Politiques Publiques

Fonction publique: 2 685 places ouvertes pour 2023

Le plan de recrutement validé au titre de l’exercice budgétaire en cours apparaît minimaliste, au regard du contexte de grogne en cours et de la forte demande exprimée par les syndicats de différents secteurs.

A l’issue des diverses concertations tenues dans ses services, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra), Joseph Le, vient de notifier aux différentes administrations le plan de recrutement dans la Fonction publique, au titre de l’exercice budgétaire 2023. Au total, c’est 2 685 places qui sont ainsi ouvertes, dont 2 235 pour les nouveaux recrutements et 450 pour les concours professionnels.

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La répartition des nouveaux recrutements se présente ainsi qu’il suit : recrutements classiques (2 135) ; concours directs (1210); concours de formation hors Ecole nationale d’administration et de magistrature (300) ; concours de formation Ecole nationale d’administration et de magistrature (275) ; concours spécial de formation Enam-Common Law (60). Il y aura, ensuite, les tests de sélection des agents de l’Etat relevant du Code du travail (290) et les recrutements spéciaux (100).

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Les agents du ministère de la Fonction publique s’apprêtent à saisir l’ensemble des départements ministériels, à l’effet de procéder à un point exhaustif de la situation du personnel de l’Etat placé sous leur autorité. D’entrée de jeu, il s’agit d’un plan de recrutement plus que minimaliste, au regard de la demande exprimée par divers syndicats concernant le nombre de personnels et agents à contractualiser.

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Dans le seul secteur de la santé, le dialogue social engagé il y a quelques jours pour mettre fin à la grève des personnels médico-sanitaires qui durait depuis la mi-mai dernier a débouché sur l’engagement du gouvernement de prioriser les personnels en situation de précarité déjà recensés par le ministère de la Santé lors du prochain recrutement. Pas moins de 27 000 temporaires en service dans les formations sanitaires à travers le pays doivent être contractualisés dans cette catégorie. A ceci, il faut ajouter des milliers d’enseignants formés dans les écoles normales des instituteurs de l’enseignement général, mais qui restent au chômage.

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