Mois : octobre 2019

  • La Régionale SA ouvre une nouvelle agence à Mvog-Ada

    Le personnel de la Régionale SA a mis les petits plats dans les grands. A l’effet de satisfaire les masses de l’arrondissement de Yaoundé 5e, elle vient de délocaliser son agence du lycée Bilingue pour l’ériger au lieu-dit Mvog-Ada (Pakita). La cérémonie d’inauguration a eu lieu jeudi 31 octobre 2019, sous la conduite d’Alexandre Kondj Ekath, directeur général adjoint, qui représentait le PDG. Selon le DGA, plusieurs raisons justifient cette délocalisation. « Puisque nous sommes à l’écoute de notre clientèle, nous avons voulu répondre aux multiples plaintes de celle-ci. Au premier rang l’étroitesse des locaux, puis l’absence de guichet automatique », a-t-il déclaré.


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    En clair, la microfinance avait besoin d’arrimer son agence à l’air du temps, à la modernité. Pour cela, les occupants des lieux disposent des équipements de pointe, parmi lesquels bureaux et appareils électroniques newlook. Le système de sécurité a été renforcé, apprend-on.  Un guichet automatique est aménagé pour les clients disposant des différentes cartes (Carte colombe Or, carte colombe champion particulier 1, etc.) qu’offre la Régionale SA.

    Et pour dire sa satisfaction, André de Bonté Dinang, client de la Régionale depuis 23 ans n’a pas fait l’économie des mots. « La Régionale Sa est mon partenaire. Point besoin de mettre mes œufs dans plusieurs paniers. Mon compte est domicilié à l’agence de Coron. De même que celui de ma femme. J’encourage les Camerounais à venir ouvrir leurs comptes dans cette microfinance », a-t-il témoigné. Afin d’élargir son portefeuille clients, le DGA Alexandre Kondj Ekath a instauré le système des rétro-commissions : « un client de la Régionale SA qui nous ramène un autre gagne 10 000 FCFA ».

    Aujourd’hui La Régionale SA a un réseau de 40 agences au Cameroun et 4 agences au Gabon. Elle apporte des solutions financières à plus de 101 466 clients et 107 442 comptes reposant sur un capital social de plus de 12 milliards de FCFA.

  • Kate Fotso primée meilleure femme entrepreneure africaine 2019

    Première édition, première lauréate. La Camerounaise Kate Fotso s’est vue décerner, mercredi 30 octobre 2019 à Douala, le premier prix du Stand Up For African Women Entrepreneurs (SUFAWE). Sur initiative de Club Afrique développement du groupe bancaire marocain Attijariwafa bank et SCB Cameroun, ce titre est un gage de reconnaissance des valeurs de leadership, d’engagement et de solidarité que la lauréate incarne et véhicule, à travers son action significative dans l’entrepreneuriat et aussi pour sa contribution à la création de valeurs ajoutées et d’emplois.

    « Je suis fière de recevoir ce trophée que je dédie à toutes les camerounaises et à toutes les énergies qui œuvrent sans relâche pour créer de la valeur », a indiqué Kate Fotso, fondatrice et dirigeante de TELCAR COCOA« Nous sommes honorés de remettre ce trophée pour la première fois, en terre camerounaise, patrie de l’entrepreneuriat au féminin,  à une figure de proue au service d’une Afrique qui avance et dont l’action conduit à un impact positif», a pour sa part affirmé Mouna Kadiri, directrice du Club Afrique Développement.

    Femme d’affaires, Kate Fotso est la veuve du défunt André Fotso, ancien président du Groupement inter patronal du Cameroun (GICAM), décédé en août  2016. Selon le magazine Forbes, l’entrepreneure est la 20e fortune (157,30 milliards FCFA) d’Afrique sub-saharienne francophone et la première femme à figurer dans le Top 30 des fortunes francophones d’Afrique. Fondatrice et dirigeante de TELCAR COCOA (cacao), elle est à l’initiative de l’académie des coopératives (Coop Academy), cofondée avec la Société financière internationale (IFC), filiale de la Banque mondiale. Kate Fotso exporte 30% de sa production chez CARGILL, entreprise nord-américaine spécialisée dans la fourniture d’ingrédients alimentaires et dans le négoce de matières premières.

