Mois : juin 2019

  • Une EcoMatin N°254 actuellement en kiosque

    A la une:

    CAN, Planut, autoroutes, projets hydroélectriques…les paiements disponibles dès cette semaine

    Banques et Finances

    Faillite financière : chronique d’une descente aux enfers de Comeci

    Business

    Agroalimentaire : divorce entre Francis Nana et l’Espagnol Ignasi Ricou
    Smid : l’équipe dirigeante installée
    Chocolaterie : fusion ivoiro-camerounaise pour une nouvelle unité

    Politiques publiques

    Chantiers routiers Le Mintp expérimente ses premiers travaux en régie

    Conjoncture

    Gaz domestique : 35 milliards injectés par l’Etat pour maintenir inchangés les prix en 2018

  • SCDP : les recettes 2018 en hausse de 183%

    La Société camerounaise des dépôts pétroliers (Scdp) informe qu’elle a dégagé un résultat net de 1,5 milliard de FCFA en 2018. Ces recettes sont en hausse de près d’un milliard de Fcfa, soit environ 183% en valeur relative.
    D’après le communiqué rendu public au terme de son Assemblée générale ordinaire qui a lieu le 25 juin dernier, ce résultat net est affecté de la manière suivante : 400 millions de FCFA en termes de dividendes et 1,12 milliard de FCFA au chapitre du report à nouveau. Cette rubrique correspond à la fraction des bénéfices de l’entreprise qui n’est ni distribuée aux actionnaires sous forme de dividendes, ni affectée en réserves légales ou facultatives.
    Doté d’un capital social de 16,8 milliards FCFA, la Scdp affiche au terme de l’exercice 2018, une situation nette de 33,05 milliards FCFA contre 31,9 milliards en 2017. Ce chiffre comporte, hormis le capital, des réserves légales de 3,36 milliards, des réserves libres de 11,06 milliards et un report à nouveau de 1,8 milliard.


    >> Lire aussi – Management : fin de la vacance à la direction générale de la SCDP


    Face à ces performances, l’Assemblée générale a félicité la Direction générale de la SCDP pour « le bon fonctionnement de la société au cours de la période sous revue et pour la qualité des documents et des exposés », lui a donné quitus pour sa gestion et l’a exhorté à continuer dans cette mouvance.
    Créée le 1er juillet 1979 par l’Etat du Cameroun dans le souci d’assurer la disponibilité des produits pétroliers à travers le pays et favoriser le développement de son économie, la Société Camerounaise des Dépôts Pétroliers (SCDP) est la première et unique société assurant le stockage et la distribution en produits pétroliers sur l’ensemble du territoire national. Elle a contribué à alimenter la distribution des produits pétroliers et gaziers dans un réseau de stations-service qui est passé de 287 en fin 2000 à 742 stations opérationnelles en 2017.
    De l’exploitation à l’exploration des produits pétroliers (SNH, agent de l’Etat) au raffinage (SONARA), la SCDP occupe une place de choix dans cette chaîne en tant qu’infrastructure de stockage. Pour mémoire, le Cameroun revendique, en 2017, des capacités de stockage de GPL (gaz de pétrole liquéfié) estimées à 4 219 tonnes.

  • Le Marocain Addoha va investir 19 milliards de FCFA pour accroitre la production de Cimaf au Cameroun

    Elle correspond à l’implémentation d’un projet visant à augmenter les capacités de production de ciment de cette entreprise au Cameroun, dans le cadre duquel le groupe marocain entend investir la bagatelle de 19 milliards FCFA rapporte « Investir au Cameroun ».


    >> Lire aussi – Cimenterie: les producteurs réalisent un chiffre d’affaires de 191,9 milliards FCFA en 2018


    Troisième du marché du ciment dans le pays à travers Cimaf Cameroun, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 28,5 milliards FCFA au cours de l’année 2018, le Marocain Addoha produit déjà annuellement 500 000 tonnes dans son usine de Douala. Cette unité de production a été mise en service en 2014 dans la capitale économique camerounaise. Cimaf entend ainsi doper son chiffre d’affaires sur un marché dont le chiffre d’affaires global a culminé à 191,9 milliards de FCFA en 2018.
    Officiellement, le nouveau projet porté par Cimaf Cameroun vise à tripler la production « Au terme de cette extension, Cimaf Cameroun compte consolider sa position d’acteur majeur sur le marché local et sous-régional », indique l’entreprise.

