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Extrême-Nord : le projet Resilac dresse son bilan à mi-parcours

Les avancées du Programme de Redressement Économique et Social Inclusif du Lac Tchad, se compte dans les domaines de la cohésion sociale, du relèvement économique, de l’appui institutionnel et de la gestion de la connaissance.

Le 30 juin dernier s’est tenue à Yaoundé, la 3e session du comité de pilotage national Cameroun du Programme de Redressement Économique et Social Inclusif du Lac Tchad (Resilac). Sous la présidence du Directeur général de la coopération et de l’intégration régionale du ministère de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire, Charles Assamba, par ailleurs président dudit comité.

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La réunion du jour visait à échanger sur l’évolution de la mise en œuvre des activités en termes d’acquis de la phase de développement, des partenariats et synergies avec les acteurs nationaux, et de réfléchir sur les stratégies de sortie du projet, qui prend fin cette année. Selon Charles Assamba, elle visait à «s’approprier la mise en œuvre effective au niveau des populations, au niveau des organisations, des chefferies traditionnelles, des CTD aussi, pour un approfondissement et une réelle appropriation des mécanismes opérationnels de ce projet d’une part et il s’agit aussi de réfléchir sur la pérennisation de notre programme… ».

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Établi pour la période 2018 à 2021, le Resilac a été conçu pour les régions riveraines du Lac Tchad (Cameroun, Nigéria, Niger et Tchad), les plus impactées par la crise sécuritaire, le changement climatique et d’autres déterminants. Côté Cameroun, il se déploie dans la région de l’Extrême-Nord et couvre les communes de Mindif, Dargala, Koza et Mora. Dans celles-ci 8 chantiers dont 5 complétement finis, sont lancés sous forme d’activités à haute intensité de main d’œuvre (Himo) mobilisant 1046 jeunes. A quelques mois de son échéance, le projet «depuis 2018, a mené un certain nombre d’activités dans le domaine de la cohésion sociale, dans le domaine du relèvement économique, de l’appui institutionnel, ainsi que de la gestion de la connaissance », confie le coordonnateur national du Résilac, Patrice Bendouga.

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On peut alors noter comme avancée sur ces différents points d’actions : l’activation des dynamiques locales à travers le renforcement des organisations à base communautaire (OBC) et leur prise de main des actions citoyennes et communautaires ; la mise en route des micro-projets assis sur la mise en place d’associations villageoises d’épargne et de crédits (Avec) ; le développement des pratiques agricoles innovantes etc.

Pour rappel, le Projet Resilac bénéficie de financements de l’Union européenne (Fonds fiduciaire d’urgence de l’Union européenne pour l’Afrique-région du Sahel et Lac Tchad) et de l’Agence française de développement à hauteur de 36 100 000 d’euros (23,680 milliards de Fcfa), dans les quatre pays d’intervention.

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