Jour : 13 mai 2020

  • Vers la fin des délestages à Yaoundé et ses environs

    Victor Mbemi Nyaknga, le Directeur général de la Société nationale de transport d’électricité (Sonatrel) redoute la résurgence des délestages à Yaoundé et ses environs. Des mesures ont été prises par cette entreprise en charge du transport de l’énergie électrique. Elle a décidé de l’installation de deux postes transformateurs à Kondengui et Ahala. D’une puissance de 50 Mva, ces équipements vont, selon les responsables de l’entreprise, améliorer la qualité de la desserte en courant électrique dans la ville de Yaoundé.  Au poste transformateur de Kodengui, les travaux d’installation ont duré près d’une semaine et l’aboutissement a eu lieu vendredi 8 mai d’où la suspension d’énergie dans une soixantaine de quartiers.  A Ahala, les travaux d’installation sont également bouclés.

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    A  en croire le DG qui y a effectué une descente de terrain le 12 mai dernier, il y aura une amélioration de la qualité du service d’électricité, amélioration de la qualité de tension et aussi la diminution de la perte d’énergie au niveau du réseau de transport. « Ce sont des transformateurs de 50 Mva d’une garantie de deux ans qui remplacent ceux de 36Mva. Il y a donc une montée en puissance de 16Mva de plus. A travers ces réalisations, les populations de Yaoundé seront très satisfaites du service public de l’électricité » rassure  Victor Mbemi Nyaknga. En ce qui concerne la maintenance de ces équipements, toutes les dispositions ont été prises également. Le directeur de la maintenance des réseaux sera de mise pour ces nouveaux équipements dont le montant n’a pas été révélé.

  • La Beac pourrait perdre 7 milliards de F de bénéfice en 2020 à cause du Covid-19

    Pour l’exercice 2019, les comptes annuels de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale(Beac)  ont généré un résultat positif de 19 milliards de F  CFA. C’est l’annonce majeure qui ressort de la réunion virtuelle de l’Union Monétaire d’Afrique Centrale(Umac) tenue le 30 avril  dernier. Une performance qui est hausse par rapport à 2018 où l’intuition affichait un bénéfice de 14 milliards, soit 35% de moins que cette année. Cependant, d’après des prévisions, ce chiffre pourrait connaître une baisse en 2020. Une source nous révèle que pour l’exercice en cours, le bénéfice de la Beac pourrait diminuer d’environ 7 milliards de F CFA. Le montant n’est pas donné au hasard, il est proportionnel à la baisse de 30% qui pourrait s’opérer au niveau des avoirs extérieurs nets. En effet, une partie des bénéfices de la Beac proviennent des avoirs du compte ouvert dans les livres du trésor français. Selon notre source, celui-ci pourrait enregistrer des pertes pouvant se chiffrer à environs 34 milliards de FCFA.Un manque à gagner qui se répercuterait automatiquement sur les comptes annuels de l’institution d’émission de la sous-région (Cameroun, Guinée Equatorial, Gabon, Gabon, Congo, République Centrafricaine).

    Dans son rapport sur la politique monétaire publié le 27 avril dernier, où elle évaluait l’impact du Covid-19 sur les économies de la Cemac, la banque centrale redoutait déjà une baisse drastique de ses avoirs de réserves qui pourraient passer de 3,98 à 2,66 mois d’importations de biens et services. Une baisse consécutive à la chute drastique des prix des matières premières, notamment le pétrole, principal produit d’exportation de la Cemac. Un état de fait qui est aussi en partie dû à l’implémentation des mesures barrières qui s’imposent à la Beac si elle veut contrer les effets néfastes de la pandémie du Covid-19 sur les économies de la Cemac. Ces prévisions pourraient davantage s’assombrir en l’absence des mesures d’accompagnements appropriés. Notre source, qui a requis l’anonymat, révèle que cette perte sèche pourrait s’établir à plus de 20 milliards de F CFA.

