Jour : 4 avril 2020

  • Coronavirus : le PAD impose le port obligatoire du masque

    Du fait de la rareté ayant provoqué la flambée des prix des masques faciaux contre le Coronavirus au Cameroun, certaines entreprises recommandent vivement de se protéger le nez et la bouche, avec un accessoire, peu importe sa qualité et ses fonctions thérapeutiques. C’est le cas  du Port autonome de Douala qui a instruit depuis le 3 avril aux personnels de recourir par défaut  aux masques en tissus produits par les artisans-couturiers.

     « Compte tenu de la rareté et des coûts prohibitifs à long terme  des masques industriels à sens unique, qui ont par ailleurs déjà été acquis et distribués au Port autonome de Douala, il est fortement recommandé aux personnels pour eux-mêmes et leurs familles, de ne pas négliger la possibilité de faire recours aux masques en tissus produits par nos artisans couturiers, qui ont l’avantage d’être réutilisables après leur désinfection », prescrit Cyrus Ngo’o, directeur général du PAD ans un communiqué daté du 3 avril dernier.

    Après le tweet, le 31 mars de Manaouda Malachie, ministre de la Santé publique, conseillant désormais à la population le port de cet équipement de protection,  des acteurs de l’industrie textile ont saisi l’opportunité pour se lancer dans la fabrication de cache-nez en tissu-pagne. 

    C’est le cas, par exemple, d’un groupe industriel dénommé « Sycar » qui annonce qu’elle a entamé depuis le 2 avril dernier une production journalière de 5 000 masques made in Cameroon. « Ils sont faits de coton 100% pur avec triple protection garantissant 6 heures de validité », vante l’entreprise. D’autres opérateurs, dont des tailleurs, proposent des masques en pagne à 1000 FCFA avec la possibilité de les laver et les réutiliser.

  • Grâce à la 4G Camtel couvre déjà environ 65% de la population

    La Cameroon telecommunications (Camtel) est depuis le 12 mars opérateur de téléphonie mobile. En attendant de recevoir officiellement sa concession d’opérateur de la téléphonie mobile, Camtel a lancé depuis mars 2014 la construction de son réseau d’accès mobile 3 et 4G, révèlent des documents officiels de l’entreprise.

    À ce jour, soutient cette société d’État, ledit réseau « couvre environ 65% de la population camerounaise, soit 55 départements sur 58, y compris les localités situées sur les principaux axes routiers, les villes universitaires, les cités balnéaires, les principales agglomérations, etc. »

    Concrètement, relève Camtel, les travaux de construction du réseau mobile ont permis de déployer à ce jour 413 BTS 3 et 4G (équipements permettant de faire rayonner les réseaux indiqués) sur l’ensemble du territoire, « avec en perspectives une extension d’environ 60 BTS d’ici le 31 décembre 2020 ».

     Lors de la cérémonie de rétrocession de la 4G, le Directeur général de la Camtel, Judith Yah Sunday avait déclaré : « Les Camerounais, partout où ils se trouvent, vont bénéficier de services innovants aux meilleurs tarifs. Camtel entend jouer pleinement son rôle de catalyseur pour améliorer la qualité des services des communications électroniques et rendre abordables les services offerts. Nous nous engageons fermement dans ce sens, et cela va se ressentir dans les mois qui viennent ».

    CIRONAVIRUS

    Coronavirus : orange Cameroun au chevet des confinés

    En ces temps de crise de Coronavirus, l’opérateur de téléphonie mobile facilite le quotidien de ses clients en leur offrant une option de 10Go d’internet mobile.

