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La ghanéenne Charity Naa Sackitey nommée à la tête de la Société industrielle des cacaos (Sic Cacaos)

La filiale camerounaise du suisse Barry Callebaut, fabricant de chocolat, aura désormais à la tête de son conseil d’administration Johannes Cyriell Emiel Thys.

La société industrielle camerounaise des Cacaos (Sic-Cacaos) tirera désormais profit de l’expertise et du savoir-faire ghanéen. Présente au Cameroun depuis des décennies, cette firme multinationale basée à Zurich en Suisse, a récemment procédé à la nomination d’un nouveau président du conseil d’administration en la personne de Johannes Cyriell Emiel Thys, et de la ghanéenne  Charity Naa Amina Sackitey en qualité de Directeur général. Cette dernière selon les informations relayées par l’entreprise occupera ce poste pour une durée indéterminée. Des nominations stratégiques pour l’entreprise qui indique dans le même sillage l’intégration par cooptation de trois nouveaux administrateurs au sein du conseil d’administration. Il s’agit de Marcelle Renée Biakam, Valentin Fokecthian et du nouveau Directeur général Charity Naa Amina Sackitey. La nouvelle promue est détentrice d’une maîtrise en administration de l’affaire(MBA) obtenue à l’Institut ghanéen de gestion et d’administration publique (GIMPA), et d’une licence en biochimie décrochée à l’Université des sciences et technologies Kwame Nkrumah au Ghana.  Elle rejoint le groupe Barry Callebault en 2013, ou elle ne cessera de gravir les échelons.

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Notons que le groupe belgo-suisse Barry Callebault est l’un des principaux transformateurs de chocolat dans le monde, sa filiale camerounaise a augmenté de 60% son volume de fèves broyées au cours de la campagne 2017/2018. Depuis le 22 avril 2020, le kilogramme de fèves du cacao camerounais est cédé au port de Douala à 1200 FCFA, selon les pointages rendus publics  à cette période par le Système d’information des filières (SIF). Ces prix sont en hausse par rapport à ceux appliqués au 1er avril de la même année, lesquels oscillaient entre 1050 et 1150 FCFA. Cette hausse s’explique par une demande importante. En effet, en plus de la réduction des quantités de fèves consécutive à la crise anglophone qui secoue les régions anglophones, notamment celle du Sud-Ouest qui était jusqu’à une époque le premier bassin de production du Cameroun, de nouveaux transformateurs ont fait leur entrée sur le marché. D’autres opérateurs du secteur de la transformation, à l’instar de Sic Cacaos, ont augmenté leurs capacités de broyage des fèves, ce qui nécessite davantage de matières premières. Ce qui révèle de l’importance du groupe chocolatier au Cameroun.

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