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41 nouvelles entités pour booster la production aquacole locale

Le ministre de l’Elevage, des Pêches et des industries animales vient de rendre public la liste additive des candidats présélectionnés dans le cadre de l’appel d’offres lancé le 15 juillet 2020, en vue de la pré-qualification des opérateurs nationaux et étrangers désireux d’investir dans l’aquaculture au Cameroun.

Le ministre de l’Elevage, de Pêches et des industries animales (Minepia) Docteur Taïga vient de rendre public la liste additive des opérateurs présélectionnés dans le cadre de l’avis à manifestation d’intérêt lancé le 15 juillet 2020 en vue de la pré-qualification des opérateurs nationaux et étrangers désireux d’investir dans l’aquaculture au Cameroun. Au total 41 personnes physiques et morales soit 22 morales et 19 physiques ont été retenus.

Dans l’ensemble, les différents projets vont de la production et la commercialisation d’alevins et les poissons de table ; à la création d’une unité d’élevage de poissons en cages flottantes, de cages flottantes, de transformation et de commercialisation des produits halieutiques, en passant par la mise sur pied de projets de réalisation d’une ferme aquacole pour la production de tilapia mono sexe en cage et biens d’autres projets.

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Les entreprises sélectionnées viendront ainsi accompagner le gouvernement dans sa volonté de vouloir booster la production nationale en produits aquacoles pour satisfaire à la demande qui jusqu’ici est largement comblée par les importations. En 2019, l’offre en produits halieutiques au Cameroun se situait à 335 158 tonnes contre 390 519 tonnes en 2018, soit une baisse de 15%. Une offre largement dominée par la pêche artisanale maritime avec 265 968 tonnes (79%), suivie de la pêche continentale  45 933 tonnes (14%), de la pêche industrielle 14 178 (4%)et l’aquaculture 9 078 tonnes (3%).

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Pour le cas précis de l’aquaculture, l’on apprend que la production de l’année 2019 a subi une hausse de 74%, contrairement à l’année 2018 où elle se situait à 5 213,9 tonnes. Dans l’optique de faciliter l’écoulement des produits issus de l’aquaculture sur les marchés, au mois de mai 2020, le Minepia a signé une correspondance à l’endroit des délégués régionaux en vue de la mise en place des marchés de poissons d’aquaculture dans les villes camerounaises. Les espèces issues de la production aquacoles au Cameroun sont les tilapias, le poisson-chat nord-africain et les carpes communes. Selon le Dr Taïga, ce secteur qui est en croissance offre environ 15 à 20 000 emplois directs et constitue une source de revenus complémentaires dans de nombreuses familles en milieu rural.

Intérêt

Selon le Minepia, l’appel à manifestation lancé le 15 juillet 2021 est une « opportunité pour les opérateurs économiques d’investir dans l’un des maillons de la chaîne de valeur aquacole, à savoir, la production des intrants  aliments et alevins, de la production intensive, de la commercialisation ainsi que la distribution de poissons en grande quantité à un cout raisonnable ». C’est sur cette lancée qu’il avait aussi publié dans cet appel d’offres une liste de sites disponibles sur les zones à fort potentiel aquacole de la façade maritime ; des périmètres fluviaux et des lacs dans presque toutes les régions du Cameroun. Il s’agit entre autres des rives droites et  gauche du fleuve Dibamba dans la région du  littoral, de la façade maritime entre limbe et Idenau dans le Fako région du Sud –ouest, de la retenue du Lagdo dans la Bénoué région du nord ou encore du fleuve Nyong à Mbalmayo dans la région du centre. Les investisseurs avaient aussi la possibilité de proposer d’autres sites identifiés par eux même.

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