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De nouvelles mesures pour relancer la filière tourisme

l s’agit entre autres de la poursuite de certaines exonérations fiscales et douanières; de l’appui à la rénovation des sites et infrastructures touristiques et de la mise en place, au profit des entreprises de tourisme, des lignes de crédits à des taux bonifiés auprès d’un pool d’établissements bancaires.

Le Premier ministre chef du gouvernement Joseph Dion Ngute, a présidé le mercredi 30 septembre 2020, une session du conseil national du Tourisme, dont il est le président. La session présidée par visioconférence portait sur le thème « quelles mesures pour mieux accompagner la relance du secteur du tourisme et du voyage avec la levée de certaines restrictions dues à la pandémie du Covid-19 ? ».

De l’exposé du ministre des Finances Louis Paul Motaze sur « le redressement financier des entreprises et des établissements touristiques », l’on apprendra que le gouvernement envisage sur le moyen et le long termes, pour pallier à l’impact du Coronavirus sur le secteur du tourisme, de : « la poursuite de certaines exonérations fiscales et douanières pour promouvoir les investissements dans le secteur ; de l’appui à la rénovation des sites et infrastructures touristiques et de la mise en place, au profit des entreprises de tourisme ; des lignes de crédits à des taux bonifiés auprès d’un pool d’établissements bancaires », comme l’on peut le lire dans le communiqué final rendu par le secrétariat général des services du Premier ministre.

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Ces mesures viendront rejoindre les mesures d’assouplissement prises par le président de la République pour ce secteur d’activités. Il s’agit de la suspension de la taxe de séjour pour le compte du second semestre 2020, extensible à l’exercice 2021 et la possibilité d’une exemption totale de l’impôt sur les sociétés au profit des entreprises de ce secteur est en étude, dans le cadre de la préparation de la loi de finances de l’exercice 2021.

Ces mesures s’appliqueront alors au parc hôtelier du Cameroun qui dispose de 1003 hôtels dont 19 en cours de construction tel que révélé lors de la 197e session de la Commission technique nationale des établissements de tourisme. A cela s’ajoute 494 restaurants, 309 agences de tourisme et plus de 250 loisirs. Ces derniers qui ont fait les frais de l’apparition de la Covid-19 au Cameroun avec l’instauration par le gouvernement des mesures restrictives le 17 mars dernier. Il s’agit de la fermeture des frontières, la fermeture des restaurants et débits de boisson à 18h, l’interdiction des rassemblements de plus de 50 personnes sont entre autres mesures qui ont entraîné la baisse d’activités dans ce secteur.

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Rappelons que l’industrie du voyage et du tourisme a contribué à hauteur de 3,2% du PIB en 2017. Ce chiffre qui est en légère progression par rapport à l’année précédente ou le compteur affichait 3,1%.  Selon la stratégie sectorielle de développement du tourisme au Cameroun, le pays devrait porter à 5,3% d’ici l’année 2028, sa contribution au PIB et devrait générer au cours de cette période d’après les prévisions, près de 1081 milliards de FCFA.

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