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Accidents de la route : les parlementaires recommandent l’indemnisation effective des victimes

Les députés et sénateurs demandent également une modification de la législation et une révision des politiques publiques dans le domaine des transports.

La recrudescence des accidents de circulation sur les routes a poussé les députés à organiser une plénière spéciale sur la prévention et la sécurité routière. Une séance de travail qui a débouché sur des recommandations à l’endroit du législatif et de l’exécutif. Alors que le système de prise en charge sanitaire des accidentés pêche par sa lenteur et son inadéquation, les députés demandent que l’assistance-secours soit mieux structurée. « Mettre en place des mécanismes de prise en charge psychologique des victimes et de leur famille ; Rendre effectif le système d’intervention d’urgence sur les grands axes routiers (ambulance secours et engins de dégagement) à travers la mise en place des centres de secours opérationnels dans les formations sanitaires riverains de ces routes ; Renforcer le système de contrôle de l’effectivité d’indemnisation des victimes des accidents de route et sensibiliser les usagers sur les obligations des assureurs » répertorient les parlementaires.

Législation

L’un des points sur lequel les députés ont mis l’accent dans leurs recommandations se veut la législation. La mise en place d’un véritable cadre législatif encadrant le secteur des transports a été proposée. « Procédé à une réforme complète et profonde du processus d’obtention du permis de conduire, de création et de fonctionnement des Auto-écoles ; Réformer le cadre réglementaire du contrôle technique et le processus de délivrance de la vignette de visite technique ; Réformer la loi-cadre de la protection civile et finaliser le projet de texte portant création des unités territoriales de protection civile ; Renforcer sur le plan juridique les textes régissant les voyages de nuit, la durée maximale de conduite continue autorisée par jour ; Prendre des textes spécifiques sur la circulation des gros porteurs en zone urbaine et sur les axes routiers et les conducteurs de ce type de véhicule à l’origine de la plupart des accidents routiers ; Réguler de manière effective le mode de transport par moto-taxis afin de favoriser son encadrement et son accompagnement ».

Politiques publiques

En termes de politiques publiques des mesures ont été également prescrites par les députés. Ces ajustements gravitent autour de la réfection des infrastructures routières.  Il s’agit d’« Améliorer la qualité de l’entretien du réseau routier notamment sur les axes les plus fréquentés en procédant systématiquement au traitement des nids de poule et dégradations sensibles ; Adopter un  plan d’aménagement des routes urbaines en l’adaptant au volume du trafic, à l’environnement de transport urbain notamment des voies pour les motos- taxis et la multiplication des points de ramassage aménagés pour les taxis ; Arrimer la stratégie nationale de sécurité routière à celle des Nations Unies relatives à la décennie pour la sécurité routière 2011-2020 ; Aménager d’avantage des aires de stationnement en agglomération et créer des aires de repos sur les grands axes routiers ».

Ces recommandations et bien d’autres ont été formulées ce mardi en présence du ministre d’Etat ministre de la Justice Garde des Sceaux, Laurent Esso, du ministre des Transports Ernest Ngale Bibehe, du ministre de la Santé Publique, Manaouda Malachie, du ministre des Travaux public Nganou Djoumessi, du Secrétaire d’Etat à la Défense, Galax Yves Landry Etoga.  Des acteurs institutionnels de la prévention et de la sécurité routière au Cameroun.

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