    C’est sans doute pour son potentiel que la jeune dame a été honorée au programme SUFAWE. Dédiée à l’entrepreneuriat féminin, l’initiative SUFAWE a été lancée lors du Forum international Afrique développement 2017 et consolidée par le partenariat signé entre le groupe Attijariwafa bank, la Banque Africaine de Développement (BAD), ainsi que plusieurs associations patronales féminines africaines portant sur l’accompagnement des femmes entrepreneures africaines. A travers ce projet, il est question de soutenir l’entrepreneuriat féminin en Afrique, donner plus  de visibilité et d’outils pour étoffer ce développement. Mais aussi, catalyser la création d’entreprise et contribuer au développement des communautés entrepreneuriales.

  • Une entreprise dénommée « Orange Money Cameroun » créée à Douala

    Selon une annonce légale publiée jeudi 31 octobre 2019 par l’étude de Me Jean-Jacques Moukoury Eyango, une entreprise vient d’être créée sous l’appellation Orange Money Cameroun (OMCM), avec pour siège social Makèpè-Douala. La société anonyme a été conçue aux termes de divers actes reçus par le notaire les 30 septembre et 23 octobre 2019, avec conseil d’administration dont les membres ont mis sur la table 1,2 milliard de FCFA pour constituer le capital.

    Selon les explications du notaire, l’entreprise a pour objet la mise à disposition de services de paiement et la mise à disposition et la gestion des comptes de paiement. Elle va également procéder à l’émission, la distribution et la gestion des moyens de paiement sous forme de monnaie électronique ainsi qu’au stockage de données correspondantes tel que prévu par la règlementation en vigueur au Cameroun.

    Les services associés à la gestion des comptes de paiement (encaissement, paiement, transfert, remise et retrait de fonds), et toute opération vers ou à partir de ces comptes de paiement font également partie de la fourchette de ses prestations. Orange Money Cameroun a aussi pour objet l’octroi du paiement par crédit dans les conditions mentionnées dans la réglementation. Enfin, on a la prise de participation dans les entreprises qui exercent des activités liées à la monnaie électronique au Cameroun.

    Parmi les administrateurs de la société, il y a pôle position Orange Cameroun, un des plus importants opérateurs de télécoms dans le pays, la Financière de Mobiles au Cameroun (FIMOCAM), M. Debord Frédéric Maurice Pierre et Mme Pokossy Doumbe Olga Mirabelle Saya Youta épouse Soumahoro. Les deux derniers administrateurs cités sont respectivement président du conseil d’administration (PCA) et directeur général (DG).

  • Les exportations de bananes du Cameroun en baisse de plus de 48 000 tonnes

    Selon les données de l’Association bananière du Cameroun (ASSOBACAM), les producteurs en activité au Cameroun ont exporté 155 435 tonnes de bananes entre janvier et septembre 2019. Ces exportations étaient de 203 721 tonnes au cours de la même période en 2018, soit une baisse de 48 286 tonnes. Ce qui représente un déclin d’environ 25% en glissement annuel. Cette situation est due à la crise sociopolitique qui anime les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, principaux bassins de production de la banane au Cameroun. Mais également, apprend-on, à la chute de régime d’activité de la société des Plantations du Haut Penja (PHP), leader du marché, au cours de la période sous revue.

    Les exportations de la PHP, filiale locale de la Compagnie fruitière de Marseille, ont reculé de près de 14 000 tonnes entre septembre 2018 et septembre 2019. Passant ainsi de 156 593 tonnes à fin septembre 2018, à seulement 142 621 tonnes à fin septembre 2019. L’entreprise Boh Plantations, quant à elle, gagne 630 tonnes en termes d’exportations, celles-ci ayant enregistré 12 814 tonnes à fin septembre 2019, contre 12 184 tonnes au cours de la même période en 2018.

