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Hysacam va ouvrir de nouvelles filiales à l’étranger

La société Hygiène et Salubrité du Cameroun, spécialisée dans la collecte et le traitement des ordures ménagères, a dans ses petits papiers la République Démocratique du Congo, la République Centrafricaine et même le Tchad.

L’entreprise Hygiène et Salubrité du Cameroun (Hysacam), responsable de la collecte et du traitement des ordures ménagères dans les villes camerounaises étale davantage ses tentacules en Afrique. Déjà présente à travers ses filiales dans quatre autres pays, elle prévoit d’ajouter deux, voire trois autres à son tableau de chasse. En l’occurrence la République Démocratique du Congo et la République Centrafricaine. En effet, l’expertise d’Hysacam est sollicitée à Kinshasa, où l’entreprise a déployé plusieurs missions récemment, au cours desquelles « les premiers jalons d’un partenariat futur ont été posés », apprend-on. La capitale RD-congolaise est en proie à une insécurité criarde et a besoin d’un opérateur technique à même de collecter au moins 10.000 tonnes de déchets par jour et de les valoriser. D’après des données officielles, l’entreprise collecte en moyenne 5000 tonnes par jour dans la vingtaine de villes africaines où elle est implantée.

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En plus de Kinshasa où Hysacam est presque déjà certain d’implanter une de ses filiales, elle pourrait également se déployer à Bangui, la capitale centrafricaine. Une délégation de Hygiène et Salubrité du Cameroun y a séjourné il y a peu, à l’effet de proposer son savoir-faire aux autorités locales. Elle devrait y retourner dans les prochains jours pour poursuivre les négociations. Et si elles sont concluantes, Hysacam va également ouvrir une filiale dans cette ville à 1,3 millions d’habitants, lesquels produisent en moyenne 5000 tonnes d’ordures au quotidien. « La gestion de ces déchets devient une priorité pour les autorités qui ont besoin d’un partenaire technique tel qu’Hysacam. Bangui qui à une époque, s’appelait la *coquette*, pourrait grâce à Hysacam, retrouver son éclat. Hysacam qui, depuis des années, a mis son expertise au service de plusieurs villes africaines, se présente donc comme un partenaire fiable qui est en capacité de répondre efficacement aux besoins criants de propreté des villes africaines », se gargarise Hysacam.

Le comeback de N’Djamena

Cependant, l’entreprise continue de déplorer l’insolvabilité de ses prestataires, une situation qui n’est visiblement pas propre qu’au Cameroun. Par le passé, notamment en 2009, Hysacam avait été sollicité par la Mairie de N’Djamena pour procéder au ramassage des ordures dans la capitale tchadienne, mais avait dû cesser ses activités en raison des prestations impayées. Ceci relève désormais de l’histoire ancienne car, Hysacam est sur le point de rétablir le pont avec la capitale tchadienne. Elle a reçu le 27 juillet dernier à Douala, une délégation de l’Association des Maires du Tchad, venue s’imprégner de l’expérience et de l’expertise d’Hysacam en matière de transport, de traitement et de valorisation des déchets urbains. La délégation tchadienne a visité les installations d’Hysacam et le Centre de Traitement des déchets de Douala-PK-10 qui abrite une Centrale de captage et de traitement du Biogaz. Ils ont sollicité à la fin de leur visite « l’accompagnement d’Hysacam dans la propreté des villes tchadiennes ».

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Il va sans dire que la société Hygiène et Salubrité du Cameroun explore en ce moment les options d’extension de ses activités dans les pays sus-évoqués, elle qui est déjà présente dans 18 villes camerounaises, et dispose des filiales à Niamey au Niger, à Monrovia au Liberia et à Cotonou au Bénin.

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