Jour : 7 mai 2020

  • Jean-Louis Beh Mengue atteint de coronavirus

    Ce lundi 04 mai, l’ancien directeur général de l’Agence de régulation des télécommunications(ART) n’a pas pu se rendre au Tribunal Criminel Spécial(TCS) pour la deuxième audience de la bataille judiciaire qui l’oppose à l’Etat du Cameroun. Dans son édition du 05 mai 2020, le journal Kalara révèle que les avocats de Jean-Louis Beh Mengue se sont présentés le jour de l’audience devant les juges avec une copie du certificat médical attestant que leur client est atteint de coronavirus. Un fait qui a suffit à renvoyer l’audience au 25 juin prochain, sans que les avocats du détenu ne donnent plus d’explication sur son lieu d’hospitalisation.

    A 75 ans, l’ex DG de l’ART est en détention préventive à la prison centrale de Kondengui depuis bientôt 1 ans. C’est dans ce milieu qu’il aurait infecté par le virus. Le journal Kalara révèle par ailleurs que plusieurs autres détenus de l’opération épervier seraient eux aussi contaminés au coronavirus.

    Rappelons que Jean-Louis Beh Mengue a dirigé l’agence de régulation des télécommunications pendant 18 ans avant d’être évincé le 08 juin 2017. Un rapport d’audit du Contrôle supérieur de l’Etat avait épinglé ce dernier pour plusieurs fautes de gestion et autres détournements de deniers publics.

    >>LIRE AUSSI-Jean Louis Beh Mengue

  • Le Hilton hôtel fait peau neuve

    L’établissement s’est engagé dans des travaux d’envergure. Les 20 et 21 avril 2020, le directeur général, Julien Besançon a lancé des appels d’offres nationaux pour la rénovation de cet hôtel cinq étoiles. Il s’agit des travaux de remplacement de la tuyauterie principale de distribution d’eau( phase 2 ); des travaux de rénovation des vestiaires du personnel du Hilton et de la mise à niveau de la sécurité à l’hôtel (phase 4). A cela s’ajoute de  l’installation des portes automatiques à l’entrée de l’enceinte, le remplacement des caissons de traitement d’air phases (1 et 2), et enfin des travaux de remplacement des ascenseurs. Des travaux qui seront financés par le budget d’investissement de l’hôtel pour le compte de l’exercice 2020.

    Rappelons que le Hilton de Yaoundé fait partir du Groupe Hilton hotels & resorts, qui est une société à capitaux privés crée en 1919 par Conrad Hilton, avec pour principal actionnaire Blackstone Group. La chaîne hôtelière dispose de 4 278 établissements dans 85 pays à travers le monde notamment celui du Cameroun. Selon les données collectées, le chiffre d’affaires du groupe au mois de février 2019 s’estimait à 2,29 milliards de dollars.

    >>LIRE AUSSI - Hôtel Hilton de Yaoundé : le malaise perdure

  • Eneo annonce un week-end noir à Yaoundé et ses environs

    Yaoundé et ses environs seront à nouveau privés d’énergie entre le 8 et le 11 mai prochains. Au lendemain de l’incident survenu dans la nuit du 29 au 30 avril 2020, sur le réseau de transport Edéa-Yaoundé (225 kV), lequel a affecté 40% des ménages, Eneo, prépare les populations à une interruption totale de la fourniture de l’énergie électrique.

    Et pour cause, d’importants travaux programmés par la Société nationale de transport de l’électricité (Sonatrel) sont prévus pour la période allant du 08 au 10 mai 2020. «Il s’agira essentiellement des travaux de remplacement des transformateurs de grande capacité respectivement dans les postes sources de Kondengui et d’Ahala», peut on lire dans un communiqué publié ce mercredi 6 mai 2020. Ainsi une soixantaine de quartiers seront privés d’électricité respectivement dans les sept arrondissements de la ville de Yaoundé et ses environs.

    A cette occasion, Eneo Cameroon recommande à ses clients d’activer leurs sources alternatives d’énergies, de débrancher tous les appareils sensibles et de ne les brancher que 15 minutes après le retour effectif et la stabilité du courant.

    >>LIRE AUSSI- Yaoundé : retour progressif de l’énergie électrique

  • Pourquoi les masques de Cicam coûtent 1300 F

     Chose promise, chose due. La Cotonnière industrielle du Cameroun (Cicam), qui avait annoncé mi-avril 2020 la production à grande échelle des masques de protection a mis en vente dès ce jeudi 7 mai, des kits normalisés en vue de protéger les populations contre la propagation du Coronavirus. L’annonce est de la Direction commerciale et marketing de l’entreprise. Sur le mode d’usage, apprend-on,  ils seront lavables au moins 15 fois et réutilisables. S’agissant du coût il est vendu à raison de 1300 FCFA l’unité.

    Dans les couloirs de Cicam, ce prix se justifie « l’Etat n’a pas subventionné la production du masque par Cicam. Il lui a donc demandé de vendre le tissu aux producteurs de masques »déclare une source.  Pour apaiser les tensions, l’on associe ce prix à la durée du masque « il coûte 1300 FCFA, lavable 15 fois. Si on divise 1300 FCFA par 15, il vous revient donc à 86 FCFA » dit-on.

