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Filière piscicole : le lac de Mbakaou produit 1034 tonnes de poisson en 2021

En 2020, la production s’établissait à 997 tonnes soit une croissance de 37 tonnes en valeur relative et de sensiblement 4% en glissement annuel.

En 2021, le lac de Mbakaou dans le département du Djérem région de l’Adamaoua a produit 1034 tonnes de poissons. L’année d’avant, la production s’établissait à 997 tonnes soit une croissance de 37 tonnes en valeur relative et sensiblement 4% en valeur absolue en glissement annuel. De ce côté, les variétés d’espèces qui sortent de ces eaux sont « le tilapia (carpes) qui est en grand nombre, suivi des capitaines. Avec des tilapias pouvant aller à 6kg et des capitaines de près de 150 Kg. Au total, sept types de poissons sont identifiés à l’intérieur de ce plan d’eau. On peut citer des poissons à écailles et ceux sans écailles. Avec écailles, on trouve le tilapia, les alestez (sardines) et (…) Ceux qui n’en ont pas : les clarias (silures), les ‘pok pok’ (poisson locl et le ‘Kourongou’», nous renseigne Oumar Hassan, ingénieur des travaux des industries animales dans une interview accordée à nos confrères de Cameroon Business Today. Lequel précise que « du côté de Mbakaou, il y a 20 campements en période de grande pêche. Ce qui témoigne de ce que l’activité est grande partie du côté de Tibati ».

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La pisciculture est une activité florissante dans cette partie du pays. Surtout avec la récente mise en service de la mini-centrale de Mbakaou (1,49MW). Grâce à elle, les acteurs de la filière ont multiplié la construction des chambres froides afin de mieux conserver la denrée. Une contrainte qui occasionnait la vente du produit à vil prix. « Du poisson était bradé et perdu en l’absence des méthodes de conservation durables. Bien que le fumage s’y déroule depuis toujours, le besoin en poisson frais reste grandissant et va au-delà de la ville lacustre », note Oumar Hassan dans la même l’interview susmentionnée.

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Cependant, l’activité piscicole dans cette zone rencontre quelques difficultés. Notamment : le non-respect de la réglementation par les acteurs de la filière (acquisition des permis de pêche…), au courant de l’année c’est moins de 200 pêcheurs qui ont acquis le permis de pêche. Il existe aussi parmi les contraintes, une marque de circuit fiable de distribution, y figurent aussi, le problème environnemental à résoudre au niveau du plan d’eau, et l’acquisition du matériel adéquat par les pêcheurs (…).

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De mémoire, le lac de Mbakaou est alimenté par plusieurs fleuves du haut plateau de Ngaoundéré, la Meng et le Djérem sont les plus importants.

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