Jour : 23 mars 2020

  • Coronavirus: Orange Cameroun offre 100 millions de FCFA au ministère de la Santé publique

    Pour sa contribution dans le cadre de la lutte contre la propagation du Coronavirus dans le pays, l’entreprise de téléphonie mobile Orange Cameroun a pris d’importantes mesures qui accompagnent en même temps le gouvernement et les populations. Ainsi, Orange Cameroun annonce qu’elle va accorder une dotation en matériel médical à travers la Fondation Orange d’un montant de 100 millions de FCFA au ministère de la Santé publique.

    Outre ce don, l’entreprise met en place un certain nombre de facilité pour ses clients et le grand public. Aussi, annonce-t-elle une gratuité des frais sur les transferts d’argent compte à compte, sans limite de montant, via Orange Money afin de limiter les manipulations de cash. Raison d’ailleurs pour laquelle elle invite les populations camerounaises à effectuer leurs opérations via ce service.

    Orange Cameroun a également décidé de la gratuité des frais sur les paiements de facture d’eau via son service pour permettre aux consommateurs d’effectuer en toute sérénité le lavage systématique des mains. L’opérateur des télécoms donne également un accès gratuit aux contenus éducatifs pour les élèves et les étudiants via www.pulse.orange.cm ou le numéro #119# afin d’assurer la continuité de l’instruction et des révisions de cours depuis la maison.

    Par ailleurs, une baisse tarifaire de 30% est effectuée sur les forfaits internet résidentiels afin de permettre aux populations de suivre l’actualité et garder le contact avec le monde, et une baisse de 50% sur les équipements de connexion clés USB pour rester connecté au monde tout en restant à la maison.

  • Coronavirus: SCR Maya et Prometal offrent 250 millions de FCFA

    La Société Camerounaise de raffinage Maya (SCRM), entreprise du secteur des oléagineux, a ouvert le bal des soutiens à L’Etat venant du secteur privé dans le cadre de la riposte à l’épidémie de coronavirus au Cameroun. Pour la cause, Bienvenue Ngamba, représentant de l’entreprise, accompagné de Jacquis Kemleu Tchabgou, secrétaire général de l’Asroc (Association des raffinauers d’oléagineux du Cameroun) a ainsi remis un chèque de 150 millions de FCFA au ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie.

    « Nous marquons ainsi notre désir, en tant que société citoyenne, d’encourager et de soutenir l’Etat (…) Cette initiative a pour but de pousser les autres opérateurs économiques à emboiter le pas pour limiter les dégâts de cette pandémie et mettre à l’abri les Camerounais », déclaré, en substance, le consul honoraire Dieudonné Ngamba.

    Message visiblement suivi trois jours après par l’entreprise Prometal, spécialisée dans la fabrication métallique, la métallurgie et l’aciérie. Haissam El Jammal, directeur général de Prometal, a en effet remis au ministre de Manaouda Malachie un chèque d’une valeur de 100 millions de FCFA. Le DG de Prometal justifie cet acte : « Prometal Cameroun reste et demeure une entreprise citoyenne. Nous accompagnons autant que possible les pouvoirs publics à tous les niveaux. Cette fois, nous avons apporté notre modeste contribution contre le Covid-19 qui nécessite l’apport de tous ».

    Cet apport significatif de 250 millions de FCFA de ces entreprises membres du Groupement Inter patronal du Cameroun (Gicam) intervient au lendemain des préoccupations incidentes formulées par Célestin Tawamba, président du Gicam à l’endroit du ministre de la Santé. Le 6 mars 2020, il s’interrogeait en effet sur les mesures d’accompagnement des entreprises camerounaises par l’Etat ou sur l’impact de la pandémie sur les importations et les exportations. Le secteur privé a également pris langue avec le ministre du Commerce sur les mesures conservatoires envisageables contre la spéculation et une hausse éventuelle des prix des produits de consommation. En attendant une réaction de l’Etat sur ce sujet, le secteur privé camerounais marque des points en matière de responsabilité sociétale.

  • Afriland donne accès gratuit à certains services pendant deux mois

  • Coronavirus: MTN Cameroon facilite les transactions électroniques

    Le leader de la téléphonie mobile au Cameroun a son plan de réponse à la crise sanitaire actuelle. MTN Cameroon a décidé de suspendre, à partir du 20 mars et sur une période de 30 jours, le paiement des frais sur les transferts entre les comptes MTN Mobile Money (MoMo).

    Cette suspension des frais concerne les transferts d’argent allant jusqu’à 20 000 FCFA ; la mesure étant limitée à trois opérations par jour et par compte. Selon l’entreprise, il est question de contribuer à la lutte contre le coronavirus en réduisant autant que possible le recours au cash et en favorisant les paiements à distance.

