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Le secteur secondaire contribue à hauteur de 3,6% au PIB au 4e trimestre 2020

Il est suivi du secteur primaire 0,5% et du tertiaire 0,4%, durant cette période. Du côté de la demande on note une contribution de 1,8 point de la composante privée des investissements et 1,6 point pour la consommation finale.

Durant le 4e trimestre de l’année 2020, le Produit intérieur brut du Cameroun (PIB) a connu une augmentation de 0,8% contrairement au 0,7% enregistré au 3e trimestre, selon l’Institut national de la statistique (INS), dans les ‘‘Comptes nationaux’’ du quatrième trimestre 2020. Sur cette période sur le segment de vue de l’offre, le secteur primaire a contribué au PIB du pays à hauteur de 0,1 point soit 0,7% contre 0,5% au 3e trimestre. Cette légère hausse s’explique selon l’INS par « la bonne tenue des activités dans l’agriculture vivrière (3,1%), ainsi que dans la branche élevage, chasse et pêche (3,9%). Par contre, le ralentissement observé dans ce secteur est la conséquence des mauvaises performances de l’activité dans les branches agriculture industrielle et d’exportation (-4,3%) et Sylviculture (-3,2%) ».

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La part du secteur secondaire se chiffre à 0,9 point soit 3,6% contre 1,9% le trimestre précédent, soit une progression de 1,7%. Et pour cause « le dynamisme des activités dans les bâtiments et travaux publics (9,9%) avec la poursuite des travaux en prélude à l’organisation de la CAN 2021, ainsi que dans les autres industries manufacturières (6,6%) tirées par l’industrie du textile-confection et les industries chimiques ».

Le secteur tertiaire pour sa part, qui a été le plus frappé par les affres de la Covid-19, durant l’année 2020 affiche une contribution de 0,2 point soit 0,4%, contre -0,2% le trimestre précédent. Justifié par « la bonne tenue des activités de l’information et télécommunication (8,4%) et des services financiers (2,3%). Toutefois, la contraction des activités dans le commerce et la réparation (-1,1%), le transport et l’entreposage (-1,0%),et la récession que subissent les services d’hôtellerie et restauration depuis le deuxième trimestre 2020 du fait de la pandémie du COVID-19, n’ont pas permis à ce secteur d’atteindre son niveau optimal de croissance », renseigne l’INS.

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Du côté de la demande, « la croissance du PIB observée au cours du trimestre résulte de la bonne tenue de la composante privée des investissements et de la consommation finale qui contribuent respectivement de 1,8 point et de 1.6point à la croissance du PIB. L’évolution modérée des exportations en volume, traduite par une contribution de 0,6 point à la croissance du PIB, couplée à la chute des importations (-1,2 point après 3,9 points) contribuent à une amélioration du déficit de la balance commerciale au cours de ce trimestre », fait-on savoir.

Import-export

Au 4e trimestre 2020, les importations du Cameroun ont chuté à -3,7% contre 7,7% au 3e trimestre. Repartis entre -4,3% pour les importations de biens et -1,8% pour les services. Ce recul est «imputable à la baisse remarquable des produits du travail de grains (-30,1%), des autres produits manufacturiers (-20,3%), des produits agroalimentaires (-11,3%), des produits de transformations agricoles (-6,1%), et des appareils électriques(-6,9%).Toutefois, en dépit de cette méforme, les importations de certains biens ont connu un accroissement en volume au cours de ce trimestre. Il s’agit notamment des produits du textile (3,7%), de la fabrication des meubles (17,4%) et de la fabrication de papier (11,7%)».

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Du côté des exportations, l’on note plutôt un regain de croissance estimé à 2,8% durant le 4e trimestre contre -7,0% le trimestre précédent. Exportations soutenue par celle des biens 3,0% et des services 2,4%. L’Institut en charge des statistiques explique ceci par une « bonne tenue des exportations des produits de l’agriculture industrielle d’exportation (23,8%), des autres produits manufacturiers (3,7%),ainsi que des autres biens (27,3). Toutefois, la contraction des exportations de bois grume (-14,4%), de bois scié (-30,0%) et des produits de la transformation agricole (-3,8 %) a constitué un frein à une reprise globale soutenue », fait–elle savoir.

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