  • Fritz Ntonè Ntonè stoppe la vente des tickets de parkings payants à Douala

    Fin de la recréation.  Fritz Ntonè Ntonè, Délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala, a informé par voie de communiqué, que la vente des tickets et l’utilisation illicite des remorqueuses sont strictement interdites  dans la capitale économique camerounaise, jusqu’à nouvel avis. Et pour cause, « il nous a été donné de constater la prolifération de la vente de tickets parkings payants et le remorquage illicite des véhicules sur les voies publiques par des individus non identifiés, ce qui est de nature à semer le trouble et le doute dans l’esprit des usagers de la route » a martelé Fritz Ntonè Ntonè dans le communiqué  signé le 26 juin dernier.

    Il a ajouté que la ville de Douala est engagée actuellement dans un « processus d’aménagement des parkings et aires de stationnement » et mène également une réflexion sur des « procédés modernes» de parkings payants. Une fois ces activités achevées, les usagers seront informés du « nouveau mode opératoire » de parking dans la capitale économique. Par contre, peut-on lire dans la note, tout individu surpris en train de vendre ces coupons, ou de procéder aux activités de remorquage illicite sera aussitôt interpellé et les tickets saisis, ou sa remorqueuse immobilisée et mise en fourrière.

    Pour rappel, la taxe de stationnement concerne tout véhicule utilisé pour le transport urbain de personnes exclusivement dans les villes et agglomérations où les municipalités ont mis à disposition des aires de stationnement ou aménagé un plan de circulation. La commune doit, en contrepartie du paiement de cette taxe, aménager des aires destinées au stationnement, notamment au voisinage des bureaux, des usines ou des marchés, etc. Aussi, toute contrefaçon et toute vente frauduleuse des tickets de stationnement sont réprimées conformément aux dispositions du code pénal.

  • Plan d’urgence triennal : 25 milliards FCFA pour financer la réhabilitation des voiries de Yaoundé et Douala

    Célestine Ketcha Courtes, ministre de l’Habitat et du Développement Urbain (Minhdu) a annoncé le déblocage de 25 milliards FCFA pour poursuivre le projet de relance des travaux de réhabilitation des voiries secondaires dans les villes de Yaoundé et Douala dans le cadre du Plan d’urgence triennal (Planut). Il s’agit en effet de terminer les travaux des 116 712,5 mètres linéaires des voies secondaires restantes.

    Plusieurs quartiers ciblés par la réalisation  de ce projet. A Yaoundé par exemple, figure les travaux de réhabilitation des voies école publique de Bastos – ARMP, sur 1 700 ml ; exécutés par l’entreprise CRBC. Les axes palais des congrès  vers les ambassades des Etats Unis ; de Tunisie ; Arabie Saoudite ; quartier Golf, pour 7 651 ml ; réalisés par BUN’S. Les tronçons MRS Nsimeyong ; Etam Bafia ; Biyem-assi commissariat, pour un total de 5 535 ml, construits par Arab Contractors. Les voies Abattoir Etoudi – Marché de bétail – Nkolmbong, avec les bretelles, pour 3 188 ml, réalisés par Croisière BTP. Les chantiers de MAG Sarl, qui couvrent les tronçons Immeuble MacaboTradex Tsinga Elobi et ses bretelles, sur 2 005 ml ; ou encore les voies Carrefour Jean Vespa – Carrefour FEBE ; Camp Sic Messa et ses ruelles, pour un total de 4 110 ml. Les axes Mosquées Essos – Madison – Terminus Mimboman, sur 2 100 ml ; ou encore les routes Maetur Nkomo – Okui – Carrefour Nkomo, avec ses bretelles, pour 3 780 ml ; le tout réalisé par le Groupement SIMFO And Son’s.

    A Douala, l’on évoque les voies de desserte Cité des Billes – Bilonguè, quartier Soboum, pour 4 583 ml dans l’arrondissement de Douala 3ème. Les routes chefferie Ngwele – Bonabéri, et ruelles du quartier Bonamikano, sur 5 047 ml, réalisés par Routd’Af S.A. Les tronçons exécutés par Arab Contractors, concernant les voies Nyalla – Yassa ; Hysacam – Zone industrielle Bassa ; et ses bretelles sur 6 720 ml ; ou encore les voies des quartiers New Deido, Grand Moulin, Deido et Bonatéki. Les tronçons des quartiers Bonanjo, Bonapriso, Akwa, Bali, Bonadibong et Nkongmondo, sur 7 350 ml, réalisés par la société BUN’S. La réhabilitation des voies du quartier Météo, dans l’arrondissement de Douala 2ème, sur 3 124 ml, exécutés par l’entreprise MAG Sarl. En encore la rue du Camp Yabassi, sur 850 ml, confiée à l’entreprise KLBTP Sarl.