    Ce qui permet de faire face aux contraintes liées aux mesures gouvernements qui limitent les mouvements et déplacements des personnes en vue de réduire les risques de propagation du Covid-19.

    Il est à noter qu’à la direction générale et dans ses agences dans toutes les régions du pays, MTN Cameroon a pris des dispositions pour protéger le staff et les usagers, tout en continuant d’être opérationnel. La prise de température, par exemple, est obligatoire pour tous les usagers et le personnel, le lavage des mains avec le gel désinfectant aussi.

    « A MTN Cameroon, nous avons toujours fait de nos clients notre priorité. Face aux moments difficiles que nous traversons ensemble avec la propagation du Covid-19, nous serons davantage à leurs côtés. Nous allons nous assurer qu’ils restent connectés et en contact avec leurs proches. Nous travaillons également à leur apporter des solutions permettant de leur faciliter la vie autant que possible. Le mobile money est une de ces solutions. Nous encourageons les entreprises et les Camerounais à tirer avantage de cette solution pour mieux faire face », a déclaré le directeur général de MTN Cameroon, Hendrik Kasteel.

  • Coronavirus: la SABC met l’accent sur la sensibilisation

    C’est depuis fin janvier 2020 que la Société Anonyme des Brasseries du Cameroun (Sabc) a mis en place une cellule de crise en relation avec le siège du groupe Castel. Des mesures ont ainsi été prises pour informer, sensibiliser, protéger les employés de l’entreprise, leurs familles et l’ensemble des visiteurs des Brasseries du Cameroun.

    Il s’agit, entre autres : de la distribution des dépliants, de la sensibilisation des personnels et des usagers au lavage des mains, de l’effectivité des tests de température à l’entrée de tous les établissements de la Sabc ; de la limitation des déplacements des personnels entre les filiales, etc.

    Ces mesures qui existaient depuis fin janvier 2020 en coordination avec la maison-mère Castel en France, ont été suivies d’autres depuis le début du mois de mars. La Sabc a ainsi renforcé son dispositif par des mesures de confinement, notamment la mise en quarantaine, pendant 14 jours, de tous les collaborateurs ayant séjourné dans une zone à risque, avec un suivi assuré par des équipes médicales de l’entreprise.

    « Devant la propagation de la maladie et les dernières mesures de restriction des voyages et déplacements en Europe et partout ailleurs, le groupe Sabc a renforcé son dispositif et encourage désormais le travail à distance pour les collaborateurs dont la présence au bureau n’est pas indispensable », souligne l’entreprise. La Sabc a, dans ce sens pris de nombreuses mesures restrictives : suppression des déplacements professionnels vers et en provenance de l’étranger ; suppression des déplacements à l’intérieur de ses établissements au Cameroun, sauf cas de force majeure et dérogation spéciale du directeur général ; réunions par vidéo conférence avec port obligatoire des masques pour les autres réunions en présentiel. Par ailleurs,

    Toutes les réunions de plus de dix personnes sont soumises à une autorisation préalable du Comité de gestion de crise ; tous les événements regroupant plus de 10 personnes sont annulés, à l’instar des conventions annuelles, des team building, des animations en soirée, etc.

    En outre, le Comité de gestion de crise fait un point journalier et régulier avec le directeur Général, met à jour et partage des informations par pays, et effectue une mise à jour des consignes en cas de nécessité. Pour communiquer, la société brassicole distribue des dépliants dans tous ses sites, diffuse des messages de sensibilisation sur les écrans dans les halls d’accueil, sensibilise quotidiennement le personnel et les visiteurs sur les mesures préventives, et informe régulièrement le personnel sur l’évolution du virus.

  • Coronavirus: le PM apporte des instructions complémentaires

    Le mercredi 18 mars, le Premier ministre, chef du gouvernement Joseph Dion Ngute, a tenu une concertation interministérielle restreinte, à l’effet de déterminer les modalités d’application des mesures prises dans le cadre de la lutte contre la propagation de la pandémie du Coronavirus au Cameroun.

    A l’issue de celle-ci, le chef du gouvernement, a retransmis aux personnes présentes les instructions complémentaires du chef de l’Etat aux 13 précédemment prescrites, par lui-même le 17 mars.