    Comme c’est le cas depuis septembre 2018, l’entreprise publique Cameroon Development Corporation (CDC) manque à l’appel. Deuxième employeur après l’Etat avec 22 000 salariés, la CDC fonctionne au ralenti. Elle n’assure que 10% de ses capacités au point que la production bananière, qui était en moyenne de 16 000 tonnes par mois, tourne aujourd’hui autour de 1 000 tonnes, d’après le rapport d’activités publié durant ce mois de juin.

    La banane est le troisième produit d’exportation du Cameroun, derrière le pétrole  qui représente plus de 40% des exportations totales du pays, et le bois en grumes ou scié (environ 15%). Elle influence positivement la balance commerciale du Cameroun par conséquent elle assure d’importantes rentrées en devises. Elle pourvoit des ressources budgétaires importantes pour la trésorerie de l’Etat. En terme macro-économique, la banane représente 6% du produit intérieur brut (PIB) du secteur primaire, ce qui correspond à 1,8% du PIB national. En 2015, selon le classement de la FAO, le Cameroun était considéré comme le 5e fournisseur mondial de bananes (278 000 tonnes), derrière l’Equateur (1,36 million de tonnes), la Colombie (1,31 million de tonnes), le Costa Rica (0,95 million de tonnes) et la République Dominicaine (320 000 tonnes).

  • Deux zones industrielles créées dans le Nord-Ouest et Sud-Ouest pour la relance de l’économie

    Lors du Grand dialogue national organisé du 30 septembre au 4 octobre 2019 à Yaoundé, les organisations patronales se sont inquiétées de la situation économique dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest.  En début septembre, le ministère de l’Economie indiquait qu’au premier trimestre 2019, le budget d’investissement public (BIP) dans ces régions était de 4% pour le Sud-Ouest et 8% dans le Nord-Ouest, alors qu’un an plus tôt, ces taux étaient respectivement de 45,6% et 51,2%.

    Pour pallier le déficit, Christol George Manon, directeur général de la Mission d’aménagement et de gestion des zones industrielles (MAGZI), informe les opérateurs économiques de la création à Nkwen (Bamenda dans le Nord-Ouest), et à Ombé dans le Sud-Ouest-Ouest de deux zones industrielles.  « Ces zones industrielles sont opérationnelles et disposent de toutes les facilités nécessaires à l’implantation des entreprises », indique-t-il.

    Le DG de la MAGZI rappelle que cette initiative s’inscrit en droite ligne des recommandations du Grand dialogue national, et lance un appel à tous les opérateurs à venir investir dans ces zones en y créant des activités génératrices de richesses et d’emplois. Ce qui devrait permettre de limiter les incidences économiques de la question sécuritaire  dans ces régions. On se rappelle une enquête du Groupement inter patronal du Cameroun (GICAM) qui révélait que la Cameroon development corporation (CDC) a perdu plus d’1 milliard de FCFA de biens tandis que PAMOL enregistre un manque-à-gagner pour 12 milliards de FCFA.

    Dans la filière Cacao-café, la crise anglophone a fait perdre à l’Etat 56 milliards de FCFA (20%) de recette d’exportation. Le Sud-ouest et le Nord-ouest étant de grands bassins de production, cette filière subit avec acuité les effets de cette crise sécuritaire. Le Sud-Ouest représente 45% de la production cacaoyère nationale tandis que le Nord-Ouest est le principal bassin de production du café arabica avec plus de 70% de la production nationale.

  • La Société immobilière du Cameroun prépare un code de résidence pour ses cités

    Ahmadou Sardaouna   a rencontré les locataires des logements de la Société immobilière du Cameroun (SIC)  construits dans les quartiers Roumde Adjia et Bornouan à Garoua. Le moins que l’on puisse dire, c’est que du côté de chacune des parties, il y avait des récriminations. Nombre d’incompréhensions ont pu être exprimées par les locataires : assainissement des bâtiments, coût des loyers à géométrie variable, prolifération d’activités entraînant des nuisances sonores, etc.

