Import-substitution : le Cameroun a besoin de 218 milliards de Fcfa pour désenclaver les bassins agricoles
Selon le Rapport d’exécution et de budgétisation de l’import-substitution, 29,5% de ce budget seront alloués à la réalisation des projets en 2024.
Le gouvernement camerounais qui a inscrit la politique de l’import-substitution dans sa stratégie nationale de développement-SND 30), se trouve face à de nombreux challenges aux rangs desquels, l’accès aux zones de production des productions aux bassins de production ou encore, les difficultés à écouler leurs marchandises à cause du manques de routes. C’est pour pallier ces manquements que Rapport d’exécution et de budgétisation de l’import-substitution ; document annexé à la loi de finances 2024, fait état d’un besoin de 217, 79 milliards de Fcfa pour désenclaver les routes communales sur l’ensemble des 10 régions du Cameroun.
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Il s’agit entre autres, d’ouvrir 2 718,53 km de de route, de réhabiliter 27 775,96 km de routes communales représentant les 22,8% du réseau national routier (121 873 km). Dans la foulée, les routes communales de l’Extrême-Nord semblent le plus enclavées avec un besoin de 62,69 milliards de Fcfa. Cette région est suivie du Centre (39,74 milliards de Fcfa), le Nord (27,04 milliards) ou encore l’Ouest (24,69 milliards).
Fort de ces chiffres inquiétants, le gouvernement apprend-on du Rapport d’exécution et de budgétisation de l’import-substitution injectés, a programmé des projets évalués à hauteur de 64,25 milliards. Il s’agit notamment de la Construction de la National N°11 appelée Ring – Road (22, 2 milliards de Fcfa), le désenclavement des bassins de production agricole, industrielle et touristique (7,2 milliards), le bitumage de la Bitumage de la route Maroua-Bogo-Pouss: section Bogo-Pouss (11 milliards), l’entretien des routes communales (16,2 milliards).
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Le désenclavement des grands bassins agricoles dans la mesure où tous les produits agroalimentaires qui plombent la balance commerciale du Cameroun, y sont représentés. D’après le document supra indiqué, les filières végétales (manioc, blé, maïs, sorgho/mil, riz et palmier à huile) portent sur un linéaire chaussé de 5 965,66 km tandis que les filières animales (bovin, pêche, pisciculture et aquaculture) portent sur 4 983,80 km soit 10 950 km au total.
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