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Deux établissements de microfinance mis en liquidation par la Cobac

C’est l’une des résolutions issues du sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (Cemac), tenu ce 25 octobre 2018 à Ndjaména

L’une des résolutions issues du sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Cemac), tenu ce 25 octobre 2018 à Ndjaména au Tchad, portait sur les établissements de crédits. Deux établissements de microfinances sont en effet en délicatesse avec le gendarme sous- régional des établissements de crédits. Il s’agit de la microfinance « Amicale Finance » et la « City Trust Credit Fund » (Citef), deux établissements de micro finance de deuxième catégorie. Le 16 octobre 2018, intervenait la mise en liquidation de  la microfinance ‘Amicale Finance ». Le 19 intervenait celle de la « City Trust Credit Fund ». La décision de la Cobac à l’endroit de ces deux institutions financières est assortie d’un placement sous administration provisoire et du retrait par le Président de la Cobac, Abbas Mahamat Toli, du titre prudentiel détenu par ces entreprises. Zakari Pekekue a ainsi  été désigné administrateur provisoire de la Citef, pour une durée d’un an renouvelable. Mandat qui peut être retiré  » à tout moment« . Zakari Pekekue occupe son poste depuis septembre 2018. En charge de gérer et conduire les affaires courantes.


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Au total, ce sont 55 établissements de microfinances qui sont dans la ligne de mire de la Cobac pour « non-respect des règles prudentielles« . De sources dignes de foi, la Cobac aurait engagé un véritable travail de souris au sein de la microfinance Citef, depuis 2011. Les signes d’entorses prudentielles se dévoilent en 2014, date de passage de la Citef sous administration provisoire. Les injections financières et recapitalisations n’épargneront pas la microfinance de la banqueroute. Devenue inévitable, la Cobac décidera in fine de placer la Citef sous liquidation. Les mêmes sources au sein de la Cobac indiquent la volonté de l’institution de fermer purement et simplement les établissements de microfinance en marge de la réglementation ou au bord de la banqueroute au Cameroun. Opposition des liquidateurs qui optent plutôt pour  » une réduction du personnel afin d’éviter la psychose« .

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