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Affaire Gulfin : les accusés demandent une mise en liberté provisoire pour des raisons de santé

A l’ouverture de leur procès le mardi 2 mars 2021 à Douala, les avocats de la défense ont également dénoncé un acharnement contre leurs clients, n’ayant pas encore eu accès au fond du dossier.

Les accusés dans « l’affaire Gulfin », du nom de la société Gulf of Guinea Investment and Shipping Corporation (Gulfin), ont comparu pour la première fois le mardi 2 mars 2021 devant le Tribunal de Grande Instance du Wouri. Elle met en exergue l’ancien directeur général, Dieudonné Iyodi, deux de ses ex collaborateurs, Marie Christine Soppo Priso, ancienne directrice générale adjointe, Jean Yves Nlend, chef de Division Transports et approvisionnement ; ainsi que les nommés Paola Moukouri, ancienne chargée de clientèle à la Société Générale Cameroun et Pamphile Fonhoue, agent commercial de Petroleum Energy Gas (PEG).

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Au cours de l’audience du 2 mars, les avocats des cinq personnes mises en accusation ont à l’unisson dénoncé un acharnement, non sans exiger de la cour qu’elle procède à leur mise en liberté provisoire, en raison des soucis de santé résultant pour la plupart de leurs conditions de détention provisoire à la prison centrale de New Bell depuis le 9 décembre 2020. Le quotidien « Le Jour » du mercredi 3 mars rapporte que dans le cas de dame Soppo Priso, son conseil a relevé devant la cour la déliquescence de sa santé pour justifier sa plaidoirie, arguant qu’elle est « malade d’un cancer en phase terminale », et a besoin d’un suivi et des soins appropriés en dehors de la prison.

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Il est de Marie Christine Soppo Priso, comme de Pamphile Fonhoue, agent commercial de Petroleum Energy Gas (PEG), absent au procès parce que mis en quarantaine du fait de sa contamination au Covid-19, contracté en prison. « Pamphile est malade de covid-19 et est mis en quarantaine. Même après sa guérison, il devra prendre des précautions en vivant en dehors du milieu carcéral ou il a été infecté, c’est-à-dire la prison », a indiqué l’un de ses avocats lors de son argumentaire publié par nos confrères. Pour sa part, l’avocat de l’ex Dg de Gulfin demande à avoir le dossier auquel il n’a jamais eu accès depuis la fin de l’information judiciaire et crie à l’acharnement.

La cour devra se prononcer sur les différentes requêtes de la défense le 9 mars 2021, date de la prochaine audience.

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