Mois : mai 2020

  • Gros plan sur le nouveau Directeur général de CCA-BANK

    Il parle d’elles comme étant «deux réalisations importantes» à mettre à son actif: la conduite du projet de transformation de Cca microfinance à Cca bank, et la publication du livre «De l’exclusion à l’inclusion financière des populations précaires : mariage difficile entre mission sociale et rentabilité des établissements de microfinance». Pourtant, le parcours d’André Alexis Megudjou est loin de se réduire à ces deux chantiers majeurs de sa riche carrière scolaire et professionnelle entamée dans la région de l’Ouest. Le jeune Alexis Megudjou obtient son CAP en Aide-comptabilité au lycée technique de Dschang dans le département de la Menoua, puis le Probatoire G2 après un cursus primaire sans anicroches. C’est à Douala qu’il poursuivra la suite de ses études plus précisément au Collège moderne la Maturité où il obtiendra son Baccalauréat G2 en technique quantitatives de gestion. 

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    Ambitieux, Alexis Megudjou intègre l’Institut supérieur de management (Isma). Il décroche un Brevet de technicien supérieur (Bts) en banque. L’Institut supérieur de technologie appliquée et de gestion (Istag) lui ouvrira par la suite ses portes. Son séjour au sein de cet établissement universitaire privé sera sanctionné par l’obtention d’une licence professionnelle en banque, suivi d’un Master 1 en banque et finance à l’Université catholique d’Afrique centrale (Ucac). C’est aisément qu’il va décrocher son Master 2 dans la même spécialité à l’Université de Yaoundé 2. Bardé de ces diplômes après un cursus local qui frôle la perfection, Alexis Megudjou mettra le cap sur la France pour poursuivre ses étudesàHec de Paris.

    CCa

    Il entame sa carrière professionnelle au sein du Crédit communautaire d’Afrique S.A, qui alors était une microfinance. De novembre 1999 à juin 2000, Alexis Megudjou y occupe le poste de comptable. De juillet 2000 à août 2000, il est contrôleur régional pour la région du Centre, et de septembre 2000 à janvier 2002, chef des opérations à l’agence Cca microfinance S.A d’Akwa à Douala. De février 2002 à mai 2003, il occupera le poste d’inspecteur, avant de prendre fauteuil de Chef d’agence-gestionnaire en 2003. Poste où il fera 7 mois. Alexis Megudjou sera par la suite consacré de 2003 à 2007, Directeur régional Cca microfinance S.A pour le Centre, ensuite pour la région du Littoral d’août 2007 à septembre 2008. 

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    Sa bonne connaissance des dossiers, sa maîtrise des arcanes de la finance pencheront en sa faveur pour un poste de Directeur général adjoint. Poste que le conseil d’administration de la Cca microfinance S.A lui confie le 18 septembre 2008 jusqu’à juin 2009. Il est propulsé au prestigieux fauteuil de Directeur général de l’une des microfinances les plus dynamiques du Cameroun du 1er 2009 au 13 juin 2018. Devenue le 30 mai 2018 Cca bank, Alexis Megudjou est porté au poste de Directeur général adjoint de la nouvelle structure de crédit. Deux ans après, le conseil d’administration de la banque fait de lui le Directeur général. Agé de 46 ans, l’homme aura la lourde tâche de mener à bien les activités de la CCA dans son nouveau statut.

  • Comment l’Etat entretient les inégalités entre les communes

    Pour l’exercice en cours, le gouvernement a consacré 49,9 milliards de FCFA pour la dotation générale de la décentralisation (DGD). Dans cette enveloppe, le volet investissement reçoit 36 milliards de FCFA, répartis à parts égales entre toutes les communes et communes d’arrondissement du pays, soit 100 millions de FCFA chacune. Ces fonds sont destinés au financement des projets communaux figurant dans le journal des projets du ministère de la Décentralisation et du Développement Local (Minddevel). Mais si le gouvernement a bien a bien à cœur d’assurer un développement harmonieux de tous les coins du pays, le principe d’égalité retenu dans la répartition du volet investissement cette dotation est sujet à caution.

