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Corridor Brazzaville-Ouesso-Bangui-N’Djamena : les travaux de la section Ouesso-Bangui ont démarré

Financés par la Bdeac à près de 100 milliards, la consistance des travaux sur ce linéaire sera : le bitumage de 50 km de route reliant Ouesso et Pokola, la construction d’un pont de 616 mètres sur la rivière Sangha, l’aménagement minimum du tronçon Ouesso-Pokola et quelques autres aménagements connexes.

Le 20 mai 2023 le président Congolais Denis Sassou N’Guesso, a procédé au lancement des travaux de construction du corridor multimodal Brazzaville-Ouesso-Bangui-N’Djamena. Il s’agit plus précisément du démarrage des travaux sur  la section Ouesso-Bangui, première phase de ce projet intégrateur divisé en trois parties, et devant permettre de relier le Tchad, le Congo et la République Centrafricaine, trois pays de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (Cemac).

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Financés à hauteur de 99,7 milliards de Fcfa par la Banque de développement d’Afrique centrale (Bdeac), la consistance des travaux sur cette section vise : le bitumage de 50 km de route reliant Ouesso et Pokola, la construction d’un pont de 616 mètres sur la rivière Sangha, l’aménagement minimum du tronçon Ouesso-Pokola et quelques autres aménagements connexes.

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La concrétisation de ce projet routier était déjà attendu car le corridor Brazzaville-Ouesso-Bangui-N’Djamena (ou  encore le corridor Brazzaville-Ouesso-Ndjamena), fait partie des projets intégrateurs sur lesquels la Bdeac a marqué son engagement lors de la table ronde de Paris de novembre 2020. Table ronde qui visait à rechercher des financements pour la réalisation de 11 projets intégrateurs prioritaires du Programme économique régional (PER) de la Cemac. « Ce projet fait partie des deux  projets d’investissements de la République du Congo ayant bénéficié du concours de la BDEAC dans le cadre de l’enveloppe globale qu’elle a injectée pour le financement de six (6) projets intégrateurs dans 4 pays de la CEMAC. », mentionne la Bdeac.   L’enveloppe promise par la Bdeac dans ce cadre s’élève à 471 millions d’euros (308,955 milliards de Fcfa).

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Plusieurs avantages sur les plans socio-économiques et environnementaux sont attendus de ce projet devant fluidifier le trafic des biens et des personnes entre ces trois pays. On dénombre : le désenclavement des départements de la Sangha et de la Likouala au Congo et les départements de la Lobaye, l’Ombella M’poko, l’Ouham et une partie de l’Ouham-Pende en RCA ; le développement et la promotion des activités commerciales dans la Cemac ; le développement économique de la Zone d’Influence du Projet (ZIP) et des pays en général ; l’accès facile aux marchés, aux centres administratifs, économiques et médicaux pour toutes les localités traversées par la route ; l’amélioration des ressources financières des communes concernées et des pays en général ; l’amélioration et le développement des échanges internationaux ; l’amélioration des conditions de santé des populations par la facilitation des évacuations sanitaires ; etc.

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