Business et Entreprises
A la Une

Le Port de Douala veut privatiser le remorquage des navires

Après la mise en régie de son terminal à conteneurs et de son dragage, le Port autonome de Douala procèdera à la sélection d’une entreprise pour assurer les activités de remorquage en son sein.

Le Port autonome de Douala (PAD) poursuit l’implémentation de son plan stratégique de modernisation. La structure va dévoiler le 7 septembre prochain le nom de l’entreprise adjudicataire de la concession relative à l’exploitation et le développement des services de remorquage. Ladite structure devra par ailleurs conduire les services de veille sécurité remorqueur, d’assistance anti-incendie et anti-pollution, de sauvetage et d’assistance aux navires en difficulté et d’exploitation et maintenance des équipements et des installations concédés.

Trois entreprises sont sur la sélecte. Il s’agit du Belge Combined marine terminal operations worldwide qui dispose d’un chiffre d’affaire de 7,84 millions de dollars,  de Smit Lamnalco avec 4 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2018, et de Fako Shipping and transport company. Elles font concurrence à Boluda France qui était jusqu’ici en charge des activités de remorquage. Cette dernière qui dispose d’un chiffre d’affaires de 29 millions d’euros.

Lire aussi : Dragage du port de Douala : Samuel Ngondi Eboua et Idriss Beye prennent fonctions

Nantie d’une expérience encourageante de par les bons résultats de la Régie du terminal à conteneurs de Douala (RTC) – 173 593 containers Equivalent vingt pieds manutentionnés entre janvier et juin 2020, pour un chiffre d’affaires de  plus de 23 milliards de FCFA, le PAD va ainsi clôturer la procédure lancée en 2018.

Les initiatives prises par le PAD pour réduire ses charges se poursuivent également avec la mise en régie du dragage du chenal de Bonabéri dont l’externalisation impactait négativement les comptes de l’entreprise. Samuel Ngondi Eboua et Idriss Beye ont pris les commandes de la Régie déléguée du dragage le 27 août dernier avec pour mission de maintenir à -7m pour un coût moyen annuel maximal de 4 milliards de FCFA, pour l’évacuation de 3 200 000m3 de sédiments. Ils pourront s’appuyer sur les nouvelles acquisitions du PAD en matière d’équipements, notamment, deux dragues (une drague aspirante stationnaire de type Beaver 50 et une drague aspirante en marche de type Easer Dredge TSHD 3000 d’une capacité de puits de 3000 m3).

Lire aussi : Port de Douala : 3 ans de plus pour la RTC

Les prévisions d’exploitation faites autour de la régie du dragage indiquent que le PAD devrait faire des économies de  103,68 milliards de FCFA durant les 15 prochaines années sur l’entretien du chenal et des plans d’eau. Les dépenses de dragage devraient chuter à 76 milliards de FCFA sur la prochaine décennie contre 179,68 milliards de FCFA les quinze dernières années. En plus de favoriser la création d’emplois directs et indirects, il est également attendu de la régie du dragage qu’elle exploite les sédiments pour accroître la rentabilité de ses activités. 

Lire aussi : Concertation : le PAD fait le point avec les opérateurs économiques

Afficher plus

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page