    Qu’il s’agisse des ressources humaines, naturelles ou financières, toutes les communes et communes d’arrondissement ne bénéficient pas toujours des mêmes potentialités pour leur essor. La dotation générale de la décentralisation risque donc d’entretenir davantage les inégalités qu’elle ne les réduit. 

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    Ecarts de développement

    En effet, il n’est pas évident de trouver une clé de répartition qui permette de trouver un juste équilibre entre les besoins de la commune d’arrondissement de Douala V qui affiche des recettes propres de plus de 3 milliards de FCFA avec une population de plus d’un million d’âmes repartie sur 210 km² soit une densité de 4762 habitants/Km² ; la commune de Yoko qui couvre 15 000 Km² (plus vaste que la région de l’Ouest) pour une population d’environ 19 500 habitants (1,3 habitant/km²) et des recettes propres d’un peu plus de 100 millions de FCFA ; ou encore la commune de Roua, présentée comme la plus pauvre du pays, avec presque pas de recettes propres et une population de 80 000 habitants éparpillée sur 340 Km².

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    C’est le casse-tête auquel le gouvernement est confronté dans le financement des collectivités territoriales décentralisées (CTD).De 2010 à 2015, l’Etat a reversé 400 milliards de FCFA aux CTD. Trop modique, selon les maires qui réclamaient au moins 10% du budget national. Le code général des CTD prévoit désormais au moins 15% des ressources publiques. Mais 2020, le gouvernement n’a accordé que 1% du budget national aux CTD. Incapables de trouver des financements auprès des partenaires, les CTD comptent presqu’essentiellement autres l’Etat. Le Fonds Spécial d’Equipement et d’Intervention (Feicom) est chargé de la centralisation et de la répartition du produit des impôts communaux entre les communautés urbaines, les communes d’arrondissement et les communes, notamment sur la base du critère démographique. Les Impôts Communaux Soumis à Péréquation (88,84 milliards en 2018) constituent la principale ressource des CTD. Les plus peuplées s’en tirent ainsi avec les plus grosses enveloppes.

    Péréquation inefficace

    Pour le moment, l’accompagnement de l’Etat repose sur le principe de la « péréquation ». Au cours du Conseil national de la Décentralisation de novembre 2017, René Sadi, alors ministre de l’Administration et de la décentralisation a défini la péréquation comme « le mécanisme par lequel l’Etat procède à une redistribution ou à une répartition équitable des ressources allouées aux collectivités territoriales décentralisées, en vue de réduire les écarts de richesse et, par voie de conséquence, les inégalités entre les collectivités territoriales décentralisées ». Le hic, c’est que les communes les plus peuplées sont, le plus souvent, en milieu urbain c’est-à-dire, là où les services sociaux de base sont le plus disponible. Résultat : on observe des disparités de développement entre les communes mais surtout, le phénomène tend à s’accentuer. Les disparités entre les communes sont telles que, pour fixer la rémunération des maires et de leurs adjoints, l’Etat a dû regrouper les communes en quatre catégories sur la base du compte administratif. D’après une enquête menée en 2016 par le programme national de développement participatif (Pndp), le pays compte ainsi une commune dont le compte administratif a souvent atteint et les 5 milliards de FCFA ; sept communes dont le compte administratif varie de 1 à 5 milliards de FCFA ; 141 communes dont compte administratif varie entre 250 millions et 1 milliard de FCFA ; 212 communes dont le compte administratif n’atteint pas les 250 millions de FCFA.

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  • Covid-19 : le Cameroun cherche un appui de 294 milliards

    L’on en sait plus sur la stratégie gouvernementale de mobilisation des ressources pour lutter contre la pandémie du coronavirus. En plus du Fonds spécial de solidarité national, qui au 14 mai 2020 comptait déjà 3,5 milliards de FCFA, le gouvernement compte également sur ses partenaires au développement. Au cours du conseil de cabinet tenu ce jeudi 28 mai sous  la présidence du Premier Ministre, le ministre des Finances Louis Paul Motaze a annoncé que des négociations ont été engagées avec les partenaires bilatéraux et multilatéraux au titre de la lutte contre le COVID-19. Elles « se poursuivent sereinement » peut-on lire sur le communiqué rendu public à l’issus dudit conseil.