    >>LIRE AUSSI- Covid-19 : la Cicam se lance dans la production des masques

    Depuis l’annonce de cette nouvelle, chacun y va de son commentaire. Certains compatriotes estiment que l’entreprise est visiblement en retard par rapport au challenge à lui confié par le ministre des Mines de l’Industrie et du développement technologique. D’autres par contre surfent sur le pouvoir d’achat des camerounais qu’ils trouvent faible pour s’offrir un masque à 1300 FCFA, la pièce. « Excusez-moi, mais à ce prix c’est un scandale. Pour un retraité, je préfère acheter le masque de 250 FCFA. En plus, on en trouve désormais partout, pourquoi surenchérir un produit qu’on devrait distribuer gratuitement. C’est pour l’intérêt de tous » lâche Antoine Eloundou, retraité. Dans tous les cas, avec la démocratisation de la fabrication des masques chaque camerounais peut faire son choix selon sa bourse laissent entendre de nombreux riverains.

    Pour l’heure, la quantité de masques mis sur le marché reste un mystère.  Nonobstant Cicam avait annoncé, le 08 avril dernier une production de 15 millions de masques par mois. La première cargaison de ces masques, était annoncée sur le marché pour le 15 avril. Une première cargaison qui a finalement connu un retard du fait de l’acquisition tardive du tissu normalisé prescrit par le ministre des Mines, de l’Industrie et du développement technologique Gabriel Dodo Ndoke.

    Pour assurer la production, les acteurs majeurs de la filière coton-textile-confection, à l’instar d’Ecotec, sont mobilisés pour répondre à la demande croissante de ces équipements de protection. Au moment où le port du masque est obligatoire, cette action apparait comme la contribution des acteurs majeurs de la filière textile au côté du gouvernement dans la lutte contre le Covid-19.

  • Dévaluation du Fcfa: Motaze n’y croit pas!

    « Le risque qui planait sur notre tête à propos de la dévaluation a été un peu évacué » ainsi parlait le Ministre des Finances dans une interview accordée ce 06 mai au quotidien national Cameroon Tribune. Louis Paul Motaze répondait à l’hypothèse d’une nouvelle dévaluation du FCFA émise par la Beac dans son rapport sur la politique monétaire publié le 27 avril. Selon l’institution d’émission, la crise sanitaire qui frappe de plein fouet les économies de la Cemac pourrait exposer la sous région au même scénario dépressif de 2016 avec en ligne de mire la possibilité d’une nouvelle dévaluation.

    Un scénario que n’envisage pas le ministre camerounais des finances. Selon lui la situation de 2016 a déjà évacuée. « Les mesures que les chefs d’Etat(de la CEMAC ndlr) avaient prises en décembre 2016 ont eu de l’effet. Nous étions arrivés à un niveau de réserves qui tournaient autour de deux mois et cela était vraiment dangereux équivalant à deux mois d’importations, à une légère remontée. Nous étions déjà à 3,5 on allait vers 4 mois et le Cameroun à lui seul était déjà vers six. C’est pour cela que, pensons nous, le risque qui planait sur nos têtes  a un peu été évacué » a-t-il déclaré.

    >>LIRE AUSSI- Cemac: le spectre d’un dévaluation du FCFA plane à nouveau

    A propos des risques d’une nouvelle dévaluation de la monnaie du fait des conséquences désastreuses de la pandémie du Covid-19 sur les économies, le Minfi n’y croît pas. « Les chefs d’Etat ont posé plutôt un autre problème s’agissant du FCFA, travail qui a été mis sous la responsabilité du président de la commission de la Cemac et du gouverneur de la Beac. Il se fait maintenant qu’il y’a une crise dont personne ne connaît encore les conséquences ultimes mais cela m’étonnerait que la réponse soit seulement cela » a-t-il affirmé avant d’ajouter « les Etats sont en train de travailler pour mitiger les effets de cette crise. »

    Pour éviter le scénario de la dévaluation, la Beac a formulé quelques recommandations à l’endroit des Etats de la Cemac. Il s’agit, entres autres, « d’identifier les mesures de soutien en faveur des entreprises qui seront affectées par la crise et aligner la gestion des finances publiques sur des prévisions actualisées et réalistes de recettes budgétaires ». En direction des établissements de crédit, elle préconise « d’approvisionner suffisamment leurs clients en signes monétaires, notamment en s’assurant de la disponibilité et du bon fonctionnement de leur réseau, y compris les DAB/ GAB, garantir la fourniture de l’ensemble des services et renforcer les opérations des banques à distance et revoir à la baisse les conditions des banques Beac prescrit en direction des Etats ».

  • Les produits aquacoles désormais commercialisés dans les marchés au Cameroun

    En 2019, la production aquacole du Cameroun était estimée à 9078,2 tonnes contre 5213,9 tonne en 2018 soit une augmentation de plus de 42%. Une forte progression de la production qui suscite un autre challenge, celui de la commercialisation. En vue de faciliter  l’écoulement des produits issus de l’aquaculture sur les marchés, le Ministre de l’Elevage des pêches et des industries animales (Minepia) a signé le 4 mai une correspondance à l’endroit des délégué régionaux en vue de la mise en place des marchés de poissons d’aquaculture dans les villes camerounaises.

    L’objectif ici étant de promouvoir la production locale des produits halieutiques dans un contexte où les importations dominent largement. Pour inverser la tendance, le Dr Taïga demande soit une création des marchés spécialisés dans la vente des produits de l’aquaculture, soi l’aménagement d’espaces dédiés à la vente de ces produits dans les marchés existants.

    Les espèces issues de la production aquacoles au Cameroun sont les tilapias, les poisson-chat nord-africains et les carpes communes. Selon le Minepia, le secteur qui est en croissance offre environ 15 à 20 000 emplois directs et constitue une source de revenus complémentaires dans de nombreuses familles en milieu rural.

    Rappelons qu’en 2019, le volume des exportations des produits de la mer a été de 185 829 tonnes, contre une demande nationale qui se situe à près de 500 000 tonnes par an.

    >>LIRE AUSSI- 63 milliards pour soutenir les filières lait, poisson et anacarde

Bouton retour en haut de la page