    Au cours de la réunion de relance des dits travaux, tenue mercredi 26 juin 2019 à Yaoundé, Ketcha Courtès a recommandé aux entreprises concernées de livrer ces ouvrages dès le mois d’août 2019, une date qui cadre avec les premières missions d’inspection de la CAF pour suivre l’état des infrastructures devant abriter le Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2020.

  • Travaux publics : la Mini-centrale d’enrobés acquise par le MINTP réhabilite 27km de route sur l’axe Edéa-Kribi

    Sept jours après sa mise en service la mini-centrale d’enrobés acquise récemment par le ministère des Travaux publics réhabilite 27km de route sur l’axe Edéa-Kribi. Elle devra étendre les travaux sur 116,2Km pour près de 20 millions FCFA. C’est le constat fait par Emmanuel Nganou Djoumessi mercredi 26 juin au cours d’une descente sur le terrain. Le Mintp qu’accompagnait Armand Ndjodom, secrétaire d’Etat au ministère des Travaux publics chargé des routes a donc pu apprécier les capacités de l’engin. D’abord, la délimitation de la zone à réfection, puis le passage de la mini-centrale qui vient reverser l’enrobé (mélange de bitume et de granulats), avant le passage du compacteur pour définitivement fixer la solution.

    En effet, cet engin vient résoudre un problème criard sur nos axes routiers : réparer les chaussées dégradées (fissures, arrachage de plaques, nids de poule etc). A long terme, il  va permettre de renforcer ses capacités d’action en ce qui concerne ses interventions en régie. Notamment sur des sites où les travaux sont suivis et effectués en régie. Cette démarche des travaux en régie permet d’intervenir plus rapidement pour limiter les dégâts, à des coûts moindres. Elle limite aussi  les contraintes diverses, notamment de temps. « Le Mintp qui se lance dans les travaux en régie utilise ses propres équipements et ses propres ressources humaines ».

    Cette mini- centrale à enrobés est arrivée près de neuf mois après la réorganisation du ministère des Travaux publics.  « Le ministère des Travaux publics a désormais en sein des équipes qui vont faire des travaux en régie.  C’est-à-dire que les ingénieurs s’organisent eux-mêmes pour exécuter des travaux de mise à niveau ou de construction des routes, des dalots, ou des ponts.  Cela nécessite l’existence des équipements de génie civil que nous avons entrepris d’acquérir » avait annoncé Emmanuel Nganou Djoumessi. La maintenance de la mini-centrale est assurée par le parc national du matériel de Génie civil. Grâce à une convention signée entre Emmanuel Nganou Djoumessi et Désiré Abogo Ntang le DG du Matgénie.

     

  • Trésor public: le receveur municipal de Nkoteng au centre d’un détournement de 70 millions de Fcfa

    Simon Pierre Ambole, le receveur municipal de Nkoteng, commune située dans le département de Haute-Sanaga, région du Centre, aurait été le facilitateur d’un réseau de trafic des salaires au Trésor public. D’après le journal Kalara qui relaie l’information, il est poursuivi en justice avec ses quatre présumés complices par le ministère des Finances, pour avoir « usurpé des identités de certains agents publics pour percevoir des salaires indus entre 2013 et 2017 ».

    La première audience s’est tenue le 11 juin 2019 et selon le rapport de l’enquête judiciaire cité par Kalara, la chute de ce groupe de cinq personnes, déjà en détention provisoire à la prison centrale de Kondengui, commence après une requête d’un enseignant au lycée de Makaï à l’extrême-Nord dénonçant une usurpation de son identité par une personne qui percevait un salaire parallèle viré dans un compte bancaire d’ Afriland First Bank.

    En effet, leur mode opératoire serait la falsification des documents administratifs des concernés. Concrètement, les co-accusés Elisabeth Mouale, agent d’entretien à la primature, Claudine Chanase Seleck, contractuel d’administration et Thomas Edili Oman, agent d’entretien, cités par nos confrères racontent qu’ils remettaient à Nathan Eba Ndjana ( contractuel d’administration également mis en cause) qui les auraient recrutés, « une demie carte photo » et celui-ci les ramenait plus tard « la photocopie d’une carte nationale d’identité établie avec le nom du véritable bénéficiaire du salaire et d’autres documents à l’aide desquels ils ouvraient des comptes bancaires pour percevoir l’argent litigieux ». Ce dernier dit avoir été intéressé à l’activité par le receveur Municipal Simon Pierre Ambole, cité comme « le patron du réseau », qui travaillait à la trésorerie générale à ce moment. Mais celui-ci nie les faits.