    1. Les mesures contenues dans la déclaration du Premier ministre du 17 mars vont s’appliquer sur une durée de 15 jours renouvelables en cas de nécessité ;
    2.  Les audiences dans les juridictions sont maintenues, dans le respect du nombre de cinquante (50) personnes maximum autorisées pour chaque regroupement ;
    3. Les échanges commerciaux avec l’étranger vont se poursuivre, en particulier avec le Tchad et la République centrafricaine, sans préjudice du contrôle sanitaire des conducteurs,

    A la fin des échanges, le Premier Ministre a communiqué aussi des directives suivantes en direction des administrations :

    1. Le prélèvement systématique, à l’aide des thermos flash, de la température des personnels avant leur accès à leurs différents lieux de service ;
    2. L’installation des désinfectants dans tous les édifices ouverts au public
    3. La restriction des visites dans les services publics
    4. La restriction de la mobilité des personnels au sein des administrations

    Le respect des horaires réglementaires de travail pour le personnel non-essentiel

  • Autoroute Yaoundé-Douala : le gouvernement recherche un partenaire pour lancer la phase II

    Selon Emmanuel Nganou Djoumessi, le prestataire sélectionné devra démontrer son expérience, son expertise, son intérêt, ses ressources et son potentiel ainsi que toutes les qualités nécessaires pour mener à bien ces travaux. Les travaux à mener sur ce tronçon autoroutier portent sur : cinq échangeurs (Bodmon pk 99), Edéa Est (132), Logbadjeck pk 161, Dibamba Beach pk 182 et Douala pk 194. Deux grands ouvrages de franchissement sont également projetés, notamment la construction du pont sur la Dibamba 250 m, et la construction du pont sur la Sanaga (500m). Trois brettelles routières sont également prévues reliant l’autoroute à la nationale No 3 à l’Est d’Edea, au contournement d’Edea à l’Ouest et à Dibamba Beach.

    L’appel public international à manifestation d’intérêt du Mintp rendu public le 04 mars 2020 renseigne que la section autoroutière se situe à la fin de la phase I actuellement en construction (échangeur de Bibodi) et la ville de Douala, en passant par Edéa, avec une vitesse de référence 90 km/h. L’approche que préconise le Mintp repose sur un Partenariat Public-Privé (PPP), afin de permettre de mettre à profit l’expertise du secteur privé.

     En ce qui concerne les caractéristiques, l’Etat prévoit 2×2 voies extensibles vers l’intérieure ultérieurement si le trafic l’exige, à 2×3 voies. Deux chaussées de 7,50 m chacune, deux bandes d’arrêt d’urgences de 3 m de largeur, deux bandes dérasées de gauche de 1 m chacune, une bande médiane de 9 mètres, une berne côté extérieur de 0,50 mètre de largeur, un arrondi de talus de 0,50 mètre de largeur en remblai ou n dispositif de drainage en déblai. Les dossiers de candidature doivent être déposés au ministère des Travaux Publics au plus tard le 21 mai 2020.

    L’autoroute Yaoundé-Douala vise à construire un réseau routier moderne d’environ 215 km entre les deux plus importantes villes du pays que sont : Yaoundé et Douala. Le coût prévisionnel des travaux de la première phase varie de 284 à 337,84 milliards FCFA selon les sources. La phase 1 de cette autoroute permettra de construire sur environ 60 kilomètres, une autoroute de 2 x 2 voies extensibles à 3 voies, du point kilométrique 0 à l’échangeur de Bibodi.

    Selon la Banque mondiale, le coût de cette autoroute est trop élevé en comparaison avec d’autres projets africains de même acabit. Dans un rapport publié en 2018, l’institution financière internationale révèle que l’autoroute Yaoundé-Douala atteindra au final un coût de 11 millions USD (près de 6,5 milliards de FCFA) par kilomètre alors qu’il est de 3,5 millions USD (environ 2 milliards de FCFA) en Côte d’Ivoire et 3 millions USD (près de 1,7 milliard de FCFA) au Maroc.

  • Le PAD soutient la formation professionnelle des jeunes

    La signature de cette convention entre le Port autonome de Douala(PAD)et le Centre professionnelle d’excellence (Cfpe) a eu lieu ce 18 mars, à Douala, la capitale économique du Cameroun. Elle s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités professionnelles des jeunes apprenants de ce centre. Le but étant de donner aux pensionnaires de ce centre de la substance nécessaire afin de faciliter leur insertion socioprofessionnelle. La cérémonie organisée à cette occasion a été présidée par Issa Tchiroma Bakary, le ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle (minefop).

    Une lecture du protocole de partenariat qui lie ces deux institutions laisse voir que l’objet de l’alliance est de créer et de développer une collaboration, mutualiser leurs stratégies de formation professionnelle, procéder à des échanges d’expertises dans le domaine de la formation en alternance en continu ; procéder au recyclage, à des conversions, et de la requalification des travailleurs.

