Le capital productif des entreprises augmente de 14% en 2019
Cette performance est consécutive à la hausse du taux de valeur ajoutée de +1,2 point de pourcentage, comme le relève l’Institut National de la Statistique (INS) dans son étude économique et financière des entreprises en 2019. Document rendu public le 18 juin 2021.
En 2019, le capital productif des entreprises a continué d’augmenter frôlant ainsi la barre de 14%. Cette performance est consécutive à la hausse du taux de valeur ajoutée de +1,2 point de pourcentage. C’est ce que relève l’étude économique et financière des entreprises de 2019, de l’Institut national de la statistique (INS). Le rapport qui dresse un portrait-robot des entreprises durant cette année souligne que la hausse de la productivité du capital s’observe dans tous les secteurs d’activité, surtout dans le secteur primaire où l’écart d’augmentation est de +3 points par rapport à 2018.
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Le capital productif des entreprises se caractérise alors par une détérioration du rythme de renouvellement des équipements. En effet, « le taux de vieillissement des immobilisations, qui rapporte le cumul des amortissements aux immobilisations brutes, a continué à progresser en 2019, franchissant désormais la barre de 60%. Il se situait seulement à 36,5% quatre ans plus tôt », souligne le rapport de l’INS.
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Autre point soulevé par le document de l’INS, est l’investissement brut des entreprises. Consécutivement à l’évolution du taux d’endettement des entreprises et à des facteurs conjoncturels, les investissements bruts des entreprises pour l’exercice 2019 ont globalement chuté de -23,6% par rapport à l’année précédente. Selon l’étude de l’institut en charge de la statistique, « ce recul des investissements, malgré la hausse dans le secteur primaire, s’est manifesté dans les secteurs secondaire et tertiaire, ce denier affichant un taux plus prononcé, soit -35,8%. Dans ce sillage le taux d’investissement, qui rapporte les investissements à la valeur ajoutée, a fléchit à 56,7%, soit -21,9 points par rapport à 2018. Dans le secteur tertiaire, le décrochage du taux d’investissement a été plus marqué, soit -37,1 points».
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