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Industrie extractive: le Cameroun obtient la levée de sa suspension temporaire de l’Itie

Le conseil d’administration de l’Initiative de transparence dans les industries extractives (Itie), a mis un terme à la sanction qui pesait sur le Cameroun, le 23 juillet dernier. Ceci fait suite à la production de son rapport 2018.

Plus de peur que de mal dans le secteur de l’industrie extractive au Cameroun. En cause ?, la levée de suspension qui pèse sur le Cameroun, dans le cadre de l’Initiative de transparence dans les industries extractives (Itie), par le Conseil d’administration. C’était  le 23 juillet 2021. « (…) Conformément à la norme ITIE, il a été convenu que la suspension serait levée si le Conseil d’administration de l’ITIE se satisfait du fait que le rapport en suspens a été publié dans les six mois suivant la date limite. Le secrétariat est en mesure de confirmer que le Cameroun a publié son rapport ITIE de 2018 le 30 juin 2021. Ainsi, la condition pour la levée de la suspension a été satisfaite », renseigne l’Institution.

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Cette décision du conseil d’administration de l’Itie, se justifie tout simplement par la production du rapport Itie 2018 du Cameroun, seule condition que le pays devait remplir. L’on se souvient que c’est le 1er avril dernier, que le Cameroun avait été suspendu de façon temporaire des effectifs des pays membre de l’Itie. Et pour cause, le retard enregistré dans la production dudit rapport. En effet, celui-ci a été présenté le 29 juin dernier, au cours d’un ’atelier de présentation placée sous le thème «Fin de la suspension temporaire de l’Itie : toutes les conditions sont réunies », présidé par le ministre des Mines, de l’industrie et du développement technologique (Minmidt), Gabriel Dodo Ndoke. 2018.

Le rapport 2018

Pour le compte de l’année 2018, le secteur extractif camerounais affiche des chiffres sur les revenus issus des secteurs extractifs dont les hydrocarbures, mines et carrières. Y figure également le secteur de l’artisanat et des transports. Les chiffres clés du rapport indiquent  que le secteur extractif a généré en 2018, 568,32 milliards de F de recettes à l’Etat contre  441,97 milliards de F en 2017, soit une hausse de 28,59%. Cette hausse est principalement due à une augmentation des transferts directs et indirects de la Société Nationale des Hydrocarbures (SNH) au budget de l’État. Ceux-ci  ont se chiffrent en 2018 à 413,32 milliards, contre 319 milliards de F en glissement annuel, soit une  progression d’environ 29,39%.

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 Pour ce qui est des  paiements effectués par les entreprises du secteur extractif  au courant de l’année 2018, ils s’élèvent  à 763 milliards de F dont : 4,7 milliards de F pour le secteur des mines et des carrières, 724,1 milliards issus des hydrocarbures, et 35,15 milliards pour les transports.

Il convient de noter que la contribution du secteur extractif  au produit intérieur brut (PIB), selon le rapport de l’Itie 2018, à accru de 4,77% comparativement aux 3,64% de 2017.

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