Infrastructures : le gouvernement annonce l’ouverture de 04 centres inter-régionaux de simulation en santé
La réalisation de ce projet permettrait d’assurer la formation continue des professionnels de la Santé et d'améliorer la qualité du service.
Au Cameroun, la construction de 04 centres inter-régionaux de simulation en santé (Cirss) est en vue. L’information est contenue dans « Health Magazine » ; la nouvelle parution de la revue trimestrielle du ministère de la Santé publique (Minsanté). Selon les assurances du département ministériel dirigé par Manaouda Malachie, seul le Cirss et Yaoundé-qui va couvrir les régions du Centre, de l’Est et du Sud-est déjà identifiable. Quant aux trois autres, ils sont encore en gestation. Il s’agit de Garoua (pour l’Adamaoua, l’Extrême-Nord et le Nord), Bafoussam (pour l’Ouest et le Nord-Ouest) et Limbe (pour le Littoral et le Sud-Ouest.
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Pour l’heure, l’on n’a pas des prévisions budgétaires sur ledit projet. Le moins que l’on sait c’est qu’il permettrait de renforcer le système de santé, en résorbant considérablement le déficit qualitatif et quantitatif des personnels soignants. « Les Cirss seront chargés, entre autres, du recyclage et du perfectionnement des personnels soignants en service dans les formations sanitaires en situation de déficit de spécialistes ; de l’amélioration de la qualité des soins dans les formations sanitaires publiques, etc.», énumère le magazine.
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Bien plus, dans un contexte où la mortalité maternité se pose encore comme un réel problème de santé publique, les Cirss entendent participer à l’amélioration des indicateurs du Cameroun sur la mortalité maternelle. En 2022, l’enquête démographique et de santé (Eds) présentait 2 000 décès pour 100 000 naissance au Cameroun contre 406 décès pour 100 000 décès quatre ans plus tôt ; chiffres issus du Projet d’appui à la santé maternelle et néonatale (Pasmni) financé par la Banque islamique.
Réalisé, le Cameroun pourrait donc rejoindre d’autres pays comme le Maroc qui ont été implémentés des centres de simulation en santé. Ceci est d’autant plus indispensable que le pays a lancé en avril dernier, sa phase pilote de Couverture santé universelle pour laquelle, 91 milliards de Fcfa ont été mobilisés. Dans la répartition, il est prévu que les intrants et consommables absorberont 67,82% de l’enveloppe contre 21,99% pour l’achat des prestations, 9,75% pour l’acquisition des performances, indique le Minsanté.
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