    Le directeur du Cfpe de Douala, Amadou Bobo, s’est satisfait de ce que l’établissement dont il a la charge tirera un énorme bénéfice de cette convention. De manière concrète, les apprenants vont aller se former en alternance au niveau du Pad, ils bénéficieront des stages d’entreprise et « rien n’exclut que les meilleurs de nos élèves soient recrutés au PAD », conclut-il.

    Le besoin de renforcement des capacités du personnel du PAD est réel. Le directeur général du PAD, Cyrus Ngo’o le pense.  Issa Tchiroma Bakary a saisi l’opportunité pour féliciter les deux parties pour toutes ces actions positives menées chaque jour pour soutenir le développement de la nation.

  • 10 milliards de FCFA pour la 3e phase du projet Haute intensité de main d’œuvre

    Un Atelier organisé récemment par le Programme national de développement participatif (Pndp) dans la région de l’Extrême-Nord a servi d’occasion pour la restitution des résultats des projets Himo 1 et 2. Il faut préciser que le bilan positif des 2 premiers Himo ont été les principaux mobiles ayant permis de déboucher sur la troisième phase.

    Marie Madeleine Nga, coordonnatrice du Pndp, se dit satisfaite. Elle fait savoir que grâce à ce bilan positif, le projet passe à sa troisième phase. Durant cette nouvelle étape, la cible est passée de 20 communes à 30. Anne-Sixtine Violle Guérin, chargée de mission à l’Agence française de développement (Afd), parle d’une dynamique enclenchée qui, pour sa troisième détente, va jouir d’un budget de mise en œuvre de 10 milliards de FCFA.

    Le programme national de développement participatif exécute l’opération Himo depuis 2015. La phase 1 du programme prend corps dans 11 communes de l’Extrême-Nord. Elle est d’un montant de 3,2 milliards de FCFA. Un total de 11 micro-projets dans le secteur routier et hydraulique pastoral, rendant possible l’emploi de 1 955 jeunes ruraux en situation vulnérable.

    Concernant la phase 2, Marie Madeleine Nga, Coordonnateur national du Pndp, se dit satisfaite. Les 20 microprojets prévus dans le cadre des conventions signées avec les mairies ont été menées à bien. Le financement de cette phase s’élève à 6,2 milliards FCFA. C’est donc 6 204 emplois créés, pour un coût total d’environ 10 milliards de FCFA. 184 acteurs locaux, membre des Ong et des entreprises sont parties prenantes de ces opérations.   

  • 54 marques de couches pour bébé de nouveau autorisées sur le marché camerounais

    Certaines marques de couches jetables ont réapparu dans les marchés et les grandes surfaces du Cameroun. Sur les 60 marques mises à l’écart le 12 février 2019, c’est 54 au total qui ont progressivement vu la validité de leur sureté confirmée, ceci suite à des analyses menées par le Laboratoire national de contrôle de qualité du médicament et d’expertise (Lanacome). De ce fait, elles ont été autorisées à être vendues sur l’ensemble du territoire. Les six autres marques suspendues n’ont pas répondu aux exigences normatives exigées.

    Aline Barbara Emvama-Amana, chef de la Brigarde de contrôle et de répression des fraudes au ministère du Commerce, dans un échange avec les médias, a fait savoir que depuis l’alerte lancée par l’Agence nationale de la sécurité sanitaire en France en 2019, « la commercialisation des couches jetables est désormais soumise à une autorisation préalable du ministère du Commerce uniquement, ceci contre des certificats de conformité qui sont progressivement délivrés aux marques ».

    Sur le marché, la multiplicité des choix est observable à l’œil nu. Les prix sont diversifiés, à la portée de toutes les bourses. Elles coûtent à partir 100 FCFA l’unité. Sur les étals, les clients tergiversent face aux prix variant en fonction de la taille, du poids de l’enfant, en fonction de son lieu d’origine. Les paquets de couches jetables sur le marché vont de 1 000 FCFA à 20 000 FCFA. Dans les marchés et les rayons des magasins, les usagers se réjouissent du retour de toutes ces diverses marques de couches sur le marché. La probabilité de trouver des produits dangereux minime.

    La cheffe de la brigade de contrôle et de répression des fraudes du Mincommerce relève qu’il est devenu impossible pour les importateurs de couches jetables de dédouaner leurs cargaisons s’ils ne présentent pas le l’agrément du Mincommerce autorisant la vente de son produit.

    Elle se veut tout de même rassurante auprès des clients en précisant que la dernière opération de contrôle s’est tenue en Janvier dernier.

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