René Libong et Roger Tchokogue contre l’Ag du 9 mai 2016 devant le Tribunal de première instance de Douala. La convocation le 31 octobre 2018 de René Libong et Roger Tchokogue par la Commission de discipline et de déontologie de l’Onecca, qui prétexte « un quitus de poursuite reçu de l’Assemblée générale » de cette institution. Ce, alors que les procédures d’appel et d’opposition sont pendantes.

    « Fallacieux prétexte« , crient  René Libong et Roger Tchokogue. Ces derniers, après avoir effectués une énième récusation, étaient appelés à comparaître sur deux points d’achoppement précis :  » initier une procédure disciplinaire contre les requérants pour les voir répondre des actes qu’ils ont perpétrés pour nuire à l’image et à la réputation de la profession toute entière « , et  » initier une action en recouvrement contre les requérants pour le supposé préjudice financier subi par l’Onecca dont les montants s’élèveraient à 210.651.586 FCFA pour René Libong et 450.000 FCFA pour Roger Tchokogue« . Après renvoi de la convocation du 31 octobre 2018, les experts comptables incriminés se feront servir une autre convocation à comparaître lors d’une séance disciplinaire du 20 novembre 2018. Ainsi rendu à cette étape de ce rocambolesque contentieux, les deux experts comptables s’interrogeaient sur « la régularité de l’Assemblée générale du 29 avril 2016, sur la régularité de celle du 9 mai 2016, sur la bravade par le Conseil de discipline des différentes demandes de récusation formulées, sur la crédibilité, la légitimité et la légalité de la Commission de discipline et de déontologie ». Le Tribunal de première instance de Douala Bonanjo a tranché: le juge de céans décide d’invalider l’Assemblée générale du 9 mai 2016 ayant conduit à l’élection du Bureau de l’Onecca. Jugement qui emporte également la nullité de tous les actes pris par le Bureau dirigé par Léonard Ambassa. L’autre conséquence directe de ce jugement du Tpi de Bonanjo, c’est l’annulation de la décision de radiation de René Libong et Roger Tchokogoue du corps des experts comptables, décision intervenue suite à une Assemblée générale ordinaire tenue à Yaoundé le 13 décembre 2018.

    A titre de rappel, l’affaire « René Libong et Roger Tchokogue » contre la Commission de discipline de l’ordre de l’Onecca tire ses sources du 26 février 2016, date prévue pour la tenue de l’Assemblée générale (Ag) de l’Onecca. Ladite Ag portait d’après l’ordre du jour dressé préalablement conformément aux dispositions légales, sur « le renouvellement des organes dirigeants de l’Ordre« . Coup de théâtre, Marcel Dobill, le Président de l’Assemblée générale fera introduire de façon inattendue, le point d’ordre sur  » la disqualification de certains candidats » au futur conseil de l’Ordre en gestation à cette époque. Ce, en violation flagrante des dispositions de l’article 11 de l’arrêté n°000001201 Minfi du 18 juillet 2012 portant approbation du Règlement intérieur de l’Ordre national des experts comptables du Cameroun, qui stipule en son alinéa 1, « l’Assemblée générale ne peut délibérer que sur les questions portées à l’ordre du jour et figurant dans la convocation de session« . En son alinéa 2, l’article 11 de l’Arrêté du  Minfi de 2012 cité supra dispose clairement que  » les membres de l’ordre et la tutelle peuvent faire inscrire des sujets dans l’ordre du jour de l’Assemblée générale. A cet effet, ils sont tenus de les présenter au Président de l’ordre au moins un mois avant la date prévue de l’Assemblée générale « . L’alinéa 3 prévoit :  » l’ordre du jour de toute session de l’Assemblée générale est communiqué à la tutelle au moins quinze (15) jours avant la date prévue de l’Assemblée générale par le président du Conseil de l’Ordre’’.

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