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Le cabinet Mazars va auditer la structure des prix des produits pétroliers de RDC

Les cris d’orfraie des sociétés pétrolières en RDC s’agissant des pertes et autres manques à gagner occasionnés par l’administration des prix des produits pétroliers à la pompe viennent de trouver un début de solution.

Le ministre des Finances congolais Nicolas Kazadi, a fait appel à un cabinet d’audit, Mazars en l’occurrence en vue d’auditer la structure des prix des produits pétroliers. L’objectif de cette opération vise à faire la lumière sur l’ampleur réelle des pertes et autres manques à gagner réclamés par les sociétés pétrolières du fait du blocage des prix par l’Etat.

Il faudra ensuite harmoniser les points de vue de tous les acteurs dans la collecte des données auprès des sociétés pétrolières. L’enjeu étant de disposer à terme d’une structure des prix des produits pétroliers stabilisée tenant compte des intérêts des populations et de ceux des entreprises pétrolières.

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Entre autres éléments intervenant dans la stabilisation et l’harmonisation et dont prendra en compte le cabinet Mazars, il y a la production, des prix et du taux de change du dollar communiqué par la Banque centrale du Congo.

Pour mémoire, il y a quelques jours, le gouvernement annonçait, suite aux récriminations des sociétés pétrolières, avoir déjà payés cette année la somme de 384, millions de dollars de dollars aux entreprises du secteur. Le gouvernement qui a bloqué les prix des produits pétroliers à la pompe, a indiqué que les restes à payer de cette enveloppe se chiffraient à plus de 159 millions de dollars.

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Mais, pour le FMI, ce système de subvention des prix des carburants doit être réformé, afin d’en limiter le coût. Aussi faut-il le remplacer par des aides ciblées au profit des ménages les plus nécessiteux. 

D’où la recherche de l’intérêt général selon le ministre des Finances. «Côté dépenses, les efforts doivent continuer pour les orienter vers les plus utiles à la population, telles que les dépenses de santé, d’éducation et d’investissements dans les infrastructures indispensables », assure le FMI

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