    Le Trésor public évaluant le montant trafiqué à 70 millions de Fcfa, les co-accusés de Simon Pierre Ambole reconnaissent les faits mais contestent néanmoins les montants qu’on leur impute. Claudine Chanase Seleck par exemple, a avoué qu’elle a reçu par cette magouille, un salaire de 179 000 fcfa entre novembre 2015 et décembre 2017 ; mais qu’on ne lui laissait en fin de compte que 79 000 fcfa. Elisabeth Mouale et Thomas Edili ont fait un témoignage similaire mais sur une durée moins longue que celle de leur co-accusée.

    Ce n’est pas la première fois qu’un tel réseau frauduleux est démantelé au Trésor public. Pour mémoire, il y a environ un mois c’était des cadres de la fonction publique qui comparaissait devant les tribunaux pour avoir falsifié des actes de recrutement régulièrement signés par leur ministre, ayant ainsi permis à plusieurs bénéficiaires de ce faux, de rentrer en possession de plus de 200 millions de francs.

  • Sinistre : l’étendue des dégâts subis par la Sonara

    Certes, la Commission d’enquête mise sur pied le 11 juin dernier, par le Premier ministre, Joseph Dion Ngute, pour faire toute la lumière sur l’incendie survenu à la Société nationale de Raffinerie (Sonara), n’a pas encore livré ses conclusions. Cette Commission d’enquête créée dans le but de déterminer les causes de l’incendie et de proposer les mesures permettant de prévenir les risques de survenance d’une telle catastrophe à l’avenir. Mais également, d’établir les responsabilités inhérentes à cet incendie, d’en évaluer la gestion et faire toute proposition pertinente y afférente. Mais, les premières révélations de Jean Paul Njonou, le directeur général (DG) de la Sonara, sont passées presque inaperçues dans la presse, pourtant elles donnent l’étendue des dégâts subis par cette raffinerie au cours de ce sinistre. Jean Paul Njonou s’est exprimé publiquement sur cet incendie qui a ravagé, le 31 mai dernier, l’unique raffinerie du pays situé à Limbe, dans la région du Sud-Ouest. C’était à l’occasion de la visite des zones sinistrées de la Sonara effectuée par la délégation interministérielle conduite par Gaston Eloundou Essomba, le ministre de l’Eau et de l’Énergie (Minee).


    >> Lire aussi – La Chine prospecte pour la reconstruction de la Sonara


    « En attendant de procéder à l’inspection complète de toutes nos installations pour déterminer avec exactitude l’étendue des dégâts, l’explosion du 31 mai dernier, suivie d’un incendie, faut-il le rappeler, a endommagé totalement 4 des 13 de nos unités de production et en a partiellement soufflé trois », a déclaré le DG de la Sonara. Toujours selon lui, parmi les unités dont l’intégrité a été touchée de façon irréversible, on compte l’unité 10. Elle a pour fonction le fractionnement du pétrole brut en coupes pétrolières (essences totales, kérosène base, gasoil léger, gasoil lourd, résidu atmosphérique). Il y a également l’unité 30, qui sert au fractionnement et à la stabilisation des essences. L’unité 40, quant à elle, sert de fractionnement des gaz plants et de lavage du bupro et du gaz domestique. Enfin, l’unité 70 sert au traitement des eaux de procédés. Il s’agit de l’eau utilisée dans tout le process de fabrication.


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    D’autres unités ont été partiellement touchées. Notamment, l’unité 20 (unité hydro désulfuration des essences), l’unité 50 (pour la production de base de constitution du super), et l’unité 100 (stockage des produits et du pétrole brut). Sur cette dernière unité, le bac A10 (70 769,4 m3 soit 769 400 litres de capacité) a été, selon Jean Paul Njonou, consumé avec plus 10 000 m3 (10 millions de litres) de pétrole brut. Par ailleurs, le bac B20 (stockage des essences légères) et le bac B30 (stockage de Kérosène de base) ont été tous déformés par le souffle de l’explosion. « Avec l’extinction du bac A10 [contenant 10 millions de litres de pétrole brut], nous étions donc arrivés à bout de cet incendie qui aura duré près de trois jours et demi », a affirmé le DG.