    Des éléments de réponse ont été apportés aux plaintes formulées, et le directeur général n’a manqué aussi d’évoquer quelques griefs à l’encontre des occupants des camps SIC. Ahmadou Sardaouna énumère, entre autres : incivisme, délaissement des épaves qui favorisent des niches de banditisme, système de sous-location, accumulation d’arriérés de loyers, détérioration du patrimoine et des espaces communs…

    Pour une meilleure collaboration, Ahmadou Sardaouna, annone un certain nombre de mesures. D’abord, il sera mis sur pied un cadre de dialogue permanent. C’est la raison pour la laquelle des organisations seront établies au sein des cités-SIC, avec des représentants de chaque immeuble et chaque bloc de résidents pour permettre d’avoir une interface avec l’administration de la SIC.

    Autre annonce : l’édition d’un code de résidence des cités, l’élaboration d’un plan de sécurité qui comprend la construction des clôtures autour des immeubles et blocs ainsi que le renseignement des autorités administratives sur les occupants afin de leur permettre de mieux déployer leurs services de sécurité. Il est également annoncé le début des travaux d’assainissement de Roumde Adjia sous la supervision du ministère de l’Habitat et du développement urbain (MINHDU), en collaboration avec la communauté urbaine, le déclenchement imminent d’actions en justice contre les locataires accumulant des impayés.

    A noter que cette descente de terrain du DG de la SIC s’inscrit en droit ligne des prescriptions formulées par la ministre Célestine Ketcha (MINHDU), qui avait demandé de réunir toutes les conditions de la relance de la filière de production des logements décents.

  • Le personnel actionnaire de DIT réclame 10 milliards de dividendes à Bolloré

    A mesure que le contrat de concession du terminal à conteneurs du port de Douala-Bonabéri tire à sa fin, le président de la République du Cameroun fait de plus en plus l’objet de sollicitations des différentes parties impliquées. Cette fois, cela vient des travailleurs portuaires. Dans une lettre datée du 28 octobre 2019 et adressée au chef de l’Etat, sous le couvert du secrétaire général à la présidence de la République, le Syndicat autonome des travailleurs portuaires du Cameroun (SATPC) implore Paul Biya d’ordonner que des clarifications soient faites sur certains points concernant la concession. Notamment, le paiement des dividendes dus au personnel actionnaire ainsi que la libération du capital de Douala international terminal (DIT).

    « Depuis 2004, le personnel, attributaire de 6% d’actions entièrement souscrites et libérées, n’a jamais bénéficié de dividendes y relatifs », s’insurge le président du syndicat, Jean Paul Ngoumou. Et de souligner dans la correspondance que ces dividendes qui leurs sont dus sont estimés à plus de 10 milliards de FCFA. Raison pour laquelle les syndicalistes souhaitent une revue de l’historique du compte intitulé « augmentation de capital » n°30 027736 0 551 000, (Code banque : 30002, Code SWIFT : CRELYCMCX). Logé au Crédit Lyonnais du Cameroun, ledit compte devait recevoir les fonds, précisent-ils. Ils exhortent donc le président camerounais à œuvrer pour « le rétablissement du personnel dans ses droits ».

    Les doléances à l’endroit de Paul Biya portent aussi sur le processus de libération du capital de Douala international terminal (DIT), la filiale du consortium Bolloré/APMT qui gère le terminal. Le SATPC estime en effet qu’il existe des zones d’ombre dans la constitution du capital du concessionnaire, dont le montant avait été fixé à 4 milliards de FCFA selon la convention de concession du 28 juin 2004. Le 5 octobre de la même année, rappelle le syndicat, la société  DIT est créée avec un capital de 300 millions de FCFA. Lors de l’assemblée générale extraordinaire du 23 décembre 2004, l’on annonce une augmentation de ce capital à hauteur de 3,7 milliards de FCFA.

    Cependant, « à ce jour il n’existe de trace de libération effective des parts APM Maersk et Bolloré de 1 450 000 000 chacun, bien qu’il en soit régulièrement fait allusion dans les différents états financiers de DIT », dénoncent Jean Paul Awoumou et ses camarades. Ils en veulent pour preuve le fait que le Port autonome de Douala (PAD) n’a jamais validé le document prévu à l’article 35 de la convention de concession (…) attestant entre autres de la libération effective du capital avant l’entrée en vigueur de la concession.