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    Riposte limitée

    Pour conjurer ces effets néfastes de la pandémie sur les économies, la Banque centrale a engagé des mesures de politiques monétaires qui jusqu’ici s’avèrent insuffisantes. A travers le Comité Politique et Monétaire(CPM) elle avait par exemple décidé d’assouplir sa politique monétaire à travers la révision du « taux d’intérêt des appels d’offres(TIAO) de 25 pointsde base soit de 3,50% à 3,25% ». Elle avait également révisé à la baisse de 100 points de base le taux de facilité de prêt marginal, porté les injections de liquidités de 240 milliards de FCFA à 5000 milliards de FCFA et se rendre disponible à lever ce montant en cas de besoin et revu à la baisse les niveaux de décotes applicables aux effets publics et privés admis comme collatéral pour ses opérations de refinancement. 

    Pour un appui optimal, la Beac devrait l’approvisionnement aux banques commerciales pour accroitre les possibilités de financement des entreprises  et assurer un fonctionnement satisfaisant de l’économie. Cependant, une application de ces mesures complémentaires compromettrait davantage le bénéfice annuel de l’institution. En attendant, elle joue les « démarcheur » auprès d’institutions internationales pour l’octroi aux Etats de financements plus importants. La Beac a par exemple mis à la disposition de la Bdeac une ligne de financement de 90 milliards de FCFA pour financer les projets d’investissements publics. Elle a également plaidé pour le relèvement de l’enveloppe des appuis budgétaires dans le cadre des programmes existants avec le FMI. Au sujet de la suspension temporaire des services de la dette par les pays du G20 en faveur des pays pauvres dont ceux de la Cemac, la Beac plaide pour un report d’un an. Ceci devant offrir une marge de manœuvre budgétaire aux Etats de la sous-région  pour répondre aux dépenses liées au Covid-19.

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    Virus économicide

    Ce n’est plus un secret de polichinelle, le coronavirus laissera de nombreuses séquelles aux  économies de la Cemac. Dans l’évaluation  qu’elle en fait la Beac affiche un pessimisme criard : « forte détérioration des termes de l’échange, une récession généralisée des activités économiques, un creusement des déficits extérieur et courant et une dégradation de la situation monétaire » peut-on lire dans le rapport sur la politique monétaire. A l’origine de ce déficit, il y’a la chute des prix des matières premières, dont le pétrole brut, sur le marché international. Ce qui conduirait à une baisse des exportations et une légère progression des importations. Dans l’hypothèse d’une baisse du baril à 20 Dollars, la sous-région devrait perdre environ 2 653,7 milliards de FCFA. Une tendance baissière qui se répercuterait logiquement sur les avoirs d’exportations.

    Dans son édition du lundi 04 mai 2020, EcoMatin tirait déjà la sonnette d’alarme sur un risque potentiel de dévaluation du FCFA. Sur la situation monétaire de la Cemac, voici ce que dit la Beac dans l’hypothèse d’une crise de grande ampleur : « elle (la situation monétaire (ndlr) se détériorerait davantage à travers la baisse des avoirs
    extérieurs nets, des crédits à l’économie et de la masse monétaire ; seules les
    créances nettes sur les Etats sont prévues en forte augmentation. L’accroissement
    des créances nettes sur les Etats résulterait de l’utilisation des dépôts publics à la
    Banque Centrale et dans les banques primaires, ainsi que de l’émission des titres
    publics, souscrits par les banques. Le taux de couverture extérieure de la monnaie
    reviendrait de 71,6 % projeté dans le scénario de base initial à 52,7 % dans le
    scénario pessimiste. Une telle évolution se traduirait par une réelle menace pour la
    stabilité extérieure de la monnaie, soulignant ainsi le fait qu’en l’absence
    d’ajustement budgétaire et de mobilisation conséquents des financements extérieurs,
    la BEAC serait de nouveau soumise aux mêmes risques sur la parité de sa monnaie
    qu’en fin 2016
    . » 

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  • Roger Mbassa Ndine face aux doléances des ex-délégués du personnel réintégrés

    C’est encore le flou total sur le protocole d’accord signé entre la Mairie de Douala et les ex-délégués du personnel finalement réintégrés ce 4 mai 2020. Un document secret a en effet été paraphé entre l’exécutif municipal et ces agents en conflit depuis 37 mois avec la Communauté urbaine de Douala. «Les détails ne sont pas à révéler au grand public, puisqu’il s’agit d’une affaire entre patron et personnel continuant la collaboration dans le cadre de l’administration publique qui exige de la réserve», avait simplement répondu Charly Ekanga Ntongla, l’un des porte-parole des délégués réintégrés. 

