Business et EntreprisesMines et énergies
A la Une

Champ gazier de Logbaba : la justice autorise un allègement  de 3,2 milliards à Gaz du Cameroun

Après révision de sa sanction financière par la Chambre internationale de commerce (CCI) de Londres, Gaz du Cameroun, filiale de Victoria Oil & Gas, devra reverser 4,2 milliards à son partenaire américain RSM Corporation, au lieu d’une enveloppe de 7,4 milliards préalablement définie.

Le ciel semble s’éclaircir pour Gaz du Cameroun (GDC) et sa maison mère Victoria Oil & Gas (VOG). Dans une récente note d’information adressée à ses actionnaires, la maison mère donne une mise à jour du litige qui l’oppose à son partenaire RSM Corporation sur le gisement de gaz de Logbaba, situé aux larges de Douala. Après révision de sa sanction financière par la Chambre internationale de commerce (CCI) de Londres, Gaz du Cameroun et Victoria Oil & Gas devront reverser à RSM Corporation la somme de 4,2 milliards  de FCFA, au  titre d’amendes, au lieu des 7,4 milliards préalablement arrêtés.

Lire aussi : Gaz naturel : le champ gazier de Logbaba génère 4 milliards de recettes à Gaz du Cameroun au mois de mai

« Suite à un examen détaillé de la sentence partielle, GDC a demandé au Tribunal de corriger une erreur de calcul dans le calcul des sommes dues suite à la décision du Tribunal de déplacer la date de paiement du 1er juin 2016 au 1er février 2016 (voir annonce du 4 avril 2022).  Le Tribunal a accepté les calculs de GDC et a maintenant corrigé la sentence finale partielle par le biais d’un addendum (se dit d’une chose que l’on a ajoutée a posteriori, NDLR) en faveur de GDC, ce qui signifie que la date de paiement anticipée donne droit à RSM à un paiement de 6,6 millions de dollars US plus les intérêts, plutôt que les 10,6 millions de dollars US plus les intérêts annoncés initialement avant la correction de l’erreur », explique Victoria Oil& Gas. Celle-ci renseigne que «  pour conclure l’arbitrage, les parties et le Tribunal devront ensuite se pencher sur les coûts et les honoraires, le cas échéant, qui devraient être accordés à l’une ou l’autre des parties ».

Un dénouement qui présage d’un avenir prometteur pour les activités de GDC  et sa maison mère. En effet, la sentence de la CCI  résonnait  comme un coup de massue pour le groupe.  Depuis le 04 avril 2022, VOG a annoncé que ses titres sont  suspendus de toutes formes de transactions à la bourse de Londres où elle est cotée.

Lire aussi : Le champ gazier de Logbaba exploité par Gaz du Cameroun a généré 7,4 milliards en trois mois

En rendant  publique ses performance du premier trimestre 2022, la junior britannique révélait  que « ni GDC, ni le groupe VOG, sont en capacités de payer le montant  (de l’amende ndlr), et par conséquent, la négociation des actions de VOG à la Bourse de Londres a été temporairement suspendue le 4 avril 2022 en attendant la résolution de cette incertitude fondamentale pour la poursuite des activités ». Un chapitre qui pourrait très vite se fermer quand on sait qu’au premier trimestre de l’année en cours, le  champ gazier  de Logbaba a généré 7,4 milliards de FCFA à GDC. Pour le seul mois de mai, GDC revendique  des recettes  de l’ordre de 4 milliards de FCFA. Des performances reluisantes liées en grande partie à une demande croissante.  « La demande a été élevée, atteignant un pic de 6,8 MMscf/d de ventes de gaz, le taux quotidien le plus élevé depuis trois ans. Le nombre de clients de GDC est resté autour de 30 pour la période, bien que le nombre ait terminé le mois d’avril à 33 », détaille l’entreprise britannique.

Lire aussi : Contentieux : Gaz du Cameroun condamné à payer 7,4 milliards à l’américain RSM Corporation

Afficher plus

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page