    Même les travaux de normalisation PAD/DIT n’auraient pas permis de lever le voile sur ce point, souligne le syndicat. Qui s’étonne que « relativement aux usages et pratiques s’agissant des transferts de fonds à l’international, il s’avère matériellement impossible de transférer de tels montants dans des proportions de temps aussi réduits ».

  • Assurance : le rétropédalage de la Sonara

    Jean Paul Njonou, le directeur général de la Société nationale de raffinage (Sonara), a lancé, le 10 octobre dernier, un appel d’Offres national ouvert pour le renouvellement du programme triennal d’assurances de la raffinerie (2020 – 2021 – 2022). Les prestations à exécuter sont réparties en trois lots distincts, lesquels couvrent trois catégories d’expositions, notamment: les risques du patrimoine de la Sonara et les risques de transport des produits ; les risques de responsabilité civile ; et le parc automobile.

    Dans le cadre du lot 1, les risques du patrimoine et les risques de transports des produits sont des événements pouvant affecter les installations techniques, les unités, les bureaux, les résidences de fonction des cités, le parc informatique, les logiciels, les données en machine et les conséquences financières de l’arrêt de production consécutif à un sinistre majeur.


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    Ces expositions seront couvertes dans le cadre des neuf polices ci-après : tous risques sauf installations portuaires; tous risques sauf unités de stockage et utilités ; tous risques sauf zone de chargement ; tous risques sauf informatique Process ; global dommages; tous risques informatiques bureaux; multirisques bureaux, cités; transport des produits bruts et finis; facultés maritimes et aériennes.

    Dans le cadre du lot 2, les assurances de responsabilité civile sont destinées à couvrir la Sonara contre les  effets financiers des recours initiés par les tiers, lorsque ceux-ci connaissent des dommages consécutifs à l’activité de la raffinerie. Dans ce cas, si au terme de l’examen desdits recours, la responsabilité est retenue, l’assureur prendra en charge les réparations dommages.  Ce risque sera couvert par les sept polices ci-dessous: responsabilité civile première ligne; responsabilité civile deuxième ligne; responsabilité civile troisième ligne; responsabilité civile marine; responsabilité civile Infirmerie ; responsabilité civile sports; responsabilité civile.

    Pour ce qui est du lot 3, bien que faisant partie des actifs du patrimoine, le parc automobile de la Sonara est exposé à une grande variété de dommages, notamment la responsabilité civile (RC), le vol, l’explosion, l’incendie. Cette panoplie de risques non exhaustive est couverte par quatre polices, selon l’usage et l’âge des véhicules. Il s’agit de : parc automobile (hors TPV) ; parc automobile TPV ; RC engins de chantier; RC Agent en mission.

    Le coût prévisionnel des opérations sur les trente-six mois, telle que consigné dans le support d’études préalables internes, se décline comme ci-après par lot : 10,694 milliards. Dans le détail, le lot n°1 (Assurances du patrimoine de la Sonara et des risques de transport des produits) 10,7 milliards de FCFA. Le lot n°2 (Assurances responsabilité civile) est de 894,37 millions de FCFA. Le lot n°3 (Assurances du parc automobile): 232,537 millions de FCFA.


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    La participation aux lots n°1 et 2 du présent appel d’offres est ouverte aux compagnies d’assurances de droit camerounais, qui ne sont pas sous sanction de la CIMA et qui ne sont pas en litige avec la Sonara. Afin d’éviter toute concentration des risques, les soumissionnaires devront se constituer en groupements de deux compagnies minimum pour la soumission. Les capacités d’absorption, cumulées des réassureurs du groupement doivent absolument être supérieures à 250 milliards de FCFA. Le présent lot n°3 de l’appel d’offres est ouvert aux compagnies d’assurances de droit camerounais titulaires d’un agrément en vigueur et qui ne sont pas sous sanction de la CIMA, ou n’ayant pas déjà fait l’objet d’une mesure disciplinaire des organismes en charge des marchés publics et n’étant pas en litige avec la Sonara.

