Conjoncture

« Cameroun Emergent », le nouveau magazine du Minepat

Accompagner au plan communicationnel la profonde dynamique de transformation du Cameroun. Telle est l’ambition du nouveau magazine édité par le ministère de l’Economie (Minepat) sous l’appellation de« Cameroun Emergent ».

Selon Alamine Ousmane Mey, le patron de ce département ministériel et directeur de la publication, le magazine se veut autant une tribune crédible et riche des décideurs, qu’une plateforme agréable d’accès à tout lecteur aux données macro-économiques et financières sur notre pays et au sujet de l’économie mondiale. La première édition fait une incursion dans la filière café en montrant les pistes de la relance à travers le plan adopté en 2014 et étalé sur la période 2015-2020. Ledit plan qui intègre également la filière cacao s’inscrit en droite ligne de la stratégie globale de modernisation de l’agriculture camerounaise. Ce plan d’un coût global évalué à 600 milliards FCFA prévoit pour ce qui est de la filière café, la production de 125 000 tonnes de café robusta (contre 20 000 tonnes en 2015) et 35 000 tonnes de café arabica (3 000 tonnes en 2015), apprend le magazine du Minepat.

Le dossier spécial porte sur les avancées du secteur de l’énergie, objet de la grande une. Le magazine rend compte des nombreux effets positifs directs et connexes du barrage de retenue de Lom Pangar qualifié de « grande réussite » par le magazine. « Avec une capacité de 6 milliards de mètres cubes, le barrage a en effet permis au Cameroun en 2017 l’étiage le plus calme depuis 10 ans », souligne la société de distribution d’électricité », relaie le magazine. Qui souligne que la retenue de Lom Pangar permet d’augmenter les capacités de production des barrages d’Edéa et Song Loulou de 160 MW en période d’étiage. Les retombées se font également ressentir sur l’activité de pêche sur ce réservoir qui s’étend sur trois arrondissements ravitaillé par six principaux débarcadères. Les prévisions d’Electricity development corporation tablent sur 1 500 tonnes de poissons pour 40 milliards de FCFA de revenus, alors que le nombre de pêcheurs est passé de 380 à 13 080 depuis la mise en eau partielle, note le journal. La réhabilitation des barrages de Song Loulou et Lagdo sont aussi au menu du dossier spécial.

« Cameroun Emergent » compte en outre mettre en exergue le rôle du secteur privé en réservant un espace à des figures de proue du secteur, des capitaines d’industrie dont l’action louable en faveur de la création de la richesse et l’emploi retient indubitablement l’attention des pouvoirs publics. Une fenêtre est ouverte sur le Cameroon Business Forum initié en 2006. En huit ans, sur plus de 150 recommandations, près de 130 ont été solutionnées au grand plaisir des chefs d’entreprise, recense-t-on. Le magazine fera découvrir à chaque parution, promet le patron du département ministériel, des analyses, reportages, commentaires, portraits, interviews et bien d’autres rubriques. « Cameroun Emergent » se veut enfin le creuset de l’information qui permettra au lecteur de décoder, de comprendre et de suivre la démarche et l’évolution du Cameroun vers ses objectifs légitimes d’émergence.

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