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Infrastructures: péril sur le 2ème pont du Wouri

Avec le retour des pluies, l’ouvrage évalué à 141, 6 milliards FCFA provoque des inondations qui paralysent la circulation.

Moins de six mois après la réception provisoire partielle par l’Etat du Cameroun, le 2nd pont sur le Wouri présente des défaillances. Le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi a indiqué dans un  communiqué que «le dysfonctionnement  prononcé de l’ouvrage hydraulique 0h5, situé sur la bretelle d’accès à l’ancien pont sur le Wouri » est à l’origine des inondations enregistrées jeudi 28 mars à l’entrée Est de Douala.  Le document signé d’Emmanuel Nganou Djoumessi précise également que l’évacuation de l’eau de cet ouvrage est réduite à cause de la « présence en exutoire d’une conduite d’eau Camwater 1200 mm et d’autres encombrements par des matériaux solides rejetés par les usagers ».

Comme mesure d’urgence l’entreprise française Sogea Satom, en charge des travaux de réaménagement et de curage des voies de canalisation sur le 2ème pont sur le Wouri est sur le terrain. Il est question de curer automatiquement le système d’assainissement parce que les pluies tombent elles charrient des débris solides qui bouchent les caniveaux a indiqué Jean Michel Mbella Eboumbou, le chef de la division des ouvrages d’art.

D’un coût total de 141,6 milliards FCFA, le second pont sur le Wouri est constitué d’un viaduc routier long de 756 m et un viaduc ferroviaire de 746 m. C’est un ouvrage stratégique, car à terme, il permettra de fluidifier la circulation à partir de Bonabéri, quartier qui abrite une zone industrielle, et le centre-ville de Douala ; et même entre la capitale économique et les régions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et de l’Ouest du Cameroun. Long de 800 mètres, le deuxième pont sur le Wouri connaît aujourd’hui un trafic de 60 000 véhicules par jour, d’après des statistiques compilées de la Communauté urbaine de Douala (CUD).

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