    Dans le contexte de crise liée à la pandémie de Covid-19, Orange Cameroun poursuit et met en œuvre des mesures de solidarité afin de faciliter le quotidien de ses clients. L’opérateur offre ainsi, sous forme d’option, 10 Go d’internet mobile supplémentaires aux clients ayant consommé l’intégralité de leur enveloppe data. Cette offre est valable à partir du 1er avril 2020, pour les abonnés mobile Orange et Sosh. Elle permettra en particulier de répondre aux besoins en data des clients qui n’ont pas un accès internet suffisant pour toute la famille ainsi que des personnes qui doivent se déplacer pour assurer les services essentiels de la nation. L’option sera proposée jusqu’au 30 avril et sera accessible à quelque 16 millions de clients.

    L’option 10Go sera proposée automatiquement aux clients ayant consommé l’intégralité de leur enveloppe d’internet mobile. Ils recevront un sms avec un lien qui leur permettra d’activer leur option à utiliser dans les 3 jours suivants. Une seule option 10Go d’internet mobile sera offerte par client.

    Politiques publiques 

    La Croix rouge reconnue d’utilité publique au Cameroun

    Cette décision est sanctionnée par un décret du président de la République signé le 31 mars 2020

    Le président de la République a signé mardi 31 mars un décret portant reconnaissance d’utilité publique de la Croix-Rouge camerounaise, dont le siège  social est basé à Yaoundé, conformément à la loi du 19 décembre 1990 portant sur la liberté d’association. 

    Par ce statut, l’association devra prioritairement servir les intérêts de l’Etat avant ceux du Comité international de la Croix-Rouge, apprend-on.

    Dans ses missions régaliennes qui sont : prévenir et alléger ses souffrances des plus vulnérables, secourir les personnes directement affectées par les catastrophes naturelles ou humaines, par les conflits armés ou autre situation de violences, l’Association à toujours volé au secours des populations camerounaises. 

    En l’occurrence, l’assistance aux réfugiés centrafricains de l’Est et de l’Adamaoua. Ces personnes vulnérables ont reçu une ration alimentaire équilibrée, la scolarisation optimale des enfants et la construction des abris et infrastructures. A l’Extrême-Nord,  et au Nord, les populations frappées par les inondations ont bénéficié de plusieurs dons de médicaments, de couvertures et autres.

    C’est le 30 avril 1960 que la Croix-Rouge camerounaise a officiellement été créée sous l’impulsion du Docteur Simon Pierre Tchoungui. Elle a été reconnue au Cameroun par le Comité international de la Croix-Rouge le 4 juillet 1963 à Genève en Suisse. C’est par une lettre datée du 10 juin 1963 que la nouvelle société a sollicité a sollicité sa reconnaissance. A l’appui de sa demande, étaient joints le décret promulgué le 9 janvier 1963 par le gouvernement de la République fédérale  du Cameroun, reconnaissant la société, les statuts de celles-ci ainsi qu’un rapport d’activités.

  • Coronavirus : les laboratoires du Programme national de lutte contre la tuberculose sollicités

    Le ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie, a signé le 2 avril 2020, une décision portant autorisation du réseau des laboratoires GeneXpert du Programme national de lutte contre la tuberculose à réaliser le diagnostic du Covid-19.

    Ladite décision, en son article premier, stipule que : « le réseau de laboratoires du Programme national de lutte contre la tuberculose est à compter de la date de signature de la présente décision, autorisé à réaliser le diagnostic moléculaire du Covid-19 avec les machines GeneXpert sur l’ensemble du territoire national, sous la coordination du Centre Pasteur du Cameroun ». Cette décision intervient dans le cadre du processus de décentralisation du plan de riposte contre la propagation de la pandémie au Cameroun, qui enregistre déjà plus de 300 personnes testées positives au virus.

    Depuis la détection du premier cas de Coronavirus le 6 mars, le Centre Pasteur était jusque-là le seul établissement sanitaire de référence habilité à effectuer les tests de Covid-19 sur les prélèvements issus des personnes mises en quarantaine en provenance des pays à risque, des personnes présentant les symptômes de la maladie ou sur celles ayant été en contact avec une personne infectée.