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    Suite à leur retour au sein du personnel de la Mairie de Douala, Koussoh Andrianne, Charly Ekanga Ntongla, Sosso Samuel, Doume Elolongue Louis, Bioto Paolo Isidoro, Ngwa Elombo Jean Narcisse, Douala Sosso George, Mekinda Valentine, Piakiari Paul, Balla née Ngo Tchek Hermine ont rencontré Roger Mbassa Ndine, le Maire de Douala dans le cadre d’une «cérémonie d’accueil», apprendra-t-on de bonne source. Une cérémonie qui a été l’occasion pour ces derniers de remettre au goût du jour les préoccupations formulées auprès de l’exécutif précédent et qui avait conduit à leur éviction.  

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    Après avoir été réintégrés ces ex-délégués du personnel souhaitent retrouver leurs postes d’avant licenciement. Rappelons qu’au moment où ils quittaient leurs services ces derniers occupaient tous des postes de cadres au sein de la Cud. A ce sujet, Roger Mbassa Ndine sera direct et franc: « je ne vous remettrai pas dans vos fonctions antérieures. Le Secrétaire général se penchera sur ce dossier au fur et à mesure», a-t-il précisé. 

    Autre doléance formulée par les 10 agents réintégrés, le versement d’une indemnité d’urgence : «nous avons passé 37 mois sans salaires. Nous avons contracté des dettes multiformes. Nous demandons modestement à la Communauté urbaine de Douala le paiement d’une petite indemnité pour faire face à ces problèmes», a déclaré Charly Ekanga Ntongla au nom du groupe. Réponse de Roger Mbassa Ndine : «les recettes sont maigres. Vous connaissez la situation de notre trésorerie. Mais nous verrons dans la mesure du possible comment accéder à cette doléance». Dans la même lancée, le Maire de Douala a tenu à donner sa position sur l’action menée à l’endroit des 10 ex-délégués du personnel par le Dr. Fritz Ntone Ntone, l’ancien Délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Douala, son prédécesseur «je ne le juge pas. Je ne juge pas non plus son action. Mais je souhaitais que mon exécutif ne porte pas une affaire pareille. Il fallait absolument éviter que le nouvel exécutif commence son mandat avec ce problème qui affectait le reste du personnel», a-t-il précisé. 

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  • Affaire Ubc plc. /Grégoire Piwele : le TGI du Wouri ajourne le procès

    Par pourvoi de l’Union bank of Cameroon  (Ubc plc.) contre l’homme d’affaires Grégoire Piwele, la Cour commune de justice et d’arbitrage (Ccja), s’est prononcée sur ce litige pendant depuis plus de 20 ans. Après deux décisions de justice défavorables rendues successivement en premier et second degré, la banque Ubc plc. a requis auprès de la Ccja, une annulation pure et simple du jugement rendu le 10 juin 2009 par le tribunal de grande instance du Wouri, ainsi que l’arrêt du 8 juin 2018 émanant de la cour d’appel du sud. 

    L’arrêt de la Ccja a finalement donné raison à la banque Ubc plc. défendue par l’avocat Michel – janvier Voukeng. La cour d’Abidjan a infirmé le jugement du tribunal de grande instance du Wouri. Et casser l’arrêt de la cour d’appel du Sud aux motifs que «en prononçant de nouveau sur le même litige entre les mêmes parties sur la même question de la nullité de l’hypothèque, déjà tranchée, le tribunal de grande instance du Wouri a méconnu l’autorité de la chose jugée attachée à sa propre décision rendue le 28 mars 2007 et ce, en violation de l’article 1351…que pour ce motif, ainsi que pour ceux en vertu desquels l’arrêt attaqué a été cassé». L’action de Grégoire Piwele, propriétaire de l’immeuble Saint John’s Plaza de Douala objet du litige d’hypothèque, a également été déclarée irrecevable. 

