La Banque africaine de développement (BAD), a mené à travers son Bureau de l’intégrité et de la lutte contre la corruption une enquête qui a établi que les sociétés nigérianes Beulah universal link resources limited et Bluestream Systems and Device Limited se sont livrés à des pratiques frauduleuses.
Ceci dans le cadre de leur offre conjointe, présentée dans le cadre du projet d’amélioration de l’approvisionnement en eau et de l’assainissement en milieu urbain mis en œuvre dans l’État d’Oyo au Nigéria.
En clair, tout en participant à un appel d’offres pour la construction et la réhabilitation de contrats de réservoirs d’eau, les entreprises ont déformé leurs qualifications pour les contrats. Le projet en question est financé par le Fonds africain de développement (FAD), une entité de la BAD.
Ces exclusions rendent donc les deux sociétés inadmissibles à participer à des projets financés par la BAD pendant les périodes d’exclusion respectives. S’agissant du bureau de l’intégrité et de la lutte contre la corruption du Groupe, il est chargé de prévenir, de dissuader et d’enquêter sur les allégations de corruption, de fraude et d’autres pratiques qui peuvent être sanctionnées dans les opérations financées par le Groupe de la BAD.