Jour : 2 avril 2020

  • Coronavirus : la région du Sud-Ouest reçoit du matériel médical pour renforcer la lutte contre le Coronavirus.

    Le gouverneur de la région du Sud-Ouest, Bernard Okalia Bilaï, a présidé le 31 mars une troisième réunion de crise dans le cadre de la lutte contre le Coronavirus dans sa circonscription administrative de commandement. Ceci en présence des autorités administratives régionales.

    Lors de cette réunion Bernard Okalia Bilaï a procédé à la remise des équipements au personnel médical de la région. Ledit matériel, qui est une dotation du ministère de la Santé publique, est composé de kits médicaux pour renforcer la lutte contre la pandémie dans cette région, qui a enregistré son premier cas de Covid-19, le dimanche 29 mars.

    Le gouverneur du Sud-Ouest a annoncé que les élèves recevront désormais les cours en ligne pour un meilleur suivi scolaire. Il a aussi invité  les autorités administratives de la région à mettre tout en œuvre pour le respect des règles édictées par le gouvernement.

  • Coronavirus : les transporteurs annoncent une grève illimitée

    Les présidents des principaux syndicats des transporteurs ont, à l’unanimité, programmé et annoncé une grève illimitée à partir du lundi 06 Avril 2020. Leur préavis de grève a été adressé au Premier ministre le 3O mars 2020. Ils disent avoir  adressé au gouvernement, le 23 mars dernier, une correspondance pour demander à être associés  à la table des discussions dans le cadre de l’adoption des modalités pour la mise en œuvre optimale des prescriptions. Malheureusement, les autorités ont ignoré leur appel. 

    Pire encore, disent-ils, le ministre des Transports a choisi de durcir ces mesures, par une note rendue publique 24 heures plus tard. Pour le président du syndicat national des transporteurs, c’est un « mépris » difficile à digérer.

    Les transporteurs de diverses catégories rencontrés dans les villes sont tous conscients qu’il n’est pas intéressant d’en arriver à cela. Tsafack Romario, âgé d’une cinquantaine d’années, est chauffeur de Taxi depuis 28 ans. Il pense  qu’« il est toujours possible de désamorcer cet autre délire qui est en train de naitre dans un contexte de crise. On n’en a pas du tout besoin. » 

    Les syndicats disent néanmoins attendre « des mesures d’accompagnement du gouvernement ». Pourtant, les règles du jeu sur le terrain ont déjà changé. Manfred Tang, conducteur de taxi, raconte que depuis plus de 10 jours, il n’a pas réussi à trouver la bonne équation pour ne plus « perdre son temps derrière le volant ». Son travail, ne le nourrit plus. Après avoir fait le plein de carburant le soir, il se retrouve avec au plus 5 000 FCFA, au soir des plus beaux jours. Et entre temps, précise-t-il, les pannes, les pièces et les visites techniques, les assurances sont toujours au même prix ».

    C’est sans doute ce qui justifie l’autorégulation tarifaire adopté par certains. Il est observable qu’au lieu de 250 FCFA, le ramassage en journée et 300 FCFA en soirée, plusieurs conducteurs de taxis ont renchéri les coûts de 50 FCFA voire 100 FCFA. 

    « C’est parce qu’on n’a plus le droit de faire des surcharges. Sans compter le fait qu’on ne peut transporter que 3 passagers à la fois à bord du taxi, au lieu de quatre ou 5 comme par le passé.  On augmente le prix pour rattraper le manque à gagner », justifie l’un deux. Chez les conducteurs de moto-taxis, la moyenne des prix a doublé. Les distances de 100 FCFA, sont passées à 200 FCFA, au nom des mêmes motifs. Au niveau interurbain également, des transporteurs ont revu les prix à la hausse.  Entre Yaoundé et Douala, les tarifs sont passés de 3 000 FCFA à 5 000 FCFA en bus classique.

    En attendant la réaction du gouvernement par rapport aux doléances de ses membres, le Syndicat national des conducteurs des transports urbains et interurbains du Cameroun (Synatruicam) exhorte les acteurs du secteur à «respecter le prix minimum de ramassage jusqu’ici en vigueur.