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    L’objectif du Cameroun  à travers ces négociations est de pouvoir bénéficier d’un appui financier d’environ « 294 milliards de F CFA ». Notons que dans ce cadre, le pays a déjà pu obtenir du Fonds monétaire international(Fmi) un montant de 135 milliards de F CFA au titre de la Facilité rapide de crédit(Frc). A cela s’ajoute l’Agence Française de développement(Afd) qui a octroyé au Cameroun une  subvention de 10 millions d’euros soit 6,5 milliards de FCFA, sous forme d’appui budgétaire dans le cadre du contrat de développement et de désendettement.

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    Pour ce qui est de la mise sur pied des mesures gouvernementales visant à sauver les entreprises et les ménages, Louis Paul Motaze maintient qu’elles sont en cours d’application « Il faut rappeler que ce sont neuf mesures qui avaient été édictés par le président de la République. Je voudrai confirmer que toutes ces mesures sont  aujourd’hui en application » a-t-il déclaré à la presse. S’agissant des crédits de TVA en attente de remboursement, 60% ont déjà été payés par l’Etat. « Quinze milliards de f ont été payés il y’a deux semaines et il reste 10 milliards. La liste des bénéficiaires de cette dernière tranche a été signée cette semaine par mes soins. Les paiements vont commencer avant la fin de cette semaine » précise louis Paul Motaze.

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  • Cameroun : le taux d’inflation en hausse au premier trimestre 2020

    Par rapport au 1er trimestre 2019, le niveau général des prix au Cameroun a augmenté de 2,6% au cours de la même période en 2020. Toutes les grandes villes sont concernées, mais les plus fortes hausses sont  s’observent à Bamenda (4,3%), Buea (3,8%) et Bafoussam (3,0%). Les autres villes enregistrent une hausse inférieure au niveau national. Il s’agit de Douala (2,4%), suivie de Yaoundé (2,3%), Garoua (2,1%), Ngaoundéré (2,1%), Bertoua (1,8%), Ebolowa (1,8%) et Maroua (1,7%). D’après l’Institut National de la Statistique(Ins), qui a révélé ces données,  cette hausse est en grande partie due  « au renchérissement des produits alimentaires et boissons non alcoolisées (3,1%), des restaurants et hôtels (5,4%), ainsi que des articles d’habillement et chaussures (2,8%)» révèle une étude de l’Institut. 

    Les produits alimentaires qui connaissent une inflation sont les fruits (+8,9%), les légumes (+7,9%), les viandes (+4,8%), le pain et les céréales (+1,5%). A cela s’ajoutent les poissons, fruits de mer, laits, fromages et œufs dont les prix ont connu une augmentation  de 0,4% au premier trimestre 2020. A contrario, l’on enregistre une baisse des prix des huiles et graisses (-1,4%), et ceux des poissons et autres produits de mer congelés (-1,1%).

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    Coronavirus

    Si selon l’Ins la crise sanitaire liée au COVID-19 n’a pas eu un impact significatif sur le niveau général des prix au cours de cette période, l’institut constate tout de même que la fin du mois de mars a été marquée par une flambée des coûts. Celle-ci a été causée par le phénomène « d’achats-panique »intervenu après la prise, le 17 mars 2020, des premières mesures restrictives contre le Covid-19. Résultat des courses, certains commerçants véreux procédaient à l’augmentation des prix de certaines denrées alimentaires et produits de premières nécessités.

    Une dynamique qui a été stoppée net par le déploiement des équipes du ministère du Commerce « les campagnes intenses menées par le Mincommerce (ministère du Commerce, ndlr) sur les marchés pour démasquer les spéculateurs qui stockent les produits dans le but de susciter une pénurie ont permis de limiter la flambée des prix » relève l’Ins. Par ailleurs, ledit ministère à travers la Mission de Régulation et d’Approvisionnement des produits de grande consommation (Mirap), a augmenté la fréquence des marchés périodiques sur l’ensemble du territoire national en vue d’aider les ménagères à s’approvisionner à moindre coût. Néanmoins, l’impact éventuel de la crise sanitaire sur les prix ne pourra se faire ressentir réellement qu’à partir du mois d’avril de cette année.

