Banques et Finances
A la Une

Ejara décroche sa licence auprès de l’AMF pour opérer sur le marché français

Comme Binance et Société Générale, la fintech camerounaise fondée par Nelly Chatue Diop a officiellement été enregistrée comme prestataire de service sur actifs numériques en France.

C’est un important pas que vient d’effectuer Ejara dans son déploiement à l’international. Le 11 octobre dernier, Ejara SAS, sa filiale française a officiellement été enregistrée comme Prestataire de services sur actifs numériques(PSAN) par l’autorité des Marchés financiers(AMF), le gendarme boursier en France. Cet enregistrement, qui lui confère le statut légal de PSAN, va lui permettre d’adresser expressément le marché français où la fintech va proposer des services de conservation, d’échange, d’achat et de vente d’actifs numériques contre de la monnaie ayant cours légal.

Lire aussi : Cemac : Ejara facilite l’accès au marché monétaire avec des obligations d’Etats à partir de 1000 FCFA

Ejara rejoint donc 55 autres structures au rang desquels Binance, la plus importante plateforme de cryptomonnaies au monde, ou plus récemment Société Générale qui ont franchi le pas. Toutefois, enregistrement ne vaut pas « agrément » de l’AMF, qui est une procédure distincte et facultative. A cette date, aucun de ces PSAN n’a été agréé par le gendarme du marché français.

« Il y’a tellement de cas d’usages possibles aujourd’hui avec les cryptos, surtout quand on est présent sur les deux continents comme nous le sommes, et nous escomptons nous appuyer sur les besoins de nos futurs utilisateurs en France pour construire la meilleure offre pour eux » a réagi Thierno Tall, Head of Product & Growth chez Ejara.

Lire aussi : Nelly Chatue Diop(Ejara) : « À travers la blockchain, nous voulons favoriser l’inclusion financière dans la Cemac et l’Uemoa »

Ce déploiement démontre bien l’ambition de cette plateforme, celle de démocratiser l’accès à l’investissement et à l’épargne pour les populations en Afrique francophone et la diasporaPremière plateforme décentralisée d’investissement et d’épargne à connaître une croissance régionale en Afrique francophone développe des solutions pour permettre au marché de masse d’investir et d’épargner dans les crypto-monnaies courantes et les actifs « tokénisés ». La start-up revendique plus de 50. 000 utilisateurs originaires du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Mali, de la Guinée, du Gabon et du Sénégal, ainsi que des Africains francophones de la diaspora.

Fondée par Nelly Chatue Diop, Ejara a, en 2021 réussi une levée de fonds de de 2 millions de dollars pour déployer sa stratégie. La camerounaise a par ailleurs fondée en zone Cemac, Makeda Asset Management, une société de gestion d’actifs à travers laquelle elle facilite l’accès des populations à faible revenus aux marchés monétaire et financier de la Cemac.

Lire aussi : La start-up camerounaise « Ejara » lève 1,1 milliard pour faciliter l’accès aux services financiers en Afrique francophone

Afficher plus

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page