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Le gouvernement gabonais retire l’eau Sano de ses marchés

L’opération qui vient de s’effectuer dans les villes de Woleu et Ntem au Gabon a permis de retirer des étals plus d’une tonne de l’eau Sano. L’interdiction de commercialiser ce produit intervient à la suite d’une correspondance du ministre camerounais du Commerce à son homologue gabonais portant sur la nature de cette eau.

L’affaire Sano continue de faire parler d’elle. Cette fois-ci, c’est au Gabon pays vers lequel l’entreprise exportait son produit, que sa commercialisation a été interdite. L’on apprend du quotidien gabonais L’Union que « sur instructions du gouvernement, par l’entremise du ministre du Commerce, des Petites et moyennes entreprises et de l’industrie Hugues Mbadinga-Madiya, la Direction provinciale du Commerce, le service provincial de la Direction générale de la concurrence et de la consommation (Dgcc) et l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa) du Woleu-Ntem, ont procédé, dernièrement, à une vaste opération de retrait des espaces commerciaux d’Oyem et de Bitam, de l’eau minérale ‘‘Sano’’ ».

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L’opération qui a été menée dans les chefs-lieux des départements du Woleu (Oyem) et du Ntem (Bitam), a permis de retirer sur les étals plus d’une tonne de bouteilles d’eau de l’entreprise Sano SA. Sselon le Directeur provincial du commerce du septentrion, Florentin Moundonguidi « ce retrait du produit Sano du marché local intervient à la suite de la correspondance (datant du 5 mars 2021) du ministre en charge du Commerce du Cameroun, à son homologue gabonais, mettant en cause la qualité de l’eau Sano. Et sa mise en bouteille au niveau de la société productrice à Douala, ne répond plus aux normes requises et exigées », fait-il savoir au journal.

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L’on se souvient que l’affaire Sano avait débuté à la suite d’un arrêté du ministre des Mines, de l’industrie et du développement technologique  Gabriel Dodo Ndoke, datant du 4 mars 2021, qui mettait temporairement un terme aux activités de l’entreprise Sano SA et pour cause « le non-respect des normes d’exploitation et de conditionnement des bouteilles et des bonbonnes d’eau destinées à la consommation du public, en application des dispositions des articles 95, 213 et suivants de la loi n°2016/017 du 14 décembre 2016 portant Code minier ». Cette suspension temporaire va être suivie le 5 mars de la décision du ministre du Commerce Luc Magloire Mbarga Atangana du  retrait des produits Sano sur le marché camerounais.

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