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Assurance : la digitalisation au cœur des préoccupations de LMR et NSIA assurances

C’était l’objet de la rencontre de la deuxième édition de la convention du réseau entre la société d’assurance Nsia assurances et le courtier Les mutuelles réunies, ce 6 février à Yaoundé. Rencontre au cours de laquelle les différents acteurs présents ont pu échanger sur des préoccupations communes.

Le samedi 6 février 2021, s’est tenu à Yaoundé, la 2e  édition de la convention nationale du réseau entre Les mutuelles réunies (LMR) et Nsia Assurances. Cette édition avait pour thème « Digitalisation de l’assurance automobile : Enjeux et défis ».

Durant une journée, les employés de ces deux structures offrant des services d’assurance ont alors échangé sur des problématiques qui leurs sont communes, dans l’optique de pouvoir trouver des solutions. « Nous sommes en train de faire le bilan de l’année 2020, de nous projeter sur 2021, de corriger ce qui  n’a pas fonctionné pour mieux servir notre clientèle sur l’année 2021. Il ne faut pas oublier que le point focal reste le client. Nous commercialisons nos produits ensemble, le courtier LMR et nous même pour un service adéquat au client », confie l’Administrateur Directeur général de Nsia Assurances et Nsia Vie Assurances Esther Tiako.

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Sur le point focal qu’est la digitalisation, objet de la rencontre, les dirigeants des deux structures sont unanimes, elle permet de gagner en temps et en argent. A ce propos, les deux partenaires sont plutôt très avancés. Ces derniers disposent d’une plateforme numérique collaborative dénommée Orace, à laquelle ils peuvent y avoir accès, de même que la Direction national des assurances, sous-direction du ministère des Finances (Minfi). Il faudrait aussi noter qu’en plus de cette plateforme collaborative, de façon interne, chaque structure dispose d’un mécanisme qui lui est propre à savoir Experta pour Nsia et Cigoge pour LMR.

Entre autres thématiques abordées ce jour : le courtage en assurance : digitalisation de l’assurance automobile : défis de la distribution ; Nsia vie assurances : pour une offre différencié Nsia vie et gestion des sinistres : « l’impact de la non prise en charge des sinistres déclarés dans les meilleurs délais, du fait de l’impossibilité de vérifier les garanties».

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Le marché de l’assurance

Selon les données fournies par le président de l’Association des sociétés d’assurance du Cameroun Théophile Moulong, le marché de l’assurance local est constitué de 28 compagnies d’assurances dont 17 en non-vie, 11 en vie et 3 réassureurs. Pour un chiffre d’affaires consolidé en 2018 de 206,7 milliards en progression de 4,9% par rapport à 2017. Cette même année on a eu en règlement de sinistre et prestations de l’ordre de 93,8 milliards contre 80,4 milliards en 2017, soit une hausse de 16,67% soit 13,4 milliards. Les parts de ce secteur d’activité étant reparties entre l’assurance automobile 26,7% de parts de marché ; l’assurance transport 13,38% avec les transports maritimes avec 10% de parts de marché.

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Réactions                   

« Nous devons être update »

Esther Tiako, Administrateur Directeur général de Nsia Assurances et Nsia Vie Assurances

Les enjeux sont simples, nous devons être update, c’est-à-dire que nous devons nous adapter à la situation de l’heure. Nous avons parlé de l’automobile qui est désormais en ligne et donc nous devons respecter la réglementation, nous devons travailler en conformité, par rapport à ce qui est prévu par le ministère des Finances et Sysco et mettre en œuvre pour ne pas être en marge.

«La culture de l’assurance, il faut qu’elle s’impose»

Jean-Bosco Tchachuang, Président du conseil d’administration de Les Mutuelles Réunies

Le taux de pénétration de l’assurance au Cameroun,  est encore très faible. La culture de l’assurance nous ne l’avons pas. La génération qui est la mienne et celle qui est au-dessus de moi  est habituée à l’assurance automobile. Il n’y a que les hauts responsables qui sont assurés par leur société pas par eux-mêmes qui ont des assurances comme l’incendie, des assurances maladie, des assurances autres que l’automobile. Il y’a une génération qui est habituée seulement à l’assurance automobile parce qu’elle est obligatoire. La culture de l’assurance, il faut qu’elle s’impose, il faut que les assureurs fassent un très grand travail de prospection, d’explication et tout.

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