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Grand dialogue national: Dion Ngute et les 3 millions de « frais d’élégance républicaine »

Ces 3 millions, affectueusement qualifiés de "frais d'élégance républicaine" seraient remis à chaque délégation venant rencontrer le Premier ministre dans le cadre des consultations en prélude au Grand dialogue national

Aux grands événements, de grands stratèges. Dion Ngute réussira-t-il à ramener la paix dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Le challenge est si grand que le Premier ministre semble avoir perdu le sommeil. La polémique née des frais de transport de trois millions, encore affectueusement appelés « l’élégance républicaine » par certains, distribués lors des consultations en prélude à ce dialogue, est un signe annonciateur des difficultés liées à la mission confiée à Dion Ngute. En effet. La gestion querellée des sommes d’argent perçues ou non par certaines délégations lors des consultations organisées depuis deux semaines au Premier ministère fait des vagues.

Et, c’est le Conseil national de la jeunesse du Cameroun (CNJC) qui en a servi d’élément déclencheur de cette polémique. Dans un communiqué en date du 20 septembre, le trésorier national de cette organisation accuse la 2e vice-présidente de n’avoir pas été « correcte » dans l’acheminement des per-diem alloués au CNJC après la rencontre avec le Premier ministre. Arrivée au siège du CNJC à 23 heures, alors qu’elle était attendue depuis 16 heures par les jeunes pour « la répartition de leurs frais de transports », la 2e vice-présidente a entamé, séance tenante, les opérations de billetterie, en violation du règlement intérieur. Le trésorier Claude Michel Mbom s’est par la suite senti obligé d’endosser un million de Fcfa remis par Anastasie Abomo Mayanga. Mais, à l’évidence, certains membres du Cnjc ne sont pas convaincus que les opérations menées par la vice-présidente correspondent au montant remis par le gouvernement, soit 3 millions de Fcfa.

Entre autres soucis de  Dion Ngute dans ce Grand dialogue national, c’est la représentation et les préalables. Au niveau local, on estime que « ce sont les mêmes ministres, députés, gouverneurs et autres hauts commis de l’Etat que l’on désigne dans les départements pour représenter les populations. C’est une erreur de casting car ils ne connaissent rien des problèmes de la base. Ils ne vont là-bas que pour avoir des per diem », s’offusque un membre d’une organisation politique dans la Lékié. Par ailleurs, c’est par exemple le MRC qui exige la libération de son leader et ses affidés, etc.

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