Grand dialogue national : comment la diaspora camerounaise peut participer

Jeudi 19 septembre, l’ambassade du Cameroun en France a rendu publique une note dans laquelle Alfred Nguini conviait la communauté camerounaise vivant en Hexagone à une réunion de concertation mardi 24 septembre. Il était question de formuler des propositions visant à résoudre la crise qui sévit dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest. Lesdites propositions seront par la suite acheminées par la représentation diplomatique du Cameroun en France auprès des services du Premier ministre à Yaoundé, afin d’être examinées.

Contrairement à ce qui a pu être relayé sur les réseaux sociaux, le plénipotentiaire de Yaoundé à Paris est dans son rôle. Cette séance de travail rentre en effet dans le canevas des modes opératoires instaurés par le gouvernement pour faire participer le maximum de personnes, notamment la diaspora camerounaise, aux assises qui commencent dans quelques jours. Le Premier ministre a récemment expliqué dans un communiqué que tous les Camerounais résidant à l’étranger avaient la possibilité d’apporter leurs contributions, en les déposant auprès des représentations diplomatiques de leurs pays d’accueil. Au Premier ministère, on précise par ailleurs que les membres de la diaspora ne sont pas obligés d’attendre la tenue de réunions comme celle de Paris : ils peuvent déposer leurs propositions de manière individuelle afin qu’elles soient envoyées au Cameroun.

Pour maximiser cette participation, les Camerounais de la diaspora ont à leur disposition un site web, à travers lequel, ils peuvent envoyer leurs propositions. Une source dans les services du Premier ministre révèle que grâce à ces canaux, plus de 1 500 contributions venues des Camerounais de l’extérieur ont été déjà été acheminées à l’Immeuble Etoile de Yaoundé. La plupart des contributions viennent des pays d’Europe (France, Belgique, Angleterre…) qui comptent la plus grande population de la diaspora du Cameroun, des Etats-Unis, du canada et aussi d’Afrique centrale.

C’est aussi cette plateforme internet qui leur permettra de suivre les assises, et même de solliciter une invitation à participer au Grand dialogue national. Le seul défi étant désormais que toutes ces sollicitations et contributions puissent être prises en compte, durant la courte période qui reste avant le démarrage de ces assises qui doit se tenir sur les hauteurs du mont Nkol Nyada.