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Assemblée nationale : le ministre Hele Pierre plaide pour l’augmentation de son budget

En dépit de l’élaboration des programmes et des projets bien ficelés, le manque de moyen financier freine leur mise en œuvre. Le Cameroun devra dépenser 10 000 milliards de Fcfa pour contribuer à la réduction de 35% d’ici 2030, de ses émissions de gaz à effet de serre.

La planète n’a jamais été autant menacée par les actions des hommes. Déforestation, feu de brousse, pollution atmosphérique etc., la situation est de plus en plus inquiétante. Même les différentes actions consignées dans le Document de la stratégie nationale de développement (20-2030), pourraient être affectées si les mesures urgentes ne sont pas prises afin de juguler la menace. A l’hémicycle, cette question préoccupe au plus haut les parlementaires. Une séance plénière spéciale consacrée à la problématique de la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Développement à l’épreuve des changements climatiques s’est tenue hier, vendredi, 10 juin 2022.

Le ministre de l’Environnement, de la protection de la nature et du développement durable, Hele Pierre, a donné le cri d’alarme. Pour le membre du gouvernement, la planète terre pourrait être invivable d’ici 2100 si des mesures de prévention ne sont pas mise en branle. Le Cameroun a son rôle à jouer dans cette course contre le réchauffement climatique. « Si nous voulons d’ici 2030, réduire de 35% nos émissions de gaz à effet de serre, avec 12 % la part au niveau national et le reste par la communauté internationale, il faut débourser d’ici 2030 une bagatelle somme de 30 mille milliards de Fcfa. En 10 ans, le Cameroun doit dépenser 10 000 milliards de Fcfa et 20 000 milliards pour la communauté internationale ». Le ministère n’a pas ce montant.

Sur le terrain, il faut pourtant agir. Jusqu’ici, 12 millions de terres sont dégradées ; dont 8 dans le grand Nord et 4 millions dans le Sud. Le reboisement de ces espaces nécessite des moyens conséquents. Le ministère a élaboré de nombreuses stratégies pour contrer le changement climatique. Mais, les moyens financiers ne suivent pas.Il faut annuellement comme budget, 30 milliards pour mener à bien certaines missions au quotidien. Le membre du gouvernement plaide d’ailleurs, devant les parlementaires, pour l’augmentation du budget de son département ministériel afin de mener des actions fortes pour préserver l’environnement.

Chacun doit s’impliquer. Le changement climatique et ses corollaires sont de plus en plus perceptibles car l’augmentation de la température (T°) moyenne du globe de 4,5° d’ici 2100 pourrait être fatale.

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