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Cameroun : le gouvernement revalorise de 5% le Salaires minimum interprofessionnel garanti (Smig)

Selon le décret du Premier ministre rendu public le 23 février, cette revalorisation concerne les agents de l’État relevant du Code du Travail.

« Le Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti, en abrégé (Smig) est, à compter de la date de signature du présent décret, fixé à 43.969 francs CFA pour les agents de l’Etat relevant du Code du Travail ». Telle est la substance du décret du Premier ministre Joseph Dion Ngute, rendu public ce 23 février 2024. Après la réunion de concertation entre l’État et les acteurs des syndicats des travailleurs le 19 février dernier et faisant état d’un désaccord autour de la revalorisation du Smig. D’aucuns estimaient qu’il fallait inéluctablement réajuster le Salaire minimum Interprofessionnel garanti (Smig) à la suite de l’augmentation des prix à la pompe. Une position que d’autres ne partageaient pas exigeant au préalable, une application stricte du Smig entériné d’abord en 2014 puis revalorisé en février 2023. 

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 Le patron du gouvernement a finalement revu à la hausse de 5% en valeur relative. En effet, l’on est passé de 41 865 Fcfa en 2023, à 43.969 Fcfa soit une hausse de 2 094 Fcfa en valeur absolue. Il faut noter que cette revalorisation ne concerne que les agents de l’État relevant du Code du Travail. Le Smig des travailleurs du secteur agricole et celui des autres acteurs sont visiblement restés inchangés soit respectivement de 45 000 F et 60 000 Fcfa.

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Pour rappel, cette deuxième hausse du Smig survient trois semaines après la revalorisation des prix des carburants (le super augmenté de 15% pour se situer à 840 Fcfa tandis que le gasoil se situe à 828 Fcfa soit 13% de plus, Ndlr). L’Etat a justifié cette deuxième hausse des prix après celle intervenue un an plus tôt, par « la nécessité de résorber les contraintes budgétaires croissantes auxquelles l’État est confronté et d’éviter les tensions dans l’approvisionnement du marché national en produits pétroliers ». Par la suite, il a tenu à accompagner les personnels civils et militaires de la fonction publique avec la revalorisation de 5% de leur salaire. Et relevé de 60 % les allocations familiales des travailleurs du secteur public.

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