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BVMAC : la capitalisation boursière baisse de 14% en 2020

Pour le directeur général, cette baisse s'explique essentiellement par le rachat partiel de certains titres obligataires et la radiation de certaines valeurs.

«Un événement important pour le développement du marché secondaire du marché financier». C’est par ce sentiment de satisfaction que le Directeur général de la BVMAC, la Bourse régionale des valeurs mobilières d’Afrique centrale(Bvmac), a traduit l’entrée en cotation des titres obligataires de la Bdeac. Pourtant, culture boursière reste timide en zone cemac. Depuis la fusion absorption de la Douala Stock Exchange par la BVMAC intervenue le 5 juillet 2019, l’institution affiche 4 sociétés cotées sur le marché des actions (Semc, Safacam, Socapalm et Siat Gabon).

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Malgré les mesures d’accompagnement des États exprimées le 31 octobre 2017 par la Conférence des Chefs d’État de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale pour une dynamisation du marché financier sous-régional, la culture et les pratiques boursières peinent à s’installer  parmi les acteurs du marché. Jean Claude Mgbwa se réjouit pourtant de «la multiplication par 5 de la quantité des titres échangées en 2020». Titres qui passent de 3.967.838 en 2019 à 15.679.041 en 2020, pour une valeur globale échangée de 79,5 milliards de FCFA en 2020 contre 16,2 milliards de FCFA. 

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La quantité des titres échangés de 2019 à 2020 connaît par conséquent une hausse de 95%, et de 390% pour la valeur globale échangée. La déception vient de la capitalisation boursière. Elle subit, d’après le Directeur général de la Bvmac, «une baisse importante». Au 31 décembre 2020, elle s’est établie à 634.578.832.759 de FCFA contre 735.607.945.119 FCFA en 2019. Soit une baisse de 14% (-0,26% pour les actions et -14% pour les obligations). « Cette baisse s’explique essentiellement par le rachat partiel de certains titres obligataires et la radiation de certaines valeurs», justifie Jean Claude Mgbwa. Qui considère par ailleurs que «ces chiffres encore modestes traduisent les efforts à fournir pour que notre bourse devienne une véritable source de croissance et de création d’emplois».

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