    Les machines GeneXpert dont il est question sont utilisées dans le cadre du dépistage de la tuberculose. Elles permettent d’effectuer un diagnostic pulmonaire de la maladie. Sachant qu’une personne présentant les symptômes du coronavirus éprouve des difficultés respiratoires, il y aurait donc de fortes chances qu’elles puissent aussi permettre le diagnostic du virus de Covid-19.

  • Coronavirus : Sycar industrie se lance dans la fabrication des cache-nez

    A cause de la demande sans cesse croissante des équipements de protection contre le covid-19, avoir un masque devient une urgence au Cameroun. Le groupe industriel Sycar s’est lancé dans la production des cache-nez pour satisfaire la demande. Dans un communiqué, la direction générale informe le grand public que, dans le cadre de la lutte contre le covid-19 au Cameroun, une production journalière de 5 000 masques (cache-nez) est lancée depuis le 2 avril 2020 dans ses unités de production. Ils sont faits à base de coton pur avec triple protection  garantissant 6 heures de validité. Le coût semble très abordable : 100 FCFA l’unité.

    Ces accessoires indispensables sont capables de filtrer les sécrétions respiratoires qu’on appelle gouttelettes, émises par la bouche, et qui se projettent à un mètre de distance, apprend-on de l’entreprise. Mais, ils ne filtrent pas les aérosols, qui proviennent de plus loin dans le système respiratoire et restent en suspension pendant plusieurs jours et sur plusieurs mètres, souligne Sycar.

    Le groupe industriel Sycar est une entreprise de droit camerounais créée en 2018. Elle met à la disposition du public des produits de gamme dans l’agroalimentaire, des aliments essentiellement faits  à base de cacao, cosmétique et de nettoyage.

  • Coronavirus : Le Minsanté lance un appel pour la production locale des masques

    Avec un taux de contamination qui va grandissant au Cameroun,  le ministre de la Santé publique, Dr Manaouda Malachie, recommande désormais aux populations le port régulier d’un masque. Le suivi de cette  autre recommandation exige l’existence d’un mécanisme d’approvisionnement du marché qui,  du fait de cet appel, crée une forte demande.  D’un autre côté, le ministre de la Santé publique fait un clin d’œil aux acteurs économiques.  Pour éviter de se trouver dans une situation de pénurie, il encourage les entreprises spécialisées à fabriquer des masques en quantités suffisantes.

    «Maintenant que nous devons tous porter les masques, on peut se demander où allons-nous les prendre. Et nous avons la solution sur le plan local. Le ministre de l’Industrie et moi voulons encourager les entreprises à fabriquer les masques en quantités suffisantes pour que les Camerounais puissent en bénéficier », a déclaré Manaouda Malachie ; comme pour tendre la perche aux acteurs du secteur.

    C’est sans doute cette donnée qui donne au ministre de la Santé publique de soutenir l’idée d’avoir des masques qu’on lave avec de l’eau de javel, et qu’on essaye de stériliser ensuite pour le reporter le lendemain. « Voilà vers où nous voulons aller. Même pour notre économie, ce serait tout de même une bonne chose que nous produisions et commercialisons les masques sur place », relève-t-il.

    La plupart des masques ou cache-nez vendus sur le sol camerounais sont principalement importés des pays d’Asie. Jadis vendu à 500 FCFA, cet objet utilisé dans le cadre de la prévention contre le Covid-19 coûte aujourd’hui entre 1 000 et 2 000 FCFA, malgré sa durée de vie très limitée. Face à cette tendance inflationniste, beaucoup sans attendre l’appel du ministre de la Santé publique,  ont trouvé des alternatives « made in Cameroon ».  Toutefois, le défi est d’assurer une production en quantité industrielle et ceci à des prix très abordables. C’est exactement ce que souhaitent les populations.