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  • Un cas de Covid-19 à EcoMatin

    Ce 28 mai 2020, le directeur de Publication de votre journal, EcoMatin, a été diagnostiqué positif au coronavirus. Alerté par la manifestation des symptômes de la maladie le 19 mai dernier, Emile Fidieck a subi le test y relatif le même jour avant d’entrer en auto-confinement. Une fois le résultat connu, le Directeur de publication de votre journal a été pris en charge par les équipes spécialisées. Ce dernier a immédiatement saisit les autorités sanitaires pour un dépistage complet de tous le personnel de l’entreprise ainsi que la désinfection totale siège.

    D’après le Directeur exécutif de l’entreprise de presse, cette démarche vise à « évaluer très rapidement le niveau de propagation du virus dans l’entreprise et de veiller en cas de détection d’autres cas d’infection, à la prise en charge rapide et adéquate de ces éventuels cas ». Par ailleurs, Serge désiré Bontsebe annonce que la direction exécutive a pris des mesures visant à réduire tout risque de contamination au sein de l’entreprise. Il s’agit notamment du « renforcement des mesures de télétravail instauré depuis le 23 mars 2020… un durcissement des mesures barrières, l’octroi a chaque personnel du siège d’un kit de protection (masque facial et gel hydroalcoolique) et la réduction de la production éditoriale de l’entreprise ».

    Le directeur exécutif a également tenu à rassurer les lecteurs et partenaire du journal Ecomatin « pour la confiance qu’ils lui renouvellent et pour tout le soutien qu’ils lui apportent dans ce moment particulier ». L’entreprise s’engage de ce fait à « communiquer à l’opinion nationale, toute nouvelle information pertinente en relation avec la gestion de cette crise en son sein » peut-on lire sur le communiqué.

  • La Corée du Sud va offrir du matériel médical d’une valeur de 180 millions de F au Cameroun

    Le premier ministre Joseph Dion Ngute a reçu à l’immeuble étoile le 27 mai dernier, la diplomate coréenne Bok- Ryeol Rhyou. Arrivée en fin de séjour, celle-ci est venue faire ses adieux au chef du gouvernement. Occasion pour les deux personnalités de revisiter la coopération bilatérale entre les deux pays. Au sortir de cette audience, la diplomate qui avait présenté ses lettres de créance au chef de l’Etat le 05 juillet 2018, a révélé à la presse que son pays a décidé de faire un don de matériel médical d’une valeur de 300 000 dollars, soit à peu près 180 millions de FCFA.

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    Le geste de la république de Corée intervient au moment où le pays entre dans une phase très critique de la propagation de la pandémie du coronavirus.  Selon les dernières données, le pays enregistre 5 436 cas confirmés soit 2 860 cas actifs, 1 997 guérisons et 177 décès.

    Suivant l’évolution de la pandémie en Afrique, l’Organisation mondiale de la Santé classe le Cameroun à la 7ème place des cas confirmés sur le continent, du côté de l’Afrique subsaharienne il occupe le 4ème rang des cas confirmés et le 6ème concernant le nombre de décès

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  • Les exploitants forestiers demandent une baisse des taxes d’abattage

    Ce 27 mai 2020, le ministre des Forêts et de la Faune, Jules Doret Ndongo recevait en audience le président du Groupement de la filière bois du Cameroun(Gfbc) Giorgio Giorgetti. Une audience qui a permis à ce dernier d’égrainer le chapelet des difficultés que traversent les entreprises forestières à cause de la pandémie du coronavirus. Avec la récession qu’a connue la Chine (grand consommateur de bois) en début d’année, la chute des prix sur le marché international et l’annulation de plusieurs contrats, les exportations de bois ont considérablement chuté.  A cela s’ajoutent des licenciements du personnel, conduisant à une baisse considérable de l’abattage des arbres. Un état de fait qui aura de lourdes conséquences sur le paiement, par ces exploitants, de la redevance forestière annuelle. « Avec le coronavirus, la situation du secteur forestier s’est aggravée » précise la président du Gfbc.

