Banques et Finances

Le Cameroun lève 35 milliards de F sur le marché monétaire de la Beac

Le mercredi 10 mars 2021, le Cameroun a procédé à sa deuxième émission de titres de longues maturités sur le marché monétaire de la Beac (Cameroun, Guinée-Equatoriale, Congo, Gabon, Tchad, Centrafrique). Le pays recherchait auprès de 21 spécialistes en valeur du trésor (SVT) la somme de 35 milliards de Fcfa, sous la forme d’Obligations du trésor assimilables (OTA) pour une durée de 7 ans, à un taux d’intérêt de 6%. Au sortir de cette opération à laquelle six SVT ont soumissionné. Le pays a récolté les 35 milliards de Fcfa sollicités au départ.  

Lire aussi : Titres publics : le Cameroun cherche 20 milliards de Fcfa

Pour le compte du premier trimestre 2021, le Cameroun envisage lever 125 milliards de Fcfa sous la forme d’OTA, en trois émissions. Lors de la première émission d’OTA à 5 ans, le 24 février 2021, le  pays a levé la somme de 50 milliards de Fcfa à un taux d’intérêt de 5,50%. La troisième émission quant à elle est programmée le 24 mars prochain et clôturera ainsi les émissions de titres de longues maturités. Montant rechercher : 40 milliards de Fcfa.  

Pour l’exercice budgétaire 2021, le Cameroun a misé sur les OTA. «En 2021, nous allons privilégier les maturités longues (5 ans, 6 ans, 7 ans et 10 ans). Les émissions se feront par tranche comprise entre 20 et 35 milliards de Fcfa à des périodicités mensuelles, afin d’étendre les cycles d’émissions à long terme sur toute l’année», annonçait Louis Paul Motaze lors de la présentation du programme d’émission des titres publics aux investisseurs nationaux et étrangers à Douala, le 9 février 2021.

Lire aussi : Le Cameroun veut lever 35 milliards de Fcfa sur le marché monétaire de la Cemac 

Pour rappel, les Obligations du Trésor sont des instruments de placement de moyen et long terme. Ils comportent un risque moindre que celui des crédits aux entreprises et aux particuliers parce que selon l’adage populaire, «l’Etat [qui les émet] ne peut pas faire faillite». L’existence d’un marché secondaire permet d’assurer la liquidité des Obligations du Trésor qui sont par ailleurs, dans le cas Cemac, des supports de refinancement des banques auprès de la Beac.  

Afficher plus

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page