  • Coût de vie : Yaoundé, 52e ville la plus chère au monde

    Les habitants de la ville de Yaoundé savent assurément que pour vivre confortablement dans cette partie du pays il faut avoir des revenus. Mais où se situe la cité capitale à l’échelle internationale ? En examinant le classement 2019 du cabinet Mercer consacré au coût de la vie des villes les plus chères au monde pour les expatriés,  l’on remarque que sur les 209 métropoles répertoriées, Yaoundé figure à la 52e position cette année contre 43e en 2018, soit une perte de 9 places.

    Contrairement à Yaoundé, Douala se range à la 66e place du chapitre des villes les plus onéreux pour un travailleur venu d’un autre pays en 2019. Cependant, la capitale économique camerounaise a en effet amélioré son rang en gagnant 07 places car elle se situait à la 73e position en 2018.

    Les cas des villes camerounaises sont relativement moins pénibles en comparaison à plusieurs autres cités africaines. Sur le continent, c’est Ndjamena (Tchad), la 11ème cité la plus chère au monde, Kinshasa (RDC) et Libreville (Gabon) qui sont considérées comme les villes les plus chères en termes de coût de la vie pour les étrangers. Tout juste après ce trio, pointe Lagos, capitale économique du Nigeria, 8ème exportateur mondial de l’or noir, considéré comme le symbole même du paradoxe pétrolier africain, et Luanda, capitale de l’Angola, autre grand producteur africain de brut.

    A l’inverse, les villes africaines les moins chères sont celles des pays à économie intermédiaire ayant développé des infrastructures de qualité et atteint un certain niveau de gestion des flux et des services. Cape Town et Johannesburg figurent parmi les villes les moins chères d’Afrique et du monde. Par Contre, Abidjan, est la sixième ville la plus chère d’Afrique, la trentième au monde. À l’autre extrémité du classement, on trouve Tunis (209è), Banjul (204è) et Nouakchott (192è). Par ailleurs, Tokyo (2è), Singapour (3è) et Séoul (4è) figurent dans le haut du classement, tandis que la place de ville la plus chère du monde revient à Hong Kong (1è) pour la deuxième année consécutive. Les autres villes du top dix sont Zurich (5è), Shanghai (6è), Achgabat (7è), Pékin (8è), New York (9è) et Shenzhen (10è) et Paris (13è).

    Le classement Mercer se base sur un certain nombre de paramètres dont la fluctuation monétaire, le coût du loyer, l’inflation des coûts des biens et service, la connexion internet. L’enquête sur le coût de la vie de Mercer, apprend-on, a pour but d’aider les multinationales et les gouvernements à définir la rémunération de leurs salariés expatriés.

  • Gestion publique: le Plan directeur d’industrialisation en cours de finalisation

    Le ministre de l’Industrie, Gabriel Dodo Ndoke a rencontré le mercredi 26 juin 2019 à Yaoundé, les responsables de toutes les administrations sectorielles, à l’effet de relire le Plan directeur d’industrialisation (PDI), adopté par le gouvernement en 2017 et  apporter d’éventuelles modifications.  S’adressant à son équipe, le Minmidt a rappelé les points à l’ordre du jour. D’abord, la finalisation du document en question. Puis, la présentation du schéma conceptuel du document, ses orientations stratégiques et les réformes fondamentales. Ensuite,  sa transmission dans les services du Premier ministre.

    Selon Bruno Ntakeu, le directeur de l’industrie, il s’agit d’ «actualiser » un document élaboré il y a trois ans. « La planification étant dynamique, d’autres jeux voire contraintes peuvent s’imposer à l’économie. Il est donc important d’évoluer, de ne pas s’appesantir sur des documents élaborés jadis» dit-il.  Et de poursuivre « Il est important de donner plus de chance à ce document afin qu’il soit opérationnalisé et accompagner effectivement la marche vers l’émergence ».  Avant cet atelier, d’autres actions en vue de vulgariser le document ont été menées. C’est le cas des séminaires à l’intention du secteur privé, du parlement et des administrations.

    Elaboré en 2016, le PDI repose sur le développement de trois secteurs prioritaires. Il s’agit de l’agro-industrie, de l’énergie et du numérique, autant de secteurs qui, au regard de l’impact que leur développement peut avoir sur le reste de l’économie, ont été qualifiés de véritables «sanctuaires» industriels pour le Cameroun.

    Suivant les autorités publiques, l’implémentation du PDI devrait permettre d’augmenter de 11 points la contribution du secteur industriel au PIB du Cameroun, la portant de 13% actuellement à 24% au moins, à l’horizon 2035. Mais, de manière globale, le PDI, ambitionne le gouvernement camerounais, a pour objectif principal de faire de la locomotive économique de la Cemac, «l’usine de la nouvelle Afrique industrielle», à l’horizon 2050.

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