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    Pour garder la tête hors de l’eau, les exploitants forestiers sollicitent un rééchelonnement de ces paiements. Ils souhaitent par ailleurs une réduction de 1,5% de la taxe d’abattage. Soit 2,5% au lieu de 4% tel que prévu par la loi de finances 2020. Ils sollicitent également au titre des doléances, que l’Etat baisse les droits de douane sur le bois transformé, de 10% tel que fixé par la loi, à 5,65%.

    Des doléances toutes enregistrées par le Minfof qui a promis de les transmettre à qui de droit.

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  • Chanas S. A améliore son compte d’exploitation

    «Les résultats sont bons. Ils sont bénéficiaires et mieux qu’en 2018» ainsi se satisfait Maurice Matanga, le Président du conseil d’administration(Pca) de Chanas Assurances S.A. à l’issus de l’assemblée générale ordinaire tenue ce 27 mai 2020 et qui a permis de le bilan comptable de la compagnie d’assurance pour l’exercice 2019. L’embellie du compte d’exploitation de la compagnie reste sans doute l’une des performances remarquables réalisées par cette compagnie. Ledit compte affiche au 31 décembre 2019, un montant de 487 millions de F CFA. « C’est le meilleur résultat dégagé par notre compte d’exploitation  depuis 2014» précise Maurice Matanga. La session ordinaire de ce 27 mai 2020 était consacrée à l’adoption des comptes de Chanas S.A au 31 décembre 2019 «les chiffres complets vous seront communiqués. Mais retenez que tous les actionnaires recevront leurs dividendes», a rassuré le président du conseil d’administration, entouré de Léonce Augou, le Directeur général de Chanas S.A et Henri Théodore Bayouak, le Directeur général adjoint. Chanas S. A a également réalisé un bénéfice avant impôt de 700.000.000 de fcfa (sept cent millions).

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    Les bons résultats de Chanas S.A interviennent au lendemain de l’ordonnance 002/CE du 29 avril 2020 de la Chambre judiciaire de la Cour suprême déclarant sans objet la procédure intentée contre Chanas S.A par les présumés mandataires des ayant-droit. A ce sujet, le Pca s’est voulu intransigeant «il n’y a jamais  eu de bicéphalisme à Chanas S.A. L’arrêt rendu par la Cour suprême me conforte comme président du conseil d’administration de Chanas. Les présumés mandataires des ayants droit de Laugier et Gillot ne peuvent par conséquent pas assumer, directement ou indirectement, des fonctions ou titres dans une société d’assurances, conformément aux dispositions pertinentes de l’Acte uniforme Ohada», a-t-il précisé. L’occasion faisant le larron, Maurice Matanga en a profité pour rendre un vibrant hommage à Adolphe Moudiki, l’administrateur directeur général de la Société nationale des hydrocarbures (Snh) et principal actionnaire de Chanas assurances «notre partenaire stratégique a mené des actions énergiques pour mettre fin à cette imposture».  Après le conseil d’administration du 6 mai 2020 marqué par la certification des comptes au 31 décembre 2019, l’assemblée générale de ce 27 mai 2020 a également été l’occasion pour Maurice Matanga de dévoiler aux actionnaires les grandes lignes des projets de la société, ainsi que les acquis préservés au cours de l’année 2019. 

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    L’assemblée générale ordinaire de Chanas S.A a constitué un prétexte pour en savoir plus sur la gestion par la compagnie d’assurances de ses assurés atteints de Covid-19. «l’Etat prend en charge toutes les dépenses y afférentes. Mais nous sommes en train d’examiner cette situation avec le concours de l’Asac», a répondu le maître des céans. Chanas assurances S.A est une compagnie d’assurances agréée suivant l’Arrêté du ministre des finances du 24 mars 2000. Avec un capital social de 6.051.116.000 fcfa, Chanas assurances détient l’un des plus importants portefeuille d’assurances au Cameroun (assurances des personnes, des biens, responsabilité civile, transports, finances etc…). Chanas assurances S.A est majoritairement détenue par la Snh (45,26%).

