Jour : 24 mars 2020

  • Camwater renforce la desserte en eau potable

    En cette période où la situation sanitaire appelle à une disponibilité accrue de l’eau, des recommandations ont été données à la Cameroon Water Utilities (Camwater) afin que la qualité de l’eau soit assurée. C’était le 22 mars dernier lors de la commémoration de la journée mondiale de l’eau. A la Camwater, on reconnait que les deux principales villes camerounaises, la capitale administrative Yaoundé et économique Douala sont confrontées à une pénurie d’eau potable. Cette pénurie se traduit par des coupures d’eau qui durent plusieurs jours dans certains quartiers. Lesdites coupures sont liées, entre autres, aux coupures intempestives de l’énergie électrique, aux déplacements et au démantèlement des réseaux de Camwater par les travaux de voirie dans certains quartiers, explique le responsable de la Cellule de communication. Même s’il oublie de mentionner qu’il s’agit aussi de l’insuffisance d’eau potable produite depuis les stations de l’entreprise.

    Pour pallier à ce phénomène, la Camwater a mis en place un comité de suivi et de veille permanent pour l’amélioration de la desserte et l’approvisionnement en eau potable dans le périmètre concédé. L’entreprise distributrice de l’eau a mobilisé ses camion-citerne pour une distribution gratuite de l’eau potable dans les quartiers durement impactés. Il s’agit des quartiers précaires, ou spontanés installés sans aucune planification, apprend-on.  Une mesure salvatrice pour les populations vivant dans ces quartiers. Pour toucher un plus grand nombre de ménages, les populations sont donc appelées, à signaler toute rupture dans un point d’une ville pour une prise en charge dans les plus brefs délais.

  • Coronavirus: le transporteur Stecy interdit les paiements cash à l’entrée des bus

    La première mesure porte sur la fermeture de la ligne 2A (Université de Yaoundé I – Université de Yaoundé II). Elle s’adapte à la suspension des cours dans les universités depuis le mercredi 18 mars, précise la filiale camerounaise de l’entreprise portugaise Eximtrans Irmaös Mota. La deuxième mesure concerne la restriction des accès dans ses bus. « A partir du lundi 23 mars 2020, n’entreront dans les bus que les clients détenteurs d’une carte de transport « Stecy Pass Tap & Go ». A cet effet, ajoute l’entreprise, « les cartes seront offertes gratuitement durant la période de crise. Et les recharges se feront à partir du montant minimum de 1 000 FCFA, afin d’éliminer la manipulation des pièces d’argent, vecteur important de la transmission du virus ».

    Créée en 2016, Stecy S.A est une entreprise de transport urbain née des cendres de « Le Bus ». Elle a été créée à la suite de la signature d’un contrat de partenariat entre le Cameroun et le Portugal. Côté camerounais, le document a été paraphé le 30 août 2016 par l’ancien ministre des Transports.

    Il faut rappeler que cette entreprise est sujette à des grèves à répétition du personnel. Au mois de juillet 2019, le directeur général de la structure, Célestin Hermann Tsambou avait annoncé l’arrêt des activités, suite à un préavis de grève des délégués du personnel lancé le 8 juillet 2019. Celui-ci était consécutif aux revendications liées à l’amélioration de leurs conditions de travail et de vie. Le personnel de l’entreprise se plaint régulièrement des conditions de travail et du mauvais traitement salarial (salaires irréguliers, non-paiement de primes et autres indemnités, matériel roulant régulièrement en panne etc.)

  • Coronavirus: Camtel propose 150 Go de data à 10 000 FCFA

  • Coronavirus: l’église catholique suspend les célébrations eucharistiques

    A la suite des treize mesures prises par le gouvernement, le clergé catholique au Cameroun se mobile également pour faire face à la propagation du coronavirus dans le pays.

    Dans la capitale camerounaise, monseigneur Jean Mbarga, archevêque de Yaoundé, a signé le 23 mars une lettre circulaire dans laquelle il arrête plusieurs mesures à propos des célébrations.  

    Ainsi, les célébrations liturgiques et particulièrement eucharistiques publiques sont à surseoir jusqu’à nouvel avis. « Les prêtres célébreront donc sans le peuple de Dieu mais en communion avec lui et à ses intentions, car un acte liturgique même posé seul rester ecclésial », prescrit l’archevêque de Yaoundé.

    Qui a réitéré la possibilité des retransmissions des célébrations dans les médias et réseaux sociaux. Enfin s’adressant aux prêtres, communautés religieuses et fidèles laïcs, Mgr Jean Mbarga les invite à maintenir allumée la flamme de la prière.

