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L’APPECAM s’inquiète des conséquences des nouvelles réformes dans le domaine foncier

Dans le cadre des travaux consacrés à la journée du foncier, Alphonse Nafack (photo), président de cette association et Dg d’Afriland First Bank a relevé que la circulaire conjointe MINDCAF/MINDHU du 10 aout 2004 sur l’activité bancaire et le climat des affaires pourrait compromettre plus de 500 milliards FCFA de créances.

Le Groupement inter patronal du Cameroun (GICAM) a abrité, le 22 octobre 2019, les activités relatives à la journée du foncier. La rencontre présidée par Célestin Tawamba, président du GICAM, a permis des échanges sur les dynamiques et réformes récentes dans le foncier, l’agriculture et l’élevage entre les membres de ce groupement patronal et les ministres Gabriel Mbaïrobe, de l’Agriculture et du développement rural, Dr Taïga, des Pêches et des industries animales, et Henri Eyebe Ayissi, du Cadastre et des Affaires foncières.

Les trois personnalités ont respectivement abordé chacun en ce qui le concerne les sujets liés à a son secteur. Mais il y a beaucoup d’inquiétudes sur la circulaire conjointe MINDCAF/MINDHU du 10 aout 2004 sur l’activité bancaire et le climat des affaires. Elle stipule que « toute décision de justice portant liquidation, attribution ou vente d’un domaine doit au préalable avoir l’autorisation du ministre de l’Habitat ». Ce qui suscite la réaction de l’Association professionnelle des établissements de crédit du Cameroun (APPECAM).

D’après Alphonse Nafack, président de ladite association et directeur général d’Afriland First Bank, « cette lettre circulaire met à mal les adjudicataires des immeubles dans le cadre des ventes judiciaires dès lors qu’il n’est pas certain qu’ils obtiendront l’autorisation préalable du ministre dans un délai de deux mois ». Il va plus loin en rappelant que plus de 500 milliards FCFA de créances seront compromises. « Au cas où les autorisations ne seraient pas délivrées dans les meilleurs délais, les ressources immobilisées entre les mains des débiteurs ne seront plus recyclées, ni réinjectées dans le financement de l’économie qui en a tant besoin pour s’oxygéner », alerte Alphonse Nafack.

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