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Le Cameroun a exporté pour 979 milliards de FCFA en 2017

Ces ventes à l’extérieur ont été effectuées par 530 sociétés présentes dans diverses branches d’activités.

Selon les données de l’Institut national de la statistique (INS) publiées cette semaine, 530 entreprises modernes ont effectué des opérations d’export de biens et services en 2017. La valeur totale de ceux-ci s’élève à 979 milliards de FCFA. Par secteurs d’activités, le secondaire détient 60% de ces exportations. En revanche, notent les experts de l’INS, le secteur primaire détient respectivement la plus forte densité des entreprises exportatrices (nombre d’entreprises exportatrices du secteur rapporté à l’effectif total de ce secteur), soit 17,9%, et le taux d’exportation (chiffre d’affaires à l’exportation rapporté au chiffre d’affaires hors taxes global) le plus élevé, soit 49,0%. Dans le secteur primaire, poursuivent-ils, les exportations sont portées par l’agriculture, particulièrement les entreprises opérant dans la production de banane dessert et de coton, la sylviculture et l’exploitation forestière. « Les principales branches exportatrices dans le secteur secondaire sont l’extraction des produits des hydrocarbures et d’autres produits énergétiques avec un taux d’exportation de 56,3% ; l’industrie du cacao, du thé et du sucre (43,7%) ; l’industrie du bois sauf fabrication des meubles (44,5%) ; l’industrie du lait, des fruits et légumes et autres produits alimentaires (36,2%) ; fabrication des produits métallurgiques de base et d’ouvrages en métaux (38,2%) ».

Dans le secteur tertiaire, la principale branche exportatrice est le commerce de gros et de détail et la réparation de véhicules (4,1%). Les entreprises de cette branche exportent principalement le cacao et le café. Ces chiffres sont en déphasage avec ceux du Trésor public français, publié en janvier 2019. Pour l’année 2017,  il relevait que les exportations du Cameroun avaient baissé de 11,9 % en volume et de 4 % en valeur pour atteindre 1 881,9 milliards Fcfa. Non sans ajouter qu’il s’agissait de la troisième année consécutive de baisse, malgré la reprise des cours de certaines matières premières (pétrole, coton, aluminium).

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