  • Coronavirus: Manaouda Malachie fait appel à 500 personnels sanitaires

    Dans un communiqué signé le 23 mars, le ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie « invite l’ensemble des personnels en cours d’intégration, à bien vouloir se présenter sans délais dans les délégations régionales de la santé publique de leur choix, en vue de leur mobilisation immédiate dans le cadre de la riposte au Covid-19 ».

    Selon les informations lues dans le communiqué qui est parvenu à notre rédaction, il s’agit de plus de 500 personnels de santé qui seront ainsi mobilisés sur l’ensemble du territoire pour renforcer les effectifs déjà déployés sur le terrain.

    Toujours dans ce même communiqué, le ministre rappelle que la lutte contre la pandémie du Coronavirus est devenue une cause nationale et nécessite la mobilisation de toutes les énergies pour protéger le pays de celle-ci. Par la suite, il ne manque pas de revenir comme à l’accoutumée sur le respect des règles d’hygiènes par la population.

  • Coronavirus: des écoliers insoumis se transforment en commerçants

    Faites un tour dans un marché de votre choix et vous constaterez aussitôt. Le flux reste presque inchangé comme à l’accoutumé. Mais au-delà de ce qui a l’habitude de se faire, il y a la présence remarquable des enfants commerçants. Ces enfants sont majoritairement de sexe féminin. Naïvement, elles se prêtent au jeu à cœur joie. La mère supervise et la fille est aux avant-gardes, au contact de la clientèle pour la servir. Dans la plupart des cas, le capital de leurs comptoirs varie entre 20 000 FCFA et 200 000 FCFA.

    Il y a aussi dans ces marchés, une jeunesse de plusieurs âges, qui se faufile çà et là, vendant dans des seaux ou des plateaux, des beignets, des frites de plantains, du poivron, des carottes, du piment, des légumes et d’autres fruits comme les mangues.  

    Au regard du contexte actuel, les risques de pertes en vie humaines restent grands. « Doit-on prendre le risque de perdre ses enfants ou de mourir soi-même, parce qu’on souhaite fructifier un capital de 200 000 FCFA, pour moins de 50 000 FCFA de recettes par jour ? », se demande Nadine Wamba, âgée de plus de 40 ans, commerçante au marché du rond-point Express.  « C’est une inconscience suicidaire », ajoute-t-elle.

    La ministre des Affaires Sociales se dit consternée par l’attitude de certains parents, en cette période de confinement partielle au Cameroun. Pauline Irène Nguene, dans une lettre ouverte adressée ce 23 mars à la communauté en général et aux parents en particulier, déplore ce phénomène. « Grande est notre consternation de constater que prenant prétexte de cette mesure, de nombreux parents envoient les enfants dans la rue, les marchés et les places publiques pour y exercer le petit commerce, les exposant ainsi à ce virus sournois et augmentant par la même les risques de propagation au sein de la communauté », s’indigne la ministre des Affaires sociales.

  • Une nouvelle vignette pour lutter contre la fraude fiscale

    La mesure a pris effet le 16 mars et l’un des effets attendus de cette réforme est l’optimisation du recouvrement du droit de timbre automobile effectif depuis 2017. Par cette nouvelle option, il est question de procéder à l’élimination des circuits de reproduction frauduleux. Dorénavant, la vignette sera unique et d’un autre côté, difficile à imiter.

    La direction générale des impôts (DGI), a fait la précision selon laquelle le nouveau modèle de paiement du droit de timbre automobile auprès des sociétés d’assurances est favorable à la réalisation d’importantes économies grâce à l’élimination de la production de la vignette. L’administration fiscale fait savoir que l’État du Cameroun dépensait près de 409 millions de FCFA uniquement dans le cadre de l’importation des vignettes.

    L’autre avantage que la nouvelle vignette présente est qu’elle permet de limiter de façon maximale l’intervention humaine dans la chaine des opérations de visite technique automobile. La finalité étant, dans une certaine mesure, de conserver une irréfutable crédibilité au certificat de visite technique.

    Le rapport général de la DGI, publié en décembre 2019, fait remarquer qu’avant l’entrée en vigueur de cette nouvelle vignette sécurisée, les recouvrements étaient d’environ 7,3 milliards de FCFA en 2017 et 7 milliards en 2018. Pourtant les prévisions estimaient qu’ils devraient être de 9,5 milliards de FCFA. Le manque à gagner manifeste est ici de 2,5 milliards de FCFA.

    Le même rapport précise que la contribution de cette recette à la moyenne globale des recettes en 2018 a été de 4,6 %. Entre 2017 et 2018, c’est au total 14,3 milliards de FCFA, qui ont été recouvrés au titre du droit de timbres automobiles. À cette heure, les chiffres des recettes 2019 ne sont pas encore disponibles.

    Le ministre des Transports précise tout de même que toutes les vignettes délivrées sous l’ancien format, restent valables jusqu’à l’expiration de leur période de validité.

