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Entretien routier : environ 49 milliards de FCFA investis en 2021

Selon une mission d’évaluation dans la région de l’Est conduite par le Secrétaire d’Etat auprès du ministre des Travaux publics, ce montant a été affecté aux travaux de 6 200 kilomètres sur un linéaire global de 123 000 kilomètres.

Entre le 31 mai et le 02 juin 2022, une mission du comité de gestion du Fond routier, conduite par Armand Ndjodom, Secrétaire d’Etat auprès du ministre des Travaux publics, a parcouru certains axes routiers de la région de l’Est. Il s’agit du chantier d’entretien périodique de la route nationale No 10, tronçon Ngoura-Ndélélé-Yola, du chantier Yokadouma-Bangue-Moloundou, les travaux d’entretien des voiries urbaines au niveau de Dimako et les travaux de réfection de certains ouvrages d’arts du réseau national dont le lot 18-Est/201 dans le département du Haut-Nyong.

L’objectif de cette mission était d’évaluer la mise en œuvre des recommandations de la mission du mois d’octobre 2021, apprécier le niveau de mise en œuvre de certains projets du programme d’entretien des routes communales, faire une appréciation générale des problèmes routiers en ce qui concerne les travaux et le transport (pesage, péage, sécurité routière), évaluer la pertinence des projets  programmés en termes de consistance des travaux retenus dans les marchés, de cohérence entre la consistance des travaux et le budget affecté et en fin de formuler des recommandations relatives aux constats observés.

Cette visite de chantier a permis de comprendre qu’au titre de l’exercice 2021, un programme d’entretien de 49 milliards de FCFA pour 6 200 KM a été adopté par le Fond routier sur un linéaire global de 123 000 KM. Les visites de chantier dans les régions du Centre, Sud et Est ont ainsi permis au comité de gestion de parcourir des projets adossés sur un linéaire de 805 Km.

Sur le terrain à l’Est, la situation des routes n’est pas reluisante. La plupart des routes de cette région sont fortement dégradées. Selon l’évaluation faite au premier trimestre, 92, 65% des routes sont en mauvais état, 3,34% dans un état moyen et 4,01% en bon état.

Pour Armand Ndjodom, le gouvernement est conscient des besoins en infrastructures routières de la région et s’emploi à répondre au vu des nombreux chantiers en cours d’exécution. Mais le membre du gouvernement reconnaît que beaucoup reste à faire.

Martin Foula    

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