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Energie-Agriculture-Climat : la BAD accorde un prêt de 205 milliards au Cameroun

Il s’agit de financer le projet d’interconnexion du réseau électrique Cameroun-Tchad, le Projet de développement de la chaîne de valeur de l’élevage et de la pisciculture (PD-CVEP), et le Programme intégré d’adaptation au changement climatique dans le Bassin du Niger.

Dans un communiqué de presse signé le 6 avril 2020, le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat) a informé l’opinion publique de la signature d’un accord de prêt d’un montant de 205 milliards de FCFA entre l’Etat du Cameroun et la Banque africaine de Développement (BAD). Le ministre Alamine Ousmane Mey indique que ces ressources serviront à la mise en œuvre du projet d’interconnexion du réseau électrique Cameroun-Tchad, du Projet de développement de la chaîne de valeur de l’élevage et de la pisciculture (PD-CVEP), et enfin du Programme intégré d’adaptation au changement climatique dans le Bassin du Niger(PIDACC). Ces trois projets bénéficient respectivement d’une enveloppe de 147,85 milliards de FCFA, 55,10 milliards de FCFA et 4,2 milliards de FCFA.

L’interconnexion du réseau électrique Cameroun-Tchad qui bénéficie de la plus grosse enveloppe est une preuve, souligne le membre du gouvernement, de l’engagement du chef de l’Etat à consolider davantage la croissance économique au Cameroun à travers la valorisation du processus sous régional d’intégration et l’amélioration de l’accès de la population à l’énergie électrique. Plus concrètement, il consistera en la construction de lignes hautes tensions d’environ 1 024 kilomètres entre le Cameroun et le Tchad.  En tout, 478 localités devront être électrifiées au terme du projet, dont 409 au Cameroun et 69 au Tchad, répondant ainsi à la volonté des deux pays d’optimiser l’utilisation de leurs ressources énergétiques.

S’agissant du PD-CVEP (55,10 milliards de FCFA), il vise à moderniser l’appareil productif et devrait permettre d’assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations et la rentabilité des exploitations bovines, porcines et piscicoles. Validé en 2014, sa mise en œuvre nécessitait jusqu’ici des ressources d’environ 1 500 milliards de FCFA.

Le petit poucet en termes de financement est le PIDACC (4,92 milliards de FCFA). Il regroupe les 9 pays ayant en partage le bassin du Niger, et vise de manière globale à améliorer la résilience des populations et des écosystèmes du bassin du fleuve Niger par une gestion durable des ressources naturelles.

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