    L’ouverture des offres se fera en deux temps ; l’ouverture des offres administratives et techniques interviendra dans un premier temps, suivi dans un second temps de celle des offres financières des soumissionnaires ayant obtenu la note technique minimale requise. L’ouverture des pièces administratives et des offres techniques aura lieu le 14 novembre 2019 à 10h30 au restaurant d’entreprise de la Sonara à Limbé, par la Commission Interne de passation des marchés. Seuls les soumissionnaires peuvent assister à cette séance d’ouverture ou s’y faire représenter par une personne de leur choix dûment mandatée. Celle des offres financières aura lieu au terme de l’analyse technique et ne concernera que les soumissionnaires ayant obtenu la note minimale de 70 points sur 100.

    Le programme triennal 2019-2021 réajusté 

    Jean Paul Njonou, le directeur général (DG) de la Société nationale de raffinage (Sonara), vient de publier une décision portant « annulation de l’appel d’offres n° 011.19/Aono/Sonara/Cipm/2019 du 1er avril 2019 relatif au programme triennal (2019-2021) d’assurances » de la raffinerie.

    Selon le DG, l’annulation de cet appel d’offres d’assurances couvrant trois exercices s’impose de facto « en raison de la modification de la configuration des risques suite à l’incendie du 31 mai 2019 ». Jean Paul Njonou évoque aussi, comme justification, le conflit qui oppose la Sonara à la compagnie d’assurances Activa, membre d’un groupement d’assureurs soumissionnaires à cet appel d’offres, relativement au règlement du sinistre consécutif à l’incendie du 31 mai dernier.


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    Si l’on tient à l’esprit et la lettre de cette décision, la Sonara annule dans le fond et la forme son programme d’assurances jusqu’en 2021. La décision du top management ne surprend pas. En effet, dans la nuit du 31 mai 2019, un incendie a consumé quatre des treize unités de production du processus de raffinage conduisant à l’arrêt de la chaine de production à la Sonara. Sauf qu’avant le sinistre, la société avait déjà lancé le recrutement d’un ou plusieurs assureurs.

    « Il faut maintenant revoir le type ou les types d’assurances qui cadrent avec la situation de la raffinerie depuis le 31 mai dernier. Il faudra revoir les termes de l’appel d’offres qui avait été lancé le 1er avril. La donne a changé avec l’incendie », explique une cadre de la Sonara. Relativement à l’incendie dont elle a été victime, la Sonara a engagé des discussions au sujet de son indemnisation avec le réassureur suisse Swiss-RE. Les conclusions de ces discussions restent attendues.

    En juillet dernier, la Sonara a engagé des discussions au sujet de son indemnisation. « Le directeur général de la Sonara [Jean Paul Njonou] et l’un de ses collaborateurs en séance de travail le mercredi 24 juillet 2019 avec le département sinistre de Swiss-RE et les experts Sonara dans le cadre de l’indemnisation de la Sonara suite au sinistre du 31 mai 2019 », révèle une source crédible. Sans plus. Mais, l’on sait déjà au moins que c’est Swiss Reinsurance Company, une société d’assurance et de réassurance fondée à Zurich (Suisse) en 1863, qui s’occupe dudit sinistre.

    Pour l’heure, il demeure encore un flou autour de l’indemnisation du sinistre de la Sonara. Surtout que des informations relayées par la presse locale font état de ce qu’au moment de l’incendie, la Sonara n’avait pas encore payé sa prime d’assurances. Pis, certains ont soutenu que cette assurance avait été réglée après l’incendie ayant endommagé totalement 4 des 13 unités de production de la raffinerie. Trois unités ont été partiellement soufflées. 10 millions de litres de pétrole brut sont partis en fumée.