  • Le Cameroun emprunte 210 milliards FCFA pour des réseaux électriques Cameroun-Tchad

    Selon le journal « Cameroun Tribune », le chef de l’État a donné quitus au ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat) de pouvoir signer des conventions de prêt avec diverses institutions financières.  

    Aussi, le Minepat a été autorisé à ratifier un emprunt d’un montant de 142,9 milliards de FCFA, auprès de la Banque Africaine de développement (BAD). Cette somme est destinée au financement d’une partie du projet d’interconnexion des réseaux électriques entre Cameroun et le Tchad. Une bonne nouvelle pour les bénéficiaires qui connaissent des problèmes d’électrification qui handicapent les activités économiques.

    Dans ce projet, Il est question de construire une ligne principale Haute Tension de 225 KV entre Ngaoundéré, Maroua et Ndjamena. Avec une autre bretelle d’une capacité similaire, entre des villes du Cameroun et du Tchad, en l’occurrence Maroua, Bongor, Gueledeng et Ndjamena.

    D’un autre coté ces fonds seront utilisés pour assurer la réhabilitation des réseaux de distribution, afin de réaliser l’électrification rurale tout au long de la trajectoire des lignes respectives.

    La longueur totale de la ligne HT à mettre en place est de 1 024 km, soit 786 km côté Cameroun et 238 km au Tchad.  Le projet prévoit d’électrifier au total 478 localités.  La plus grande part revient au Cameroun avec 409 localités à alimenter contre 69 pour le Tchad.  La finalité de ce projet est l’électrification des zones riveraines, sur les lignes d’interconnexion.  Ceci dans l’intention d’augmenter le taux d’accès à l’électricité dans les deux pays.

    Le Minepat a également reçu quitus de signer, avec le Fonds africain de développement – est une filiale de la Bad – un prêt de 4 923 milliards de FCFA dans le cadre d’un projet autre.

  • Le Cameroun enregistre son premier décès de Covid-19

    L’annonce a été faite par le ministre de la Santé publique Manaouda Malachie, une fois de plus sur son compte twitter, ce mardi 24 mars. Le Cameroun a enregistré le premier décès sur son territoire, d’une personne infectée par le Coronavirus, depuis l’arrivée de cette grippe dans le pays.

    « Nous venons malheureusement d’enregistré notre premier décès du Covid-19 au Cameroun », a en effet annoncé le ministre de la Santé publique. Avant de préciser qu’il s’agit « du patient 3 qui nous était venu d’Italie déjà très touché par la maladie ».

    Selon les informations du Minsanté en mi-journée du 24 mars, le Cameroun en était à 66 cas d’infection au Coronavirus à travers le territoire. La plupart des cas détectés se recensent à Yaoundé, Douala et Bafoussam, les plus grandes villes du pays.

  • Coronavirus: le Gicam se prononce sur l’impact du Covid-19 sur les entreprises

    Le 19 mars, le conseil d’administration du Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam), s’est réuni en session extraordinaire sous la présidence de Célestin Tawamba, son président. Au menu de cette rencontre, la crise sanitaire actuelle qui sévit au Cameroun et dans le monde. L’instance patronale s’est prononcée sur l’incidence du Coronavirus sur les entreprises et l’économie nationale.

    « Le conseil d’administration après, avoir procédé à une première évaluation de la situation actuelle des entreprises, exprime ses vives préoccupations et inquiétudes face aux répercussions déjà perceptibles auprès de nombreuses entreprises, mais surtout sur le désastre économique, social et humain que pourrait entrainer cette pandémie », indique le Gicam dans un communiqué.

    Si l’impact se fait déjà ressentir, l’on envisage aussi des solutions palliatives. « Le conseil d’administration du Gicam appelle, non seulement à mobiliser en urgence l’ensemble des instruments de politique monétaire, budgétaire et commerciale, mais également à mettre en place des politiques inédites de soutiens aux entreprises et aux ménages pour gagner la ‘‘guerre’’ contre le coronavirus », demande le groupement patronal.

    Par ailleurs, le Gicam a mis sur pieds une cellule de veille chargée de suivre l’évolution de la situation des entreprises face à cette crise. A cet égard, le Gicam portera instamment auprès du gouvernement l’ensemble des préoccupations soulevées par les entreprises et proposera des mesures exceptionnelles en soutien au secteur privé et à l’économie nationale.

    Le Groupement inter-patronal du Cameroun s’est aussi exprimé sur les mesures gouvernementales : « le conseil d’administration du Gicam salue les mesures prises par le gouvernement le 17 mars 2020 pour renforcer le dispositif de prévention et contenir la propagation du virus dans notre pays. Il appelle les entreprises à accompagner ce plan de riposte notamment par le respect des restrictions édictées ainsi que, plus généralement, par le renforcement des règles d’hygiènes au travail ».

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