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  • Le choléra fait deux morts dans le Dja-et-Lobo

    Alors que toutes les énergies sont déployées vers la lutte contre la pandémie du coronavirus, d’autres maladies tissent discrètement leur toile. C’est le cas du Choléra qui a refait sur face dans le département du Dja-et-Lobo, région du sud Cameroun. Dans son édition du 28 mai 2020, le quotidien national Bilingue, Cameroon Tribune rapporte que l’épidémie a fait deux victimes la semaine dernière à Ngam-Yembong, un petit village situé à une dizaine de kilomètres de Sangmelima. Il s’agit d’un couple, qui, de retour d’un voyage dans la région de l’Ouest a commencé à ressentir des symptômes de la maladie. « D’abord, c’est l’épouse qui a fait de la diarrhée abondante, des nausées, vomissements et présente des signes de fatigue. Personne ne pense à la terrible et très contagieuse infection. Des décoctions locales sont alors utilisées. Malheureusement la dame meurt » rapporte le journal. Elle sera suivie par son époux qui présentait les mêmes symptômes. Malgré que ce dernier ait été transporté d’urgence à l’hôpital, il n’en sortira pas vivant.

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    Dans la foulée, les autorités sanitaires vont découvrir un autre foyer de contamination dans le même département. Cette fois ci, c’est un village situé à la limite des centres de santé de Zoétélé et de Meyomessala qui est concerné. Trois cas seront confirmés et immédiatement pris en charge par les autorités sanitaires. Trois autres cas testés attendent encore les résultats d’examen de laboratoire.

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  • Contrebande : 1250 palettes de bières saisies par la douane

    Nouveau coup de filet pour la douane camerounaise dans le cadre de l’opération Halcomi (Halte pour le commerce illicite). Les éléments de la zone 1 (Littorral, Ouest, Sud-ouest, Nord-ouest) ont intercepté ce mercredi 27 mai 2020, une importante cargaison de produits brassicoles de contrebande. La cargaison provenait de Tiko, dans la région du Sud-ouest. Cette petite localité figure parmi les points d’entrée de nombreuses marchandises de contrebande venues du Nigéria voisin.

    D’après le capitaine des douanes Kamdem, chef des opérations de la Zone 1 de l’opération Halcomi, l’alerte a été donnée par le poste de douane de Bekoko, arrondissement de Dibombari, entrée Ouest de la ville de Douala. «Nos éléments ont effectué un contrôle de routine sur ce bus de voyage qui paraissait suspect. Ils ont découverts la cargaison illégale qui a immédiatement été saisie», s’est-il exprimé. Le véhicule interpellé est un bus de 70 places contenait à la place des passagers, des palettes de bière de diverses marques soigneusement disposées sur les sièges et au niveau des soutes à bagage. Le chauffeur du véhicule est resté muet sur l’acte de flagrance dont il est certainement l’un des maillons essentiels.’

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    Au total, ce sont près de 1500 palettes de bière qui sont tombées dans l’escarcelle des éléments douaniers de la zone 1. Le montant estimatif de la marchandise illicite se chiffre à plus de 27 millions de F CFA. Le bus de voyage a été conduit immédiatement à l’ancienne direction de la douane camerounaise. Les autorités douanières précisent par ailleurs que la marchandise saisie sera vendue aux enchères. L’opération Halcomi a été lancée par l’administration douanière en 2016 dans le but de lutter contre le commerce illicite, la contrebande et la contrefaçon. Elle est entrée en 2020 dans sa phase 3, avec un bilan fort éloquent de saisie de devises non-déclarées, cigarettes, écailles de pangolin, médicaments, cartouches, drogue, essences de bois etc.

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    D’après des statistiques délivrées le 25 janvier 2020 par le directeur général des douanes Edwin Fongod Nuvaga,  l’institution a par exemple saisi en 2019, 624.520 comprimés de Tramadol. Toujours en 2019, la collecte des droits compromis ou éludés dans les procédures contentieuses de l’opération Halcomi a produit des recettes de 8,5 milliards de Fcfa. Ces droits étaient de 6,5 milliards de Fcfa en 2018. Il est attendu des douanes camerounaises, au titre de l’exercice budgétaire 2020, des recettes de 905 milliards de Fcfa, dont une bonne partie provient des droits de douanes. L’opération Halcomi vise à de protéger le territoire camerounais des produits de contrebande, ainsi qu’à préserver le tissu économique camerounais des produits de provenance douteuse.

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