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Le Cameroun recherche un arrangeur pour son emprunt obligataire de 200 milliards de FCFA

Les sociétés de bourses intéressées sont appelées à fournir, dans 10 jours, au ministère des Finances, leurs propositions pour la structuration de cette opération qui se déroulera en Mai prochain.

L’on en sait plus sur l’emprunt obligataire que l’Etat du Cameroun se prépare à émettre cette année sur le marché financier de la Cemac. Dans une récente correspondance adressée aux Directeurs Généraux des sociétés de bourses agrées par la Cosumaf, le Ministre des Finances demande de lui présenter dans un délai de 10 jours, leurs propositions pour la bonne réalisation de cette opération. L’on apprend du même document que l’opération se déroulera au mois de mai de cette année et consistera en une levée de 200 milliards de FCFA pour une maturité de 7 ans.

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Le Trésor public camerounais lance ainsi le 6e emprunt obligataire de son histoire dans la Cemac. Le dernier en date remonte à 2018. Arrangé par Société Générale Cameroun, Afriland First Bank et EDC Investment il avait été sursouscrit ; les investisseurs ayant servi au pays une enveloppe de 204 milliards de Fcfa, sur une demande initiale de 150 milliards de Fcfa. Malgré la confiance dont il bénéficiait sur ce marché, le Cameroun n’a plus recouru à ce mécanisme pour mobiliser les fonds préférant émettre des OTA (Obligations du trésor assimilables) de moyenne et longue maturité sur le marché des titres publics de la Beac. 

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Aujourd’hui avec la fusion des deux places boursières, l’offre en intermédiation financière s’est étoffée. Outre les banques commerciales à travers leurs filiales, les banques d’affaires indépendantes sont de plus en plus présentes sur ce marché. C’est le cas notamment de ESS Bourse qui a récemment structuré et centralisé les emprunts obligataires du Congo (113 milliards de FCFA) et du Gabon (188 milliards de FCFA). A cela on pourrait ajouter Financia Capital et Africa Bright Securities entres autres. Cette autre levée de fonds rentre dans le cadre du financement du déficit de trésorerie de l’Etat pour l’année 2022. La loi de finances autorise, en effet, le gouvernement à mobiliser jusqu’à 350 milliards de FCFA.

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