    La Sonara n’a jamais voulu s’exprimer sur la question. Encore moins, un autre officiel. Mais le sujet a été au centre d’un échange, le 2 juillet dernier, entre le Premier ministre, Joseph Dion Ngute, et l’Association des sociétés d’assurances du Cameroun, conduite par son président, Théophile Gérard Moulong. Au sortir de cette audience, M. Moulong, avait fait une déclaration selon laquelle, l’incendie de la Sonara est beaucoup amplifiée « par le fait de l’absence des devises, car, les assureurs n’arrivent pas à payer les réassureurs. Ce qui veut dire qu’un sinistre comme celui-là peut être difficile à réparer ».

     

  • Charles Etoundi et son épouse virés du CEPER par le nouveau top management

    C’est à travers un communiqué publié vendredi 25 octobre 2019 dans les colonnes du journal gouvernemental Cameroon Tribune que la nouvelle a été rendue publique. Charles Etoundi, enseignant et ancien ministre de l’Education nationale, vient d’être débarqué du poste de président du conseil d’administration du Centre d’édition et de production pour l’enseignement et la recherche (CEPER).

    « M. Charles Etoundi, ex-PCA et son épouse, dame Etoundi née Ebogo Christine Jeanne Marie, légalement ne sont plus habilités à agir au nom et pour le compte du CEPER SA », écrit en effet Christian Hebrard, président directeur général de cette structure dans le communiqué susmentionné. Cette décision a été prise au terme d’une assemblée générale et d’une session du conseil d’administration durant lesquels de nouveaux administrateurs ont été élus, apprend-on. Le PDG du CEPER précise que les travaux se sont déroulés en exécution de deux décisions de justice, en l’occurrence les ordonnances 1376 du 13 septembre 2018 et 1766 du 25 novembre de la même année.

    Première entreprise introduite dans le champ de la privatisation au Cameroun, le CEPER avait été repris par un groupe de financiers constitué d’enseignants camerounais, de la Banque monétaire et financière du groupe Banques populaires, de l’Organisation internationale de la Francophonie, et d’un groupe de privés camerounais. Sa situation financière s’est dégradée au fil des années, principalement à cause de la concurrence jugée déloyale par ses dirigeants. Charles Etoundi, président du conseil d’administration depuis 2003, annonçait dans une interview accordée au quotidien Mutations le 18 mars 2010, avoir « repris les choses pour la restructuration ».

    Aujourd’hui, non seulement le CEPER n’a pas repris des couleurs – les éditeurs locaux dont il fait partie se contentent actuellement de 5% des parts de marché du livre scolaire –, mais celui qui avait porté le projet du temps où il était proviseur du Lycée général Leclerc de Yaoundé dans les années 1990 n’est plus de la maison. Il faut dire que sa gestion au sein du CEPER a longtemps été décriée. On se souvient notamment de la vive crise sociale au sein de l’entreprise en fin 2017, lorsqu’il avait été accusé par les employés de s’être accaparé 600 millions de FCFA.

  • L’ART lance son plan triennal d’assurance de 900 millions de FCFA pour assurer ses 503 agents

    Dans le cadre des prestations sociales que les textes et règlements exigent au Cameroun, l’Agence de régulation des télécommunications (ART) entend dépenser quelques 900 millions de FCFA pour couvrir son personnel. L’appel d’offres pour la sélection des assureurs a été rendu public en ce début de semaine.

    Selon Philémon Zoo Zame, directeur général de l’ART, les prestations à exécuter par les compagnies d’assurance portent sur trois principaux points : assurance maladie, évacuation sanitaire, individuel accident. La période couverte est de trois années.

    La première tranche, ferme, va du 1er janvier au 31 décembre 2020. Les deux autres tranches, conditionnelles, vont jusqu’au 31 décembre 2022. Le coût prévisionnel de cette opération, à l’issue des études préalables, indique pour chaque exercice, une dépense globale de 300 millions de FCFA.

    Instituée par la loi du 21 décembre 2010 régissant les communications électroniques au Cameroun, l’Agence de régulation des télécommunications compte à ce jour 503 personnels. Cet établissement public administratif, doté de la personnalité juridique et de l’autonomie financière, a plusieurs missions qui lui sont dévolues dans le but d’assurer la régulation dans le secteur des télécommunications au Cameroun.

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