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Les éclairages du groupe SABC sur le nouveau statut de distributeur

Pour ce groupe brassicole, cette réforme vise entre autres objectifs d’offrir un meilleur service auprès des points de vente rattachés désormais à un distributeur unique pour chacun d’entre eux et non à plusieurs et au sein de zones déterminées, digitaliser l’activité avec l’emploi d’un système d’exploitation commun dénommé GESGROS et améliorer la satisfaction des clients des points de vente et des consommateurs.

Il y a du grabuge depuis un certain temps sur le réseau de distribution des produits des Brasseries du Cameroun. Certains distributeurs, notamment 15 sous contrat avec la Société Anonyme des Brasseries du Cameroun (SABC) ont même décidé unilatéralement de suspendre les activités de suivi des ventes à partir du logiciel dénommé GESGROS puis, les achats en vue de la résolution des problèmes de traitement du Précompte Sur Achats (PSA) et de la fixation des marges, suite à l’augmentation des prix des boissons intervenue en mars 2019.

Dansun communiqué de presse parvenu à notre rédaction  le 1er mai dernier, le groupe SABC rappelle qu’il est engagé avec ses distributeurs depuis 2017 dans un vaste chantier de modernisation de sa distribution qui consacre justement le rôle des distributeurs sous la seule dénomination de grossistes et non plus, par exemple, de PVL (Prestataire Vendeur Livreur) dont une très grande partie a accepté courageusement de transformer ses activités pour rejoindre ce statut nouveau de distributeur.


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Ce chantier, explique les Brasseries du Cameroun, a un triple objectif : offrir un meilleur service auprès des Points de Vente rattachés désormais à un distributeur unique pour chacun d’entre eux et non à plusieurs et au sein désormais de zones déterminées, digitaliser cette activité avec l’emploi d’un système d’exploitation commun dénommé GESGROS et améliorer la satisfaction de ses clients des points de vente et de ses consommateurs, le but ultime de cette activité commune.

Dans le cadre de cette transformation, le groupe SABC informe qu’il est en relation avec la Direction Générale des Impôts (DGI) afin de revoir le montant du PSA des grossistes dont le fonctionnement est à marge administrée, et asseoir ainsi le PSA non sur le chiffre d’affaires financier mais bien sur le chiffre d’affaires réel constitué des marges directes et des remises. Egalement, le groupe SABC dit être en pourparlers avec la DGI pour accroître la fiscalisation de son écosystème en demandant l’adoption du régime des Centres de Gestion Agréés (CGA) aux points de vente servis par les distributeurs/grossistes.


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Car, le groupe SABC estime qu’il subit désormais une pression fiscale de 58% sur son activité suite à la dernière réforme fiscale de la loi de finance 2019 en ayant absorbé 5 milliards d’impacts fiscaux non répercutés sur les prix de certains produits et ne saurait donc redistribuer une marge supplémentaire, sauf à le faire au détriment, à nouveau, des consommateurs.

Enfin, le groupe SABC affirme être engagé à mettre à la disposition de ses distributeurs des financements de leurs stocks au travers de crédits spécifiques, de la mise à disposition d’un logiciel de suivi de leurs activités dénommé GESGROS, un système de facturation embarquée et de précommande avec un accompagnement individualisé sur leur professionnalisation.

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