  • La Croix rouge reconnue d’utilité publique au Cameroun

    Le président de la République a signé mardi 31 mars un décret portant reconnaissance d’utilité publique de la Croix-Rouge camerounaise, dont le siège  social est basé à Yaoundé, conformément à la loi du 19 décembre 1990 portant sur la liberté d’association. 

    Par ce statut, l’association devra prioritairement servir les intérêts de l’Etat avant ceux du Comité international de la Croix-Rouge, apprend-on.

    Dans ses missions régaliennes qui sont : prévenir et alléger ses souffrances des plus vulnérables, secourir les personnes directement affectées par les catastrophes naturelles ou humaines, par les conflits armés ou autre situation de violences, l’Association à toujours volé au secours des populations camerounaises. 

    En l’occurrence, l’assistance aux réfugiés centrafricains de l’Est et de l’Adamaoua. Ces personnes vulnérables ont reçu une ration alimentaire équilibrée, la scolarisation optimale des enfants et la construction des abris et infrastructures. A l’Extrême-Nord,  et au Nord, les populations frappées par les inondations ont bénéficié de plusieurs dons de médicaments, de couvertures et autres.

    C’est le 30 avril 1960 que la Croix-Rouge camerounaise a officiellement été créée sous l’impulsion du Docteur Simon Pierre Tchoungui. Elle a été reconnue au Cameroun par le Comité international de la Croix-Rouge le 4 juillet 1963 à Genève en Suisse. C’est par une lettre datée du 10 juin 1963 que la nouvelle société a sollicité a sollicité sa reconnaissance. A l’appui de sa demande, étaient joints le décret promulgué le 9 janvier 1963 par le gouvernement de la République fédérale  du Cameroun, reconnaissant la société, les statuts de celles-ci ainsi qu’un rapport d’activités.

  • Coronavirus : orange Cameroun au chevet des confinés

    Dans le contexte de crise liée à la pandémie de Covid-19, Orange Cameroun poursuit et met en œuvre des mesures de solidarité afin de faciliter le quotidien de ses clients. L’opérateur offre ainsi, sous forme d’option, 10 Go d’internet mobile supplémentaires aux clients ayant consommé l’intégralité de leur enveloppe data. Cette offre est valable à partir du 1er avril 2020, pour les abonnés mobile Orange et Sosh. Elle permettra en particulier de répondre aux besoins en data des clients qui n’ont pas un accès internet suffisant pour toute la famille ainsi que des personnes qui doivent se déplacer pour assurer les services essentiels de la nation. L’option sera proposée jusqu’au 30 avril et sera accessible à quelque 16 millions de clients.

    L’option 10Go sera proposée automatiquement aux clients ayant consommé l’intégralité de leur enveloppe d’internet mobile. Ils recevront un sms avec un lien qui leur permettra d’activer leur option à utiliser dans les 3 jours suivants. Une seule option 10Go d’internet mobile sera offerte par client.

  • Grâce à la 4G Camtel couvre déjà environ 65% de la population

    La Cameroon telecommunications (Camtel) est depuis le 12 mars opérateur de téléphonie mobile. En attendant de recevoir officiellement sa concession d’opérateur de la téléphonie mobile, Camtel a lancé depuis mars 2014 la construction de son réseau d’accès mobile 3 et 4G, révèlent des documents officiels de l’entreprise.

    À ce jour, soutient cette société d’État, ledit réseau « couvre environ 65% de la population camerounaise, soit 55 départements sur 58, y compris les localités situées sur les principaux axes routiers, les villes universitaires, les cités balnéaires, les principales agglomérations, etc. »

    Concrètement, relève Camtel, les travaux de construction du réseau mobile ont permis de déployer à ce jour 413 BTS 3 et 4G (équipements permettant de faire rayonner les réseaux indiqués) sur l’ensemble du territoire, « avec en perspectives une extension d’environ 60 BTS d’ici le 31 décembre 2020 ».

     Lors de la cérémonie de rétrocession de la 4G, le Directeur général de la Camtel, Judith Yah Sunday avait déclaré : « Les Camerounais, partout où ils se trouvent, vont bénéficier de services innovants aux meilleurs tarifs. Camtel entend jouer pleinement son rôle de catalyseur pour améliorer la qualité des services des communications électroniques et rendre abordables les services offerts. Nous nous engageons fermement dans ce sens, et cela va se ressentir dans les mois qui viennent ».

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