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Emmanuel Nganou Djoumessi passe en revue les projets routiers

Durant trois jours, le ministre des Travaux publics ainsi que les entreprises en charge des travaux, les missions de contrôle technique et géotechnique vont apprécier les planning d’exécution des projets, examiner les plannings d’achèvement des travaux qui doivent être livrés en 2021 et d’élaborer le cadrage des dépenses sur la base des prévisions de la loi de finances 2021.

Le ministre des Travaux publics Emmanuel Nganou Djoumessi a ouvert ce 22 février la revue des projets routiers. Cette rencontre s’achève le 24 février 2021. Cette revue se tient dans un contexte toujours marqué par la pandémie de Covid-19, qui a conduit au ralentissement des travaux de plusieurs axes routiers.

Durant les trois jours de travaux, les entreprises en charge des travaux, les missions de contrôle technique et géotechnique, les maîtres d’ouvrage et autres intervenants des travaux routiers vont s’atteler à apprécier les planning d’exécution des projets, d’examiner les plannings d’achèvement des travaux qui doivent être livrés en 2021 notamment les premières sections des autoroutes Yaoundé-Douala, Yaoundé-Nsimalen et Kribi-Lolabé et d’élaborer le cadrage des dépenses sur la base des prévisions de la loi de finances 2021.

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Si cette revue concerne les projets routiers, il est important de rappeler que le patrimoine routier national est estimé à 121 424 km dont 9370 km de routes nationales, 13 924 km de routes régionales et 98 130 km de routes communales, information reçue au cours de la conférence annuelle des services centraux et déconcentrées du ministère des Travaux Publics au titre de l’exercice 2021 tenue du 18 au 20 janvier dernier. Conférence au cours de laquelle la question des coûts des projets routiers a aussi été abordée. Pour réduire ces derniers, le Mintp indiquait alors à cet effet au sortir de cette réunion que : «nous devons pour tirer les coûts de nos travaux routiers vers le bas ; avoir des options techniques réalistes, moins généreuses, inscrites dans un investissement financier progressif. Nous n’avons pas besoin de faire une structure de chaussée pour un trafic lourd en 2021, alors que nous avons des études de trafic qui parle d’un trafic moyen ou léger. L’investissement progressif à faire sur la route nous amène donc à adapter les études pour renforcer la structure de chaussée donc financer un peu plus ces études».

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Autre critère selon Emmanuel Nganou Djoumessi pour réduire ces coûts, est le bordereau de prix unitaire : « le recours au bordereau des prix unitaire, et non plus au prix moyen pratiqué. L’approche qui voudrait que pour arrêter le coup des travaux routiers on s’inspire de ce qui se fait dans l’environnement géomorphologique concerné est certes acceptable mais on peut faire mieux en allant vers les prix unitaires», renchérit-il.

Pour ce premier jour de travaux, il est prévu la production mensuelle des décomptes au cours des réunions d’évaluation, et d’approbation, en présence de toutes les parties ; un accent particulier a été mis sur les aménagements sociaux de base qui tardent à sortir de terre.

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