    Après l’arrêt rendu par la Ccja, le conseil de la banque Ubc plc. a de nouveau saisi le tribunal de grande instance du Wouri, qui devrait logiquement s’aligner sur le jugement d’Abidjan, par voie de conséquence ouvrir la saisie et éventuellement la vente du Saint John’s Plaza hypothéqué après un prêt accorder par Ubc plc. à Grégoire Piwele. L’audience commerciale de Douala ce 7 mai 2020 n’aura finalement pas lieu. Renvoyée in extremis pour le 4 juin 2020 prochain, par la collégialité composée de Mouna Ngangue Jean Jules, Toko Elong Henri, Bentek  Charles et Suzanne Ndzoupou. Affaire à suivre…

  • La Beac affiche un bénéfice de 19,6 milliards de f en 2019

    Pour l’exercice 2019, la situation financière de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale(Beac) n’est pas à déplorer. Elle affiche un total du bilan plutôt positif qui s’établit à 7 909 milliards de F CFA contre 7 512 milliards en 2018, soit une augmentation de 5,28%. C’est ce que révèle un communiqué signé ce 11 mai par le gouverneur de la Beac, Abbas Mahamat Tolli. Les capitaux propres de la banque tout au long de cet exercice connaissent une hausse 3,62% ; ils sont passés de 797 milliards en 2019 à 820 milliards en 2020. De bonnes performances qui ont relevés à la hausse les bénéfices de la Banque Centrale qui totalise un résultat net de 19,6 milliards de F CFA contre 14,4 milliards FCFA en 2018 soit une augmentation de 2,8%. De quoi être satisfait au niveau de l’institut d’émission monétaire de la Cemac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale) « Ces agrégats témoignent de la solidité de la situation financière de la Centrale et de sa capacité à remplir ses missions statutaires » peut-on lire sur le communiqué.

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    Plus de transparence

    Si dans le fond la Beac semble satisfaite de ses états financiers en 2019, elle ne l’est pas moins sur la forme. En effet, ceux-ci sont désormais établis conformément aux normes internationales d’information financière(IFRS). Une réforme majeure qui découle de la refonte de son référentiel comptable inscrit au Plan Stratégique de la Banque 2017-2018.  « Cette réforme majeure conduite par la Beac, avec l’appui des services du Fonds Monétaire International et de la Banque Mondiale, a été guidée par la volonté de publier les comptes de la Banque Centrale sur la base de meilleures pratiques en vigueur au plan international. En effet, l’arrimage aux normes IFRS répond à un souci de transparence des états financiers de la Banque Centrale » indiqué le gouverneur de la Beac.

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  • Les défis de Roland Matta à la Chambre d’Agriculture

    Une nouvelle page s’ouvre dans l’histoire de Joseph Roland Matta. Ce digne fils de la Boumba-et-Ngoko dans la région de l’Est  a été nommé  vendredi 8 mai comme président de la Chambre d’Agriculture, des forêts de l’élevage et des pêches (Capef) par un décret du président de la République. Cette nomination intervient deux ans après le décès de Janvier Mongui Sossomba, ancien président et maire de la commune de Dimako. Joseph Roland Matta aura donc pour principale mission de redynamiser cette représentativité du monde agro-sylvo-pastoral et halieutique en prenant en compte les directives  de sa tutelle technique, le ministère de l’Agriculture et du développement rural (Minader).

