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Extrême-Nord : En 4 ans, le projet Resilac a facilité la création de 197 associations d’épargne et de crédit

C’est l’une des réalisations du projet dont le bilan a été dressé lors des travaux du 4ème et dernier Comité de pilotage(Copil) national le 27 octobre 2022 à Yaoundé.

Lancé en 2018, le projet de Redressement économique et social inclusif du Lac Tchad(Resilac) est arrivé au terme de sa première phase. Réunis à Yaoundé le 27 octobre 2022, à l’occasion travaux du 4ème et dernier Comité de pilotage(Copil) national, les parties prenantes du projet financé à hauteur de 36 100 000 millions d’euros (23,680 milliards de FCFA) par l’Union européenne(UE) et l’Agence française de développement(AFD), ont fait le bilan des quatre années écoulées. Conçu au bénéfice des régions riveraines du Lac Tchad (Nigéria, Tchad, Niger et Cameroun), le programme a produit des résultats satisfaisants dans les 4 communes de l’Extrême-Nord choisies sur la base de leur dynamisme à adhérer au projet et surtout leur vulnérabilité. Il s’agit de : Koza, Dargala, Mindif et Mora.

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Selon le Directeur pays de l’ONG Action contre la faim(ACT), chef de fil du consortium Resilac, 197 associations villageoises d’épargne et de crédit(Avec) constituées de 4776 membres, sont fonctionnelles pour leur autofinancement. Ces dernières mobilisent à date, 150 millions de FCFA. Dans la même veine, 183 projets collectifs ont été financés, 40 champs école paysan ont été mis en place, 21 conventions signées sur la gestion des ressources naturelles sans oublier les appuis à la structuration de 106 organisations à base communautaire(OBC) et aux communes.  

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Pour le coordonnateur national du Résilac Patrice Bendouga, le projet c’est aussi la réalisation de 8 chantiers sous forme d’activités à haute intensité de la main d’œuvre(Himo). Ce qui a permis de mobiliser 1046 jeunes qui après avoir subi des formations, ont créé des activités génératrices de revenus dans divers secteurs. Dans le domaine de la pisciculture, les acteurs ont réussi à développer des étangs de poissons, les agriculteurs ont trouvé une solution aux semences de maïs, sorgho, riz et de haricot entre autres, les éleveurs ont agrandi leurs troupeaux. Des magasins de stockage ont été construits, le petit commerce et la couture ont participé à créer de nouveaux emplois.

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Ce bilan est renforcé par le représentant de l’UE Philippe Leclerc pour qui, le Résilac vise une approche régionale, une égalité de genres, la préservation de l’environnement, la création des emplois et la lutte contre les changements climatiques en vue de l’amélioration des conditions de vies des populations touchées par le plus touchées par les crises sanitaire et sécuritaire.   

La phase 1 clôturée, les porteurs du projet(le Minepat et l’ACF), partenaires techniques et financiers (UE, Pndp, AFD, Banque mondiale), les ministères techniques sectoriels (Minsanté, Minas, Minader, Minproff, Minepia, Minmeesa etc.) préparent déjà la phase 2 dont les contours seront détaillés dans les jours à venir.

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