Conjoncture

Cemac : l’UE veut financer 4 projets intégrateurs de la 2e vague

Il s’agit de l’aménagement et le bitumage de la route Garoua-Boulaï-Baboua sur le corridor Cameroun-RCA, de la construction du prolongement du chemin de fer entre Ngaoundéré et N’Djamena, l’aménagement fluviaux et portuaires de la navigation sur le fleuve Congo et ses affluents et l’appui au développement intégré de la filière bois dans le Bassin du Congo.

Du 26 juin au 4 juillet 2023, le ministre Congolais de l’Economie et des Finances, Jean-Baptiste Ondaye, en sa fonction de Président du Comité de pilotage de Programme des réformes économiques et financières de la Cemac (Pref-Cemac), a conduit une mission de haut niveau de la Cemac qui s’est rendue à Paris, à Bruxelles, au Luxembourg et à Dubaï. Ceci dans le but de présenter aux partenaires techniques et financiers de sous-région, la deuxième vague de projets intégrateurs (13 au total) pour lesquels les Etats de la Cemac sollicitent des financements mais aussi d’obtenir d’eux leur accompagnement dans la préparation de la table ronde qui se tiendra les 28 et 29 novembre prochain à Paris.

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La mission a ainsi pu s’entretenir notamment avec la Banque européenne d’investissement (BEI), l’Union européenne (UE), Concord Stars Contracting L.L.C., l’Agence française de développement (AFD). A l’issue de cette visite, l’on apprend que l’Union européenne a démontré son intérêt pour 4 des 13 projets que compte cette seconde vague des projets intégrateurs. Il s’agit de l’aménagement et le bitumage de la route Garoua-Boulaï-Baboua sur le corridor 2 (Cameroun-RCA), de la construction du prolongement du chemin de fer entre Ngaoundéré et N’Djamena, l’aménagement fluviaux et portuaires de la navigation sur le fleuve Congo et ses affluents et l’appui au développement intégré de la filière bois dans le Bassin du Congo.

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Il faut dire que les secteurs des infrastructures (routière, ferroviaire, fluviale) et l’environnement qui suscitent l’intérêt de l’UE, sont des secteurs de prédilection sur lesquels portent ses actions en Afrique et de façon précise en Afrique centrale. Tenez par exemple pour le cas particulier de l’aspect environnementale l’UE a mobilisé de 2007 à 2022 (15 ans) des financements s’élevant à un total de 9,18 milliards de Fcfa (environ 14 millions d’euros). Ces financements ont servi à différents appuis apportés à l’Observatoire des Forêts d’Afrique Centrale (OFAC), renseigne le rapport sur ‘‘Les forêts du Bassin du Congo’’ produit par la Commission forestière d’Afrique centrale (Comifac).

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Rappelons que la liste des 13 projet à réaliser affiche : l’aménagement du corridor Pointe-Noire-Brazzaville-Ouesso-Bangui-N’Djamena (Congo-RCA-Tchad), phase 2 ; l’aménagement et le bitumage de la route Kélo-Pala-Léré-Frontière Cameroun (Tchad-Cameroun) ; l’aménagement et le bitumage de la route Kougouleu-Medouneu-Akurenam, tronçon Kougouleu-Medouneu sur un linéaire de 168 km (Gabon-Guinée-Equatoriale) ; l’aménagement et le bitumage de la route Garoua-Boulaï-Baboua sur le Corridor 2 (Cameroun-RCA) ; la construction du prolongement du chemin de fer entre N’Gaoundéré et N’Djamena (Cameroun-Tchad) ; la construction de la route Ndende-Dolisie du corridor Libreville-Brazzaville (dernière phase) (Gabon-Congo) ; la construction des voies d’accès routier au pont route-rail (Congo-RDC) ; l’aménagement fluvial et portuaire sur le fleuve Congo et ses affluents (Congo-RCA) ; la connexion électrique Grand Poubara et Imboulou (580 km) (Gabon-Congo) ; l’interconnexion électrique entre le Cameroun (Bertoua) et la RCA (Boali). La construction d’un port sec à Ebebiyin dans la zone des trois frontières (Cameroun-Guinée-Equatoriale-Gabon) ; la construction du port sec de Ngueli (Tchad-Cameroun). Enfin l’appui au développement de la filière bois dans le bassin du Congo (Cameroun-Congo-Gabon-RCA-Guinée-Equatoriale).

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