  • e-Tranzact choisie pour réaliser le switch de paiement électronique au Cameroun

    Le ministre des Postes et Télécommunications (Minpostel), Minette Libom Li Likeng a choisi la plateforme nigériane eTranzact pour mettre en place le switch national de paiements électroniques, inauguré le 31 décembre dernier à Yaoundé, dans les locaux de la Cameroon Postal Service (Campost), le concessionnaire historique du secteur postal.

    En effet, selon les déclarations de la ministre des Postes et Télécommunications, le gouvernement s’est attaché les services et l’expertise d’un partenaire technique de renom, la première plateforme de traitement des paiements au Nigeria. Sans rapporter les termes du contrat, le membre du gouvernement a rendu public le cahier des charges qui a été confié à eTranzact. Il s’agit de développer un switch « selon les normes internationales, afin de stimuler une économie saine et un écosystème numérique dynamique au sein de la Campost, lui offrant ainsi de nombreuses opportunités ».

    En outre, eTranzact a reçu pour mission de construire un switch national qui devra transformer la Campost en un hub financier et économique, en mettant à la disposition des fournisseurs de services de paiement électronique, une infrastructure dédiée. Sans oublier la connexion de Campost aux réseaux internationaux, aussi bien qu’aux commutateurs de la zone Cemac et de toute l’Afrique.

    Afin d’instaurer un accès et un usage équitables de l’infrastructure USSD au Cameroun, le gouvernement a mis en place une plateforme nationale qui agrège en même temps les accès et les services de paiement des fournisseurs de communications électroniques.

    Il s’agit, pour l’État, de disposer d’une passerelle unifiée utilisant la ressource USSD. Les objectifs étant, entre autres : de faciliter l’accès à la plateforme USSD pour tout fournisseur de services à valeur ajoutée de communications électroniques, y compris les services financiers ; de réduire les coûts des transactions et des prestations des services de communications électroniques à valeur ajoutée ; faciliter l’identification et la localisation instantanées des utilisateurs des services financiers mobiles, pour lutter contre le financement du terrorisme et le blanchiment d’argent, etc.

  • Coronavirus : Camrail ferme certaines gares pour éviter la propagation

    Freiner efficacement la propagation du Covid-19. Tel est l’objectif prescrit par le ministre des Transports, Jean Ernest MassenaNgalleBibehe. Des transports routiers, aux transports maritimes, en passant par les transports aérien et ferroviaire, des mesures drastiques ont été prises pour que des vies soient épargnées, apprend-on dans la lettre d’information de ce département ministériel.

    En ce qui concerne le secteur ferroviaire, 19 mesures ont été arrêtées. Au sein de Camrail, concessionnaire du chemin de fer au Cameroun,  elles vont de la mise en place d’une cellule de crise pour la lutte contre le coronavirus, à l’identification de deux salles d’isolement des malades au Centre médical, en passant par la suspension temporaire des arrêts sans sécurité  et à la fermeture provisoire de certaines gares  et arrêts non-essentiels pendant la période de crise. Y figurent également, l’installation des distributeurs de solution hydro-alcooliques, l’instauration du port du cache-nez et des gants pour les hôtesses, les agents commerciaux,  les accompagnateurs de trains, les agents de sécurité, pompiers etc.

    Il a fortement été recommandé à Camrail d’organiser la fluidité des opérations de débarquement et d’embarquement afin d’éviter les regroupements de plus de cinquante personnes dans les quais, les halls d’embarquement et les salles d’attente. Dans les wagons, les équipes procèdent au retrait des couvertures/couettes des lits des trains couchettes. Concernant les effectifs, Camrail a réduit de moitié le nombre de passagers par voiture (44 places au lieu des 88  places pratiquées).

    In fine, le ministre des Transports demande à Camrail de prévoir des cabines de confinement ou une voiture de confinement dans chaque train couchette. Aussi, l’entreprise devra-t-elle mettre en alerte toutes les formations sanitaires, partenaires de Camrail, le long du réseau pour l’évacuation et/ou la prise en charge des cas suspects ou avérés.

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