    Un homme aux multiples casquettes

    Dans le milieu des affaires publiques,  Joseph Roland Matta est loin d’être un inconnu. Il a été élu député à deux reprises pour le compte de la circonscription de la Boumba-et-Ngoko dans la région de l’Est avant d’être appelé au gouvernement le 7 septembre 2007, en tant que Secrétaire d’Etat auprès du ministre des Forêts et de la Faune. L’homme fait également partie de la première cuvée du Sénat camerounais de 2013 à 2018. Durant son passage à l’Assemblée nationale, il travaille dans le domaine de la gestion durable  de l’environnement. En tant qu’élu de la nation, il a entre autres participé  avec le ministère des Forêts à la recherche des financements des aires protégées auprès du Fonds mondial pour la nature notamment.

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    Nouveaux challenges

    Membre du Comité central du RDPC, ce natif de Yokadouma prend les commandes de la Chambre d’Agriculture, des forêts, de l’élevage et des pêches quatre ans après la réforme qui a connu non seulement un changement dans sa dénomination mais aussi dans ses missions. Joseph Roland Matta la lourde tâche de poursuivre l’œuvre de modernisation de cette institution engagée par son prédécesseur.  En clair il est investi de trois grandes missions : la mission de consultation, de promotion économique et de formation professionnelle. Par mission de consultation il faudra s’attendre à ce que le président de la Capef représente et défende les intérêts de ses membres auprès des pouvoirs publics et des organismes nationaux et internationaux. Dans le volet économique, Joseph Roland Matta doit avec son équipe  organiser des campagnes promotionnelles visant à accroître les ventes de la production agricole, animale halieutique, forestière et faunique à l’intérieur et à l’extérieur du pays. En tant qu’organe consultatif la Capef sous l’impulsion du président donne des avis et informations au gouvernement sur les questions relatives à la main d’œuvre  et à la réglementation du travail dans son domaine de compétence.  C’est pour ça que la Capef est consultée notamment sur les projets de loi et textes réglementaires portant sur les activités relevant de son domaine. D’une manière spécifique, il est par exemple attendu de Joseph Roland Matta  qu’il ressuscite le projet de création de l’établissement de microfinance agricole, resté en berne à cause de nombreux obstacles structurels tels que la législation autour du foncier, qui révèle encore quelques limites au Cameroun. 

     De sources proches du dossier, une enveloppe de 300 millions FCFA avait déjà été collectée en 2016 par l’ancien président.  La campagne de mobilisation des fonds y afférente avait été lancée le 19 octobre 2015 pour s’achever en mai 2016. Cette campagne devant servir à la constitution du capital de la structure de microfinance de la Capef.  L’opération s’adresse aux organisations paysannes, aux coopératives de pêcheurs, d’éleveurs ou d’agriculteurs, ainsi qu’aux PME des secteurs forestier et agro-industriel. Au finish, il est question de mettre en place une structure devant aider les acteurs des filières agro-sylvo-pastorale et piscicole à lever les obstacles au financement de leurs activités.

    Né le 13 février 1961 à Ngotto II par Yokadouma, il est pensionnaire de l’Institut de formation aux métiers de tourisme et de l’hôtellerie (INFATH) de Gouvieux en France. Avec son diplôme il a travaillé dans plusieurs établissements hôteliers. D’abord comme contrôleur de gestion de Sofitel-Roissy en France, puis auditeur à ce qui fût auparavant le Sofitel Mont-Febe de Yaoundé. Le nouveau président de la Capef a aussi travaillé en qualité de directeur général du Novotel Mansa de Bertoua.

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  • Bafia a son évêque

    Mgr Emmanuel Dassi Youfang vient d’être nommé évêque du diocèse  Bafia. Ce natif de Baham dans les hauts-plateaux était jusqu’ici évêque auxiliaire de Bafoussam ; une fonction qu’il occupait depuis novembre 2016. Il remplace ainsi Mgr Jean-Marie Benoît balla décédé le 02 juin 2017dans des circonstances dramatiques. Son corps sans vie avait retrouvé dans les eaux du fleuve Sanaga. L’enquête policière avait permis de conclure que le prélat était décédé de noyade ; l’hypothèse d’un assassinat n’avait toutefois pas été